★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ LICENCE TO KILL (c) DOMARK ★ |
A100% | GEN4 |
Je ne sais pas si vous vous rendez bien compte que c'est le troisième héros que nous vous présentons ce mois-ci. Après Batman et Indiana Jones, voici James Bond et l'adaptation micro du prochain film: Licence ta Kill, en français Permis de tuer. Mon nom est Bond, James Bond. Vous me reconnaissez? SUPERCOPTER EN ACTION L'action commence le long d'une route en sale état. De chaque côté des entrepôts, un vrai repaire de bandits. La Jeep de Sanchez me à vive allure sur la route, mais du haut de mon hélico je le poursuit sans lui laisser de répit. UNE PEPINIERE DE TUEURS N'étant pas sûr de la mort de mon ennemi, je saute de mon hélico pour continuer mon parcours à pied. Je ne suis pas au bout de mes peines. Les entrepôts fourmillent de tueurs. Il y en a dans tous les coins. Mais ils n'ont ni mon intelligence, ni mon courage, ni ma science du combat. Dès que je m'approche d'eux, certains tentent de fuir. Je suis implacable pour cette racaille et je me permets même de leur tirer dans le dos, ce qui n'est pas, je le reconnais, très "fair-play" de ma part. La progression est longue et parfois douloureuse, mais ce ne sont pas quelques balles dans le bras qui arrêteront les meilleurs agents de Sa Gracieuse Majesté. En tirant sur la gâchette, un viseur apparaît sur l'écran et, en déplaçant la manette, je change mon angle de tir. Je ne dispose malheureusement que de trois chargeurs de rechange de chacun quinze balles. Par contre, certaines de ces crapules, en s'effondrant, laissent tomber des chargeurs supplémentaires que je m'empresse de ramasser. Dans ces entrepôts traîne un tas de vieilles saloperies et même quelques bidons. Ceux-ci sont fort utiles, car quand les desperados se cachent derrière, il me suffit de tirer quelques pruneaux et le bidon part en fumée avec le tueur. Ils devraient se méfier de ces bidons d'essence. J'ai vraiment l'impression, de ne pas avoir affaire à des gens très sérieux. UN PETIT PLOUF... vaut mieux qu'un grand boum. Me voilà nageant à la poursuite d'un hydravion auquel j'aimerais bien m'agripper. Mais je ne suis pas seul sur les flots bleus. Une armada de Zodiac et de plongeurs me donne la chasse. Les plongeurs ne me dérangent pas trop, surtout que je me fais un plaisir de leur sauter dessus pour leur prendre leur harpon. Les bateaux, par contre, sont un peu plus gênants. C'est qu'ils tirent, les bougres! Ma seule défense est de plonger, mais voilà, je ne peux pas rester longtemps sous l'eau, il faut que je remonte à la surface pour respirer. BOND JOUE LES FILLES DE L'AIR Tel que vous me voyez à présent, je suis dans une situation plutôt périlleuse. Je suis accroché à un câble suspendu sous mon hélico et je dois attraper la queue de l'avion de Sanchez et y attacher le câble. Je vous demande un peu ce qu'on ne doit pas faire quand on est un super-héros comme moi! Enfin, malgré cette position impressionnante, je peux vous dire que c'est certainement la partie du soft la plus reposante. Pas grand-chose à craindre dans ce tableau si ce n'est que le ciel nous tombe sur la tête. La suite est un peu plus périlleuse. Heureusement que je viens d'arrêter de fumer parce qu'il va me falloir tout mon souille pour m'en sortir sans trop de bobo. Brusquement, j'arrive à attraper le filin qui traîne à la queue de l'hydravion. Et c'est parti pour un petit tour de ski nautique. Mais ce monstre essaie de me faire prendre des rochers pour des îles flottantes. Heureusement qu'avec toutes les vacances que j'ai prises sur la Côte d'Azur, j'ai pas mal pratiqué ce sport et je m'en tire plutôt bien. Attention, nous sommes au dernier stade de ma mission. Je dois descendre les dix-huit camions de Sanchez et mettre fin à ce trafic crapuleux. ON EN FINIT JAMAIS Mais est-ce vraiment la fin ? Non, bien sûr, vous recommencerez ensuite les épreuyes et elles seront de plus en plus dures. Un très bon soft auquel la rédaction a pris pas mal de plaisir à jouer, scrolling vertical irréprochable, graphisme suffisant. Pas à dire, il y a de l'action et il est permis de tuer. PERMIS DE TUER de DOMARK Graphisme : 81% Lipfy, A100% n°18 SEPTEMBRE 1989, page 20-21 |
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Page créée en 436 millisecondes et consultée 5344 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |