★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ LA MARQUE JAUNE (c) COBRA SOFT ★ |
A100% | TILT | CPC Revue |
Ambiance sombre. Les docks londoniens suintent la peur et l'angoisse. Des silhouettes furtives se glissent çà et là entre les poutrelles métalliques. Soudain, c'est le drame : un cri perçant retentit. Un homme s'effondre, frappé à mort par une créature diabolique. La Marque Jaune se redresse et monte au plus haut de la grue qui domine les docks pour faire retentir son cri de joie strident, rire méphistophélique et terrifiant qui glace d'effroi les gens qui l'entendent...LE SECRET DE L'ESPADON Mortimer : by jove, Blake, vous avez lu le Times. LE MYSTERE DE LA GRANDE PYRAMIDE C'est ainsi que nos deux héros partirent sus à la diabolique créature. La situation était en effet dramatique : de nombreuses personnalités avaient disparu et les plus grandes interrogations subsistaient sur le sort qu'elles avaient pu connaître. Pire encore, l'odieuse Marque Jaune avait volé la couronne de la reine. Une horreur qui avait fait bondir d'indignation tous les gentlemen. Les autorités confièrent alors l'affaire à Blake. capitaine des Services secrets de Sa très Gracieuse Majesté, et à Mortimer, scientifique de grand renom et détective amateur à l'esprit aiguisé. Blake et Mortimer s'étaient déjà illustrés dans de nombreuses affaires ténébreuses. D'abord, ils avaient, eux tout seuls, remporté la guerre qui dévastait le monde grâce au courage de Blake et au formidable engin inventé par Mortimer, l'Espadon (le Secret de l'Espadon). Ensuite, une très mystérieuse affaire en Egypte, peu connue du grand public (Le Mystère de lu grande pyramide). Ils retrouvèrent même, dit-on, la civilisation Atlante (l'Enigme de l'Atlantide). Ils déjouèrent une tentative d'invasion de l'Europe grâce à une arme météorologique (SOS météores). Mortimer explora même le temps (le Piège diabolique). Ils retrouvèrent le collier de la reine (l'Affaire du collier). Enfin, ils vécurent une aventure inachevée ((es Trois Formules du professeur Sato, tome 1). Au centre de toutes ces énigmes, se trouvail toujours Olrik. l'infâme colonel renégat, créature diabolique à l'instinct maléfique. Nul doute qu'il soit mêlé, de près ou de loin, à l'affaire de ia Marque UNE TASSE DE THE, INSPECTEUR ! L'inspecteur Kendall se présentait comme l'Anglais typique : un peu borné, un peu lourd, mais pas méchant pour deux sous. C'est lui que la police avait délégué auprès de nos deux héros. Kendall : bon sang ! la Marque Jaune vient d'enlever le célèbre professeur Septicémie ! Mortimer : vous voulez dire Septimus, je suppose. Blake : cette Marque Jaune devient agaçante, real-ly. Plus moyen de prendre son petit déjeuner au lit sans être dérangé. Oh, Phillip, passez-moi les toasts, voulez-vous ?
ALLONS A LONDON Blake et Mortimer commencèrent leurs investigations avec toute la rigueur qui s'impose et une bouteille de whisky. Un appel leur signala que la Marque Jaune se trouvait aux alentours de Hyde Park. Le sang de Blake ne fit qu'un tour. Blake : venez, allons sauver Septicémie. Mortimer : ouaip. Garçon, l'addition. Il repérèrent vite l'infçame créature . Elle était vetue de noir, des chaussures au chapeau, et portait de grosses lunettes rouges. A la vue de nos héros, la Marque Jaune s'enfuit en courant dans les jardins. Mortimer et Blake se lancèrent à sa poursuite: Mortimer, beaucoup plus rapide, fut bientôt sur les talons de son ennemi, mais celui-ci se glissa alors dans les égouts. Mortimer s'y engagea à son-tour. Mais c'était un piège, et il fut capturé... Mortimer se retrouva dans une salle remplie d'appareils étranges. Quelqu'un entra. Mortimer, pourtant frappé de surprise, ne perdit pas son sang-froid. LE RETOUR DE COBRA SOFT Cobra Soft est une société étonnante, qui a toujours développé des logiciels très particuliers, ce dont je ne me plains d'ailleurs pas. Les premiers furent les "Meurtres..." (à grande vitesse, sur l'Atlantique, en série, et, bientôt a Venise). Ces enquêtes policières marquèrent vraiment une révolution dans le monde de l'informatique : scénarios très sophistiqués et passionnants, et surtout présence de véritables indices concrets avec le jeu. Si ce type de jeu a rencontré énormément de succès, certains lui ont reproché une réalisation technique globalement faible et assez décevante. Le "père" de cette série, Bertrand Brocard, est malgré tout adulé par certains joueurs. Rien qu'à la rédaction d'AMSTRAD 100%, il a une groupie, un fan passionné et quasi hystérique (hello, léo). Depuis des années, parait-il, Bertrand Brocard voulait adapter une BD de Blake et Mortimer sur micro. D'ailleurs la négociation des droits avec les propriétaires n'a pas dû être facile. Mais c'est maintenant chose faite et le logiciel est arrivé sur mon bureau hier matin. Première chose frappante : le logiciel est vendu avec un tirage spécial de la BD de l'illustre Edgar P. Jacobs, hélas décédé récemment. Nul doute que ce tirage va devenir une pièce de collection. D'ailleurs, on m'a déjà volé le mien... Si, si je vous jure. (Note à Cobra ; merci de m'en envoyer un autre.) Excusez-moi, je reprends. Contrairement à certains concurrents qui n'avaient pas hésité à tester le logiciel uniquement avec des versions de démo (non, non, je ne cite pas de nom...), nous avons vraiment eu entre les mains la version complète du logiciel. Le graphisme est absolument magnifique. Quand on est comme moi et qu'on connaît par cceur la BD, c'est un plaisir incroyable de voir le logiciel : impossible d'avoir un doute, ce sont bien Blake et Mortimer. C'est tellement ressemblant que l'on se croirait en train de regarder une planche originale. Exceptionnel. Rien que pour cela, il faut acheter le soft. Ajoutons en plus que l'ambiance de la bande dessinée est parfaitement rendue : atmosphère sombre des docks de Londres, charme des jardins de Hyde Park... Bonne surprise, la réalisation technique est ici à la hauteur, avec même des dialogues digitalisés ! Le jeu en lui-même se décompose en cinq jeux d'arcades, inspirés de passages de la BD. Il est possible de les jouer séparément ou les uns à la suite des autres pour réussir enfin à vaincre Septimus. Pour conclure, je vous recommanderai quand même chaudement de vous procurer le logiciel. D'abord, on l'a déjà dit, parce que la transcription de la BD est tout simplement géniale. Ensuite, pour l'ambiance et l'excellente réalisation technique. Enfin, parce que ça va être un des événements de l'année. Malgré tout, on regrettera une certaine monotonie de l'action et la longueur de certaines parties peu passionnantes. Malgré tout, la sauce finit par prendre et on se retrouve au cœur de la lutte contre la Marque Jaune. God save Cobra Soft ! Olivier -Zythoun- Fontenay , A100% n°3 Avril 88 |
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Page créée en 686 millisecondes et consultée 5569 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |