★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ LIVINGSTONE SUPONGO 2 (c) OPERA SOFT ★ |
A100% | JOYSTICK | AMSTAR&CPC | Micromania |
Souvenez-vous. Il y a trois ans, un petit jeu sans trop de mérite faisait son apparition sur nos écrans. C'était Livingstone premier du nom (et si votre mémoire vous fait défaut, ce n'est pas grave). Trois ans plus tard, les Espagnols ont mis la main à la pâte et nous proposent la suite de la saga d'Henri Morton Stanley.
Comme vous le savez, "espagnol" dans le langage de nos CPC se traduit par "qualité", et qui dit qualité espagnole dit Opéra Soft. Si vous n'en êtes pas convaincu, jetez un œil sur les bidules-Move et autres Phantis et AMC (AMC, que vous ne connaissez pas encore). En deux mots, on est, grâce à Livingstone II, en face d'un jeu plein de couleurs avec une animation digne des plus grands et une jouabilité quasi parfaite. QUI SOUIS-JE ? Or donc, je suis Henri Morton Stanley (ça, c'est du pur rosbif en bonne et due forme), un des plus grands explorateurs de ma génération. Mon ami le docteur Livingstone a été capturé par le Ujiji, un peuple vivant à 750 miles du Zambèse. Ne pouvant laisser le docteur aux mains de ces cannibales, je pars à sa recherche. Pour cela, je prépare mes affaires, à savoir un sac à dos avec toutes les provisions imaginables, le duvet, la brosse à dent, le peigne à cheveux et quelques revues au cas où je m'ennuierais dans la brousse un soir de pleine lune. Mais, surtout, je prends les quelques armes qui ont fait mon succès lors du précédent épisode, je veux dire, bien évidemment ma perche, qui me donne des ailes si elle est bien utilisée, une caisse pleine de grenades pour dégommer les obstacles et ennemis, mon boomerang que je maîtrise comme un chef, et, et... Ne trouvant pas l'essentiel, j'appelle mon confrère le professeur Jones pour qu'il me rende le fouet que je lui avais prêté l'année dernière, avec lequel il aimait faire mumuse, et me voici au complet.
YE SOUIS PARTI Je fonce comme un fou à travers plaines et brousses à la recherche du puits de Krumam, qu'il faudra traverser pour atteindre le temple sacré des Ujiji. Avec mon fouet, je dégomme une par une les autruches qui ne me font aucun cadeau, et évite les batteries de flèches empoisonnées. J'arrive devant l'entrée du puits. Le passage est bloqué. Je prends le temps de réfléchir et... Eurêka ! Avec ta perche, je saute en haut de la falaise et, dans mon élan, je lance le boomerang qui actionne une manette, débloquant le passage. Il ne me reste plus qu'à affronter les pieuvres à une tentacule. A l'aide de ma perche, je monte de plus en plus haut dans le puits (eh oui, dans ce puits, on monte au lieu de descendre). Et croyez-moi sur parole, je vais faire la rencontre de la bestiole la plus infâme que Ton puisse imaginer, j'ai nommé l'#%*!# de singe voleur d'armes. A cause de lui, je suis incapable de vous raconter la suite de mon aventure, car, chaque fois, il apparaît par surprise et pique mon matériel de combat. Dans le puits, sans perche ni boomerang, j'ai l'air d'un pilote de formule 1 sans sa voiture sur le circuit des 24 heures du Mans (je le hais). UN TOUR Par la magie de la technologie moderne, je me vois transporté dans la seconde partie du jeu (tous les jeux espagnols sont, à ma connaissance, en deux phases, et je connais le code pour la deuxième partie, c'est le 15215... Oh ! pardon, je ne devais pas le dire.). Je me retrouve dans des mines où personne ne m'aime. Les mineurs m'envoient des rochers avec leurs pelles et d'autres veulent m'écraser en lançant dans ma direction les wagons servant au transport du charbon. Je vois une autre manette qui actionne un treuil. Je monte sur le treuil après avoir sauté par-dessus les wagons en folie. En haut à gauche, j'actionne une nouvelle manette à l'aide de mon boomerang, ce qui débloquera plus tard un passage pour sortir de ces maudites mines.
UN PEU D'AIR Je sors des mines et. à ma grande surprise, je ne suis pas à l'air pur. mais à l'eau pure (comme promis, j'arrête de boire). En effet, je dois traverser des rivières en sautant sur le dos des hippopotames qui passent et repassent. ou, si vous préférez, qui font la navette. Je dompte les serpents sauvages à l'aide de mon fouet. Et un petit coup de dos d'hippo pour couronner le tout ! Je vois l'île ! Je vais réussir ! Youpi ! J'y suis presque !... Oh non ! Un aigle passant dans le coin m'a repéré et me ramène au début de la rivière ; il me pose dans son nid pour servir de petit déjeuner à ses petits. Pas de temps à perdre. Je saute du nid, et rebelote.. A vrai dire, j'ai recommencé vingt fois le même scénario et je reviens toujours au même point. Dommage que je n'ai pas quelques années de plus pour tester le jeu, je suis sûr que j'y arriverai un jour. C'EST DE L'ESPAGNOL Tout cela est bien gentil, mais je sens que vous attendez que je donne mon avis sur le jeu. Que voulez-vous que je dise ? Que c'est un jeu plein de couleurs ? Que l'animation est excellente ? Que la musique est très rythmée ? Qu'il est assez grand pour que l'on ne se lasse pas au bout de trois heures de jeu ? Inutile, mes amis, inutile. Je dirais tout simplement que c'est de l'espagnol et, ça. suffit pour tout résumer. En deux mots, vous devez absolument connaître Livingstone II. Dans le cas contraire, vous n'êtes pas digne des connaisseurs ludiques que nous sommes et je vous hais (c'est de la démocratie, ça, ou alors je ne m'y connais pas). Test par POUM , A100% n°25 p29 |
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Page créée en 258 millisecondes et consultée 5736 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |