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« Votre tante, notre cliente, vient de mourir, vous laissant seul héritier de sa fortune, mais à une seule condition : vous devez réitérer l'exploit qu'elle a accompli dans les années trente, soit gagner en une nuit un million de dollars à Las Vegas... ».
L'HÉRITAGE Enfin une aventure insolite ! Cette fois, pas de vilain magicien à éliminer, de sort à conjurer, de belle princesse à délivrer... Seul l'appât du gain guide vos pas. Tout commence dans une chambre sordide d'un vieil immeuble du Connecticut, où vous venez de recevoir ce message. Las Vegas est bien loin. Le jeu se décompose donc en trois étapes bien distinctes, l'immeuble, l'aéroport, et enfin, Las Vegas. L'immeuble pose déjà un redoutable problème. En effet, des créanciers très mécontents attendent le héros à tous les étages. Impossible de s'enfuir sans les satisfaire... C'est déjà un excellent exercice pour maîtriser le fonctionnement du jeu. Tout s'opère au clavier (touches d'édition) ou au joystick, en déplaçant un curseur. Pour saisir un objet, il suffit de positionner sur lui le curseur et de valider avec le bouton de tir ou la barre-espace. Même chose pour ouvrir la commode, par exemple, dans la chambre initiale, et s'emparer du fourre-tout qui s'y trouve... Pour les déplacements, on fera sortir le curseur de l'écran par la droite ou la gauche, ou on le validera juste devant. Parfaitement rapide et commode. Dans l'immeuble, après avoir réussi à mettre en mouvement l'ascenseur, vous serez vite coincé par les créanciers... Donnez à chacun l'objet qui lui correspond et il vous laissera sans doute passer ! La sortie de l'immeuble nécessite une grosse patience...
L'aéroport est plus facile. Mais vous risquez de rater le décollage, ou de vous voir refuser l'accès à bord. De plus, chaque partie de l'aventure est limitée dans le temps. Il faut donc faire vite tout en prenant un minimum de précautions... A Las Vegas enfin, aventures et jeux de hasard se mêlent. Pour gagner un million de dollars, dans la soirée, il faut, quand même disposer d'une mise de départ raisonnable... On se gardera donc de se ruer tout de suite dans les casinos. La ville et ses perditions offrent quelques moyens d'étoffer son portefeuille avant d'aller affronter les croupiers ! Très symboliquement, vous avez le choix entre trois casinos, chacun ne proposant qu'un jeu. Le Jackpot pour le premier, ou, machine à sous si vous préférez. Amusant, et pas mal réalisé du tout... Le second est spécialisé dans la Boule, sorte de «petite roulette » où l'on ne mise que sur neuf numéros avec peu de combinaisons possibles. Le moins rentable semble-t-il. Enfin, le "Craps" pour le troisième. Jeu de dés interdit en France mais extrêmement populaire aux états-Unis. Une règle assez complexe, mais terriblement « chaude »... C'est assurément là qu'avec beaucoup de chance vous pourrez édifier votre million de dollars. Attention : la tâche est vraiment très difficile, d'autant qu'il est impossible de sauver la partie en cours de jeu... Ce serait trop simple que de quitter le casino juste avant que la chance ne tourne, pour recommencer par la suite avec d'anciens gains ! Un seul conseil : la patience, beaucoup de patience ! Bilan ? De l'aventure, c'est-à-dire à la fois des lieux à explorer, des problèmes à résoudre, et du hasard mêlés d'un peu de stratégie... Un cocktail franchement original que.réhausse un graphisme superbe et humoristique, des jeux clairs, rapides, et lisibles. On ne louera enfin jamais trop les manipulations « tout-joystick », un régal. Ce programme a déjà connu un gros succès sur Thomson sous le nom de Las Vegas ; la version Amstrad est aussi belle et fignolée. Un logiciel sans lequel votre collection de jeux d'aventure serait vraiment incomplète ! Didier Pupin |
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Page créée en 434 millisecondes et consultée 8043 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
