★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ IRON LORD (c) UBI SOFT ★ |
JOYSTICK | A100% | AMSTRAD ACTION![]() | GAME MAG |
Pour changer des sempiternels paladins de la Table Ronde, il s'agira là de chevalerie exclusivement française. Que diriez-vous d'un petit exposé sur le logiciel héroïco- médiéval qui risque fort de détrôner Defender of the Crown au palmarès des joutes informatiques ? L'épopée Comme dans toutes les histoires de chevalerie situées à la période médiévale, les guerres seigneurialles font rage. Le château d'un seigneur juste et bon est un jour attaqué par surprise. Tous: ses habitants sont systématiquement passés au fil de l'épée. Tous...? Non, grâce à l'abnégation d'une servante, l'un des fils en bas âge du châtelain échappe au massacre. L'orphelin est ensuite adopté et éduqué par une famille noble du pays. Le temps passe, et le jeune homme démontrant de nombreuses qualités ainsi qu'une maîtrise certaine des arts guerriers sera adoubé chevalier par le roi de France. C'est un triste chevalier, sans château ni mémoire, qui hante la contrée à la recherche d'aventures. Pourtant, le destin va encore frapper. De retour au pays, notre homme aperçoit un jour, sur une petite colline, une modeste maison. Certainement harassé par une dure journée de voyage, le, voilà qui frappe à la porte pour demander l'hospitalité. Surprise, un vieux sage un peu magicien habité la chaumière. Conquis par la sagesse et le rayonnement du personnage, le jeune guerrier décide de venir demander souvent conseil au vieil homme. Voyez comme le monde est bien fait, son nouveau mentor a également des talents cachés d'historien. Il lui raconte alors ce qui s'est réellement passé dans le [château abandonné dominant le pays. Oh stupeur ! C'est donc lui l'héritier du titre. Autre nouvelle effroyable, le massacre du: château était commandité par un de ses oncles qui a depuis mis la région en coupe réglée. Pour venger , la mort de ses parents, reconquérir son château et redevenir le seigneur de cette province, il faut l'appui de la population. Difficile car au départ personne ne risquerait un liard sur le jeune chevalier. En effet, les années ont passé, la lignée légitime du seigneur est supposée éteinte. Vu les faibles ressources financières possédées, il faudra faire feu de tout bois pour créer une petite armée capable de mettre en déroute tes troupes dé l'oncle maléfique. La quête de l'honneur Le jeu consiste donc à parcourir le pays en quête d'épreuves susceptibles de bâtir une renommée de force et de courage auprès de la population. Un autre aspect non négligeable est le marchandage et la négociation, voire l'attribution de pots-de-vin, puisqu'il vous sera ainsi possible de rallier d'autres partisans à votre cause. Après la page de présentation, ( guerrier en armure, la hache de bataille à la main ) apparaît une vue aérienne de la région. Cette carte, très réussie, indique les principaux villages, châteaux, endroits remarquables ainsi que diverse routes et chemins les reliant. A l'aide d'un joystick , cliquez l'endroit où vous devez aller. Si un chemin le relie à votre position actuelle, un petit cheval parcourt la route au galop jusqu'à la destination alors qu'une fenêtre montre une animation du cavalier.
Une fois une taverne, boutique ou tout autre endroit utile localisé, cliquez en vous positionnant sur le bâtiment. Dans certaines villes, ont lieu des épreuves sportives très prisées par le bon peuple. A Châtenay-Malabry, se tient justement le concours de tir à l'arc. Achevai! Une cavalcade effrénée.. et nous y. voilà. Après une petite promenade pédestre en ville, nous voici au terrain d'entraînement. Tout d'abord, réglons l'inclinaison et l'angle latéral en cliquant sur les petites flèches accompagnant les Images. Pour lancer la flèche, il faut cliquer sur la main de, l'archer. Tant que le bouton est enfoncé, la force de tension de l'arc augmente, et une fois relâchée, la flèche part avec une trajectoire courbe assez réaliste. Trois essais sont alloués. Le vent, symbolisé par une petite bannière, peut aussi modifier la course de la flèche. Après un peu de musculation à l'arc, je suis fin prêt pour aller : défier les gros bras de la ville voisine de Torontik au bras de fer. Mais où se trouve cette fichue auberge ? Bon.… la voilà tout de même. Sur l'image de la salle, je clique tout d'abord sur la partie de bras de fer, négligeant provisoirement (es joueurs dé dés. Chaque adversaire dispose d'un indicateur de force, Il faut secouer le joystick comme un malade de droite à gauche pour contrecarrer la force de l'adversaire et amener sa main au contact de la table. Attention, une seule victoire ne suffit pas, vous serez déclaré champion du bistrot, uniquement après avoir vaincu trois adversaires de forces différentes. Passons au jeu de dés à présent. Tout d'abord, misons un peu d'argent ; la main, secoue rythmiquement les dés, je clique, et les deux dés s'échappent de la main puis atterrissent dans l'écuelle en bois en tournoyant sur eux-mêmes (animation superbe). Sept, j'ai tiré un sept, alors que mon compagnon n'a pas dépassé cinq ! Après quelques parties aussi heureuses, j'empoche mes gains et décide de repartir. Peut-être irai-je demander conseil au vieux sage ? Manque de chance, à peine suis-je sorti de la ville que des spadassins m'agressent (assassins envoyés par mon oncle ou voleurs jaloux de mes gains aux dés ?). Dans ces conditions, une seule , réaction possible: a moi, ma fidèle épée ! Ma lame étincelante surgit prestement du fourreau. Je dispose d'une vue en perspective (ce qui est une première). Je vois parfaitement ma main, mon épée et l'adversaire. Toute ma science des armes se résume aux huit attaques et huit esquives que m'apprit autrefois mon vieux maître d'armes. Un petit bouclier apparaît de temps en temps pour m'indiquer que l'ennemi a une faiblesse à exploiter ou, au contraire, qu'il prépare une attaque que j'ai intérêt a éviter. Hop, je pars de côté et lance une attaque à la tête, Hurg !, raté... En tout cas, j'ai intérêt à éliminer ce tueur, la mort me forcerait à recommencer la quête depuis le début. Après avoir battu le pays et tenté de rallier un maximum de sympathisants à votre juste cause, il arrivera un moment où aura lieu la confrontation finale. Cette partie du jeu, bien qu'assez avancée, n'est pas terminée, mais voilà globalement à quoi on peut s'attendre : il s'agira d'une simulation stratégique type wargame, mettant aux prises deux armées. La vôtre, plus où moins importante selon le nombre de gens que vous aurez convaincus, et celle de: votre infâme oncle. Si vous arrivez à défaire l'armée adverse, il restera encore à trouver l'oncle indigne pour venger les atrocités commises, alors vous le suivrez dans le château et... Stop Il m'est impossible d'en dire plus, vous verrez bien, patience ! Vivemement la sortie ! Graphiquement, ce logiciel est très coloré, les dessins sont superbes et dégagent une ambiance particulière rappelant un peu la gravure ancienne. Quant aux séquences d'arcade, ce sont sans conteste les meilleures à ce jour sur un jeu de ce type. Ybag Andy , Game Mag n°13 |
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Page créée en 120 millisecondes et consultée 8315 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |