★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ JIMMY BUSINESS (c) HONSOFT ★ |
Hebdogiciel | Amstrad Magazine |
Voilà un bon logiciel qui va vous réconcilier avec votre joystick... Mélange de stratégie, de réflexion, de mémoire et... d'arcade, Jimmy Business est, par plus d'un point, très attrayant.D'abord, c'est un jeu d'arcade : j'ai horreur des jeux qui usent mes petits doigts par 50 000 entrées au clavier pour finalement vous afficher une action plus que théorique. Ensuite, c'est un jeu de simulation : vous devrez être un bon vendeur et gestionnaire de stocks. Enfin, et c'est peut-être là le secret de la réussite, l'ensemble est bien ficelé pour vous faire passer de longues heures avec un joystick à la main, sans anéantir toute la galaxie... Vous avec donc choisi d'être le “Commercial aux Dents Longues”, ce dont rêvaient vos parents en voulant vous faire suivre HEC. Le chemin le plus court vert la reussite n'étant pas forcément le plus droit, vous devrez vous contenter de démarrer “petit” en créant une affaire. Là, commencent réflexion et stratégie car vous aurez à choisir votre quartier (loyers variables) et votre taux de profit, pour bien vendre vos articles et engranger les 500 F nécessaires pour changer de commerce. La réflexion intervient également dans le choix de l'assortiment. L'écran vous présentera une série d'articles, leur prix. Selon le montant de vos achats/stocks, votre capital initial sera automatiquement débité. Jusque là, tout va bien. Le stock étant constitué, vous ouvez votre magasin et, là, les choses se corsent...
Un client est roi, il réclame, il exige et s'impatiente. Lorsqu'un client entrera dans votre magasin, vous devrez vous enquérir immédiatement de ses moindres désirs. Questions et réponses sont obtenues à partir du joys- Là encore, vous devrez faire preuve de réflexion car plusieurs possibilités peuvent se présenter : lui demander de patienter si vous pensez avoir l'article en stock, lui demander de repasser le lendemain (gare ! si vous ne pensez plus à cette commande lors du réassortiment qui s'effectue tous les deux jours...) ou carrément lui dire “Non !” (Auquel cas vous êtes promis à l'élevage du mouton en Ardèche, un bon vendeur se débrouillant toujours pour ne pas dire non). Arrive ensuite la phase critique : aller chercher l'objet désiré dans les stocks. Aie, aie, aie !!! Tout s'accélère... J'entends la sonnette de la porte tinter et un nouveau client entrer tandis que le précédent commence à marquer son mécontentement en tapant de la main sur le comptoir... Vite ! trouver l'article, revenir, le donner. Trop tard, il faut reporter l'article, aller servir le client suivant qui commence à donner des signes évidents de mauvaise humeur tandis que deux autres clients viennent encore d'entrer... OUF !!! Chaque fois qu'un client s'en va, votre côte diminue et votre faillite arrive. Tout n'est donc pas si simple et on commence à comprendre ce que peut ressentir un vendeur du B... ou de la S... un vendredi soir aux heures de sortie des bureaux, une veille de noël !! Il faut être rapide, précis, efficace, poli et parfois avoir une bonne mémoire (en ai-je en stock ? Pas ? Plus ?...) Avec un clin d'œil à Brel Jimmy Business est donc un jeu où il faut penser et agir. En fait d'action, c'est votre héros Jimmy qui devra arpenter les couloirs entre le magasin et la réserve. L'animation des personnages est très bonne et le scrol-ling (in French : déplacement) très délicat. Le logiciel est agréable à regarder et les graphismes fort bien conçus. A noter que si Si vous devez vous reconvertir dans la vente, lorsque vous maîtriserez ce jeu vous serez mûr pour faire face à toutes les situations de votre nouvelle profession. En bref, vous avez le droit de vous précipiter chez votre revendeur habituel sans pour autant vous conduire comme ces clients grognons si ce dernier vous demande de repasser le lendemain. Frédéric Nardeau , Amstrad Magazine n°10 |
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Page créée en 411 millisecondes et consultée 2733 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |