Au début de l'enquête, vous vous retrouverez dans les rues de Berlin. Face à vous un balayeur, armé bien entendu de son balai. Examinez bien ce personnage, car il va se révéler capital dans notre histoire. Cependant n'essayez pas d'user de vos charmes pour l'amadouer car il est vraiment trop sale et la poussière qui se dégage à son contact aurait tôt fait de vous plonger dans une situation embarrassante. En fait c'est surtout de son balai dont vous aurez besoin. Mais comme c'est le seul bien que ce pauvre type possède sur Terre, il risque fort de s'y accrocher avec la dernière énergie. Vous devez donc trouver le moyen de vous en approprier sans violence (si l'on peut dire !). Four cela explorez donc un peu les environs. Une fois en possession de son balai, bien entendu vous allez vous en servir. Comme tout agent secret qui se respecte, vous avez appris au cours de votre entraînement à utiliser des objets très usuels comme armes. Ce balai ne fait pas exception à la règle et vous sera très utile à ce titre. Durant vos recherches, vous serez sans doute amené à croiser la route d'un policier qui fait sa ronde. Neutralisez-le avant qu'il ne commence à vous poser des questions embarrassantes. Vu l'importance de votre mission, n'ayez pas peur d'aller au bout des choses et de le fouiller complètement !. Vous trouverez sur lui des objets qui, s'ils paraissent totalement inutiles au premier abord, ne vont pas moins s'en révéler capitaux. Au cours de votre errance dans la ville, vous aurez sans doute remarqué les bains turcs. Et qui dit bains turcs, dit aussi hommes nus, ce qui n'est pas si idiot quand on connaît comme vous les tendances homosexuelles de Carlus. Mais le portier se montrera intransigeant tant que vous n'aurez pas de billet. Inutile de l'agresser, c'est un ancien boxeur et l'art de l'esquive n'a plus aucun secret pour lui. Paradoxalement, c'est l'antiquaire qui pourra vous être de quelque utilité dans cette affaire. Vous aurez encore à résoudre un grand nombre de difficultés avant de pouvoir mettre la main sur l'infâme Carlus. Vous ne manquerez d'ailleurs pas d'être tout étonné de ce qui se passe ensuite. Mais çà, c'est une autre histoire! Pendant votre enquête, vous risquez fort de passer par des moments de grogne intense. Réfléchissez à deux fois avant d'insulter l'ordinateur, car il n'y a pas que les murs qui aient des oreilles. Si cela vous arrivait cependant, il faudrait savoir vous faire pardonner pour reprendre le jeu. N'en abusez-pas cependant car malgré toute sa gentillesse, le programme risquerait alors de vous renvoyez à vos pénates, c'est-à-dire au début du jeu. Le dialogue avec l'ordinateur s'effectue de manière classique, verbe plus complément. Une liste du vocabulaire compris par le programme est fournie dans la notice, mais cette liste n'est pas exhaustive, car l'ordinateur est capable de comprendre certains autres mots. L'établissement d'une carte est ici moins capitale que dans d'autres programmes car le nombre de lieux accessibles est restreint. Un bon logiciel d'aventure policière, assez difficile. Jacques Harbonn, TILT |