PACTE DE BIÈREQue je ne m'abuse pas : mais oui, il s'agit bien encore d'un soft Loriciels, un jeu d'aventure. Le Pacte est son nom, le noir est sa couleur, et la peur est sa raison d'être de sais pas sur qui j'ai bien pu pomper ça, mais c'est trop bien dit pour être de moi). Donc, après une page de présentation superbe, accompagnée d'une élégante musique, nous entrons dans le vif du sujet, en l'occurrence une maison à Salem (oui, c'est d'après le film), patrie des sorcières et autres démons infernaux. Allez-vous pénétrer dans la maison ou, au contraire, repartir tranquillement chez vous ? Je sais pas quoi vous conseiller au juste. Bon, cessons la rédaction style SVM, et reprenons le cours de nos idées Hebdogicielesques (tm). Première chose frappante, tout se passe en deux couleurs : bleu foncé sur fond noir. Pour voir quelque chose, accrochez-vous aux mirettes des jumelles munies de lampes de poche. C'est une imbécillité que je n'ai pas encore comprise, pas plus que pourquoi il faut mettre deux "I" à imbécillité, alors qu'imbécile n'en prend qu'un. Enfin bon, passons. Ce qui n'empêche pas qu'ils sont très bien foutus, ces graphismes. Une petite musique, assez bien réussie elle aussi, il faut le dire, se fait entendre tandis que je me demande comment je vais faire pour finir cette phrase qui n'a rien de français. DU TOUT ! Il n'y a pas d'analyseur syntaxique dans tout ça, puisque les actions possibles sont accessibles par un simple appui sur une touche, ce qui a pour effet de les faire défiler, lesdites actions. Bon, ça a pas l'air trop mauvais, mais je suis sûr que l'on peut faire encore beaucoup mieux.   
HEBDOGICIEL n°159 (31 OCTOBRE 1986)
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