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ArcadeLa place du village est vide. Un homme s'avance puis, d'un gesie lent, fait signe à son compagnon. Celui-ci saisit son tambourin, marche un peu, puis joue. La place se remplit en quelques minutes malgré l'heure précoce. Les volets s'ouvrent, les yeux s'écarquillent. Le premier des deux hommes toussote légèrement, puis s'écrie : "Avis à la population. Demain, six juin de l'an de grâce 1422, le sieur Faurez, Vicomte de la seigneurie de l'ouest, informe ses humbles sujets qu'un tournoi aura lieu sur ses terres. Le tournoi se déroulera en huit épreuves et commencera à l'aube. Sera déclaré vainqueur le chevalier qui aura fait la meilleure prestation sur l'ensemble des épreuves. Il pourra cependant y avoir des chevaliers engagés dans une seule catégorie d'épreuves. Est attendue avec impatience la lutte qui opposera les deux princes du royaume. J'ai nommé le Chevalier Le Jeune, Comte de Mégahertz, Marquis de CPC, surnommé également le Chauve-souris, qui affrontera le chevalier Bonomo, Duc de Théorie, Baron d'Amstar. Rendez-vous demain sur la place du château pour l'ouverture du tournoi". Le tambourin mit fin à l'attroupement, et chacun s'en alla vaquer à ses occupations quotidiennes. Tout le monde sait que les épreuves seront passionnantes, aussi bien au niveau graphique, qu'au niveau animation ou encore sonore. Un "must" s'écria même le révérend Pellan, évangéliste itinérant qui revenait d'Angleterre. Mais pour les novices que vous êtes, une description des épreuves s'impose... Il y a d'abord en ouverture une superbe image graphique. Puis huit "lutins" apparaissent, représentant chacun une épreuve. Le choix effectué, une confirmation est demandée ; l'épreuve peut alors commencer. Ce tableau de présentation n'apparaîtra malheureusement plus pour les choix futurs. Il sera beaucoup plus succinct. N'étant pas de nature compliquée, je vais vous décrire les épreuves dans l'ordre de passage du tableau de présentation. Quel que soit le choix effectué, un second tableau apparaît. Il regroupe toutes les options possibles : 1 ou 2 joueurs, niveau, etc. Pour interrompre les combats, il suffit d'appuyer sur "O". Il y a quelques points communs à chaque épreuve. Ainsi, la bougie détermine la durée de l'affrontement. Pour l'ensemble des duels, il y a douze actions possibles : deux déplacements (avant/arrière), six attaques et quatre défenses. Les adversaires évoluent face à face. L'option un joueur est nettement moins passionnante car on perd trop facilement face à un adversaire qui enchaîne ses mouvements avec une bestiale brutalité. Le but de chaque épreuve est de gagner un maximum de roses et de boucliers. La première épreuve est un combat à l'épee. En fait, il y a deux types de combats à l'épée. Avec ou sans armure. La différence, lors du jeu, n'est pas très convaincante. Un chevalier à l'aise à l'une des deux épreuves n'aura aucun problème de recyclage. Cependant, la gamme des coups offerte aux joueurs varie un peu des autres épreuves de lutte car les coups de défense proposés sont plus nombreux. L'animation est parfaite et la couleur bien choisie. Le réalisme est total. Les remparts servent de décor. Vient ensuite le "Quaterstaff". Le combat est une lutte au bâton. Les possibilités de coups sont variées et agréables ; cependant, il faut avoir un bon sens de l'anticipation pour parer certaines attaques plutôt spectaculaires. Le combat se déroule sur un tronc d'arbre passant au dessus d'une rivière. Il est regrettable que cette opportunité ne soit pas exploitée dans le jeu. Cependant, l'ordinateur n'est pas extrêmement difficile à battre. Pour ce faire, il faut constamment avoir à l'esprit que les coups de défense n'ont pas été créés pour rien. Mais n'oublions pas que nous sommes au Moyen-Age et les sports virils sont à la mode, pour le plus grand plaisir de la Princesse Florence qui préside le concours. Ainsi, la masse d'arme a acquis ses lettres de noblesse sur le champs de bataille. Il est donc normal que les pairs du royaume s'affrontent avec cet instrument. L'ancêtre du robot Moulinex (il hache sans problème les carottes, les fines herbes, les armures et leurs occupants) est secondé dans sa mission par un bouclier qui permet, entre autres, de parer ou d'écarter la masse d'arme de l'adversaire. Le combat se déroule sur le pont-levis. L'affrontement à la lance se déroule, pour sa part, sur un plateau situé à une centaine de mètres du château. On peut d'ailleurs voir en arrière-plan ses drapeaux flotter au vent. Point de bouclier pour se protéger, heureusement l'armure est solide. La panoplie de coups est sans reproche. L'ordinateur est, là encore, à son aise, et l'option un joueur se résume à un vulgaire matraquage des touches ou du joystick. L'adresse reprend heureusement ses droits avec le tir à l'arbalète. Si les cibles sont fixes, elles ne le sont qu'autour d'un axe. Je m'explique : des cibles en bois sont suspendues à un gibet et, sous l'action du vent, elles montrent soit la partie blanche à toucher, soit leur dos. Il faut donc viser juste mais aussi viser vite. Une arbalète, ce n'est malheureusement pas aussi léger qu'un arc, et son poids influe sur la précision. C'est dur, mais passionnant. Le décor est constitué par une des dépendances du château. La dernière épreuve est une bataille à la hache, en armure et avec un bouclier. Cependant, le fait d'avoir subi toutes les autres épreuves précédemment me rend assez perplexe sur le réel besoin de ce combat ; cela devient un peu lassant, même si c'est toujours aussi bien fait, toujours aussi superbe. A mon humble avis, une épreuve de combat aurait pu être remplacée par un tournoi à cheval, sûrement plus spectaculaire, mais aussi moins facile à réaliser. Mais ne soyons pas trop méchant, car ce serait être injuste envers un jeu superbe et sans défaut majeur, si ce n'est un certain manque d'originalité dans des épreuves, souvent trop longues, ce qui nuit un peu à leur intérêt. On se lasse vite de frapper bêtement la tête de son partenaire qui en fait autant. Mais on dit toujours que celui qui aime bien, châtie bien ! Alors, courez vite vous procurer ce fantastique jeu médiéval, vous ne le regretterez pas. AMSTAR n°2 |
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Page créée en 277 millisecondes et consultée 5117 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |