★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ INFILTRATOR (c) USGOLD ★ |
TILT | Amstar&CPC |
Mission suicide au cœur de la base ennemie. Réflexes et réflexion, action et aventure s'allient dans un jeu au graphisme saisissant. Mission suicide pour le célèbre Johnny McGibbits : lui seul peut encore éviter la catastrophe et anéantir le machiavélique projet de Mad, la puissante organisation terroriste ! Votre hélicoptère vous attend sur la piste pour la plus périlleuse des missions d'espionnage qui soit. Votre temps est compté, vingt minutes en fait pour venir à bout de cette superbe aventure... Tout commence par un bref message issu de votre téléscripteur. La base ennemie vient d'être localisée et le seul moyen d'y accéder reste la voie des airs. Installé aux commandes de l'hélicoptère, vous n'avez que quelques secondes pour vous familiariser avec les divers armements mis à votre disposition. La carte secrète vient de vous communiquer le code de repérage de l'adversaire. Inutile d'attendre plus longtemps, il faut lancer l'offensive ! L'engin s'élève dans le fracas des rotors, pivote à l'est sous la pression du joystick. La première mission de votre aventure doit vous mener sans encombre au cœur des positions ennemies...
Dès sa mise en route, Infiltrator témoigne d'un réalisme graphique exceptionnel. Le pilotage de l'hélicoptère met en place un tableau de commande superbe. Vos mains, ou plutôt celles de « Jimbo-Baby », notre héros du jour, sont posées sur les deux manches à balai et contrôlent simultanément l'orientation de l'appareil et la puissance du régime moteur. Si vous avez armé le lance-missiles, il est inutile de tirer sur le premier avion qui apparaît à l'horizon. Il peut en effet s'agir de l'un des vôtres ! La communication radio est vite établie : reste à découvrir le nom des appareils amis et ennemis... Protégé lors des combats par votre « détourneur de missile », vous survolez la bases ennemie. Le pilotage devient ici on ne peut plus délicat. Il s'agit de conserver une « assiette » parfaitement horizontale, de couper peu à peu le régime et d'atterrir sous le couvert du silencieux moteur. Cette première phase de votre mission est réellement une partie de patience et de courage. L'emploi simultané du joystick et du clavier nécessite de longs vols d'entraînement et l'on aura tout intérêt à conserver auprès de soi un vaillant copilote... L'appareil vient cependant d'atterrir au milieu d'une forêt, point de départ de votre principale mission ! Et c'est là la surprise : le pilotage laisse en effet place à l'aven -ture/action, stratégie pure de l'espionnage industriel ! Vous voici muni de divers objets, tels un appareil photo, de faux papiers, un pulvérisateur de gaz, quelques grenades, une charge de dynamite et un détecteur de mine... Cet équipement vous permet de sélectionner seulement un objet à la fois et c'est le détecteur de mine qui sera tout d'abord utile pour atteindre sans encombre les clôtures de la base. Les décors sont très nombreux et les différents bâtiments s'étalent sur plusieurs écrans de jeu. Après les sueurs froides de votre trajet en hélicoptère, c'est l'angoisse qui vous serre la gorge. Votre mission consiste en effet à découvrir d'importants documents, à les photographier pour détruire par la suite le complexe... Tandis que vous franchissez la limite de la base, un premier garde vous arrête. Cette scène va en fait se répéter tout au long de votre mission. Montrer ses papiers est alors la meilleure façon de passer outre l'obstacle, pourvu que le garde ne s'aperçoive pas qu'ils sont faux... La stratégie varie donc selon l'humeur de vos adversaires. Il faudra parfois endormir un garde d'un coup de pulvérisateur (ce dernier oubliera par la suite qu'il vous a vu et ne donnera pas, par conséquent, l'alarme !) ou lancer une grenade pour endormir plusieurs adversaires. Vous n'avez à votre disposition que dix minutes en temps réel pour mener à bien la mission. Un temps bien court puisqu'il existe une dizaine de bâtiments à visiter, chacun d'eux totalisant environ une quinzaine de pièces ! Pour découvrir les clefs et cartes magnétiques, fouillez partout. Etagères, bibliothèques et tiroirs. Jimbo-Baby trouve parfois de nouvelles grenades qui sont automatiquement stockées dans ses poches. Mais si, par malheur, il devait fuir devant un garde sans l'endormir ou montrer ses papiers, l'alarme serait automatiquement donnée. Il arrive bien souvent que l'on soit ainsi poursuivi par une troupe de gardes. L'animation reste heureusement précise et permet de « slalomer » entre ceux-ci pour atteindre un nouveau bâtiment et, peut-être, désactiver l'alarme ou trouver un uniforme qui vous assure l'incognito ! Infiltrator est d'autant plus passionnant qu'il associe action et stratégie, pilotage et aventure. Les graphismes et animations contribuent de même à renforcer l'ambiance du jeu. La diversité des tableaux et des situations permet d'élaborer diverses stratégies, de rattraper une situation désespérée, bref, de faire jouer à plein les réelles capacités intellectuelles de l'espion qui tient le joystick. Et si vous restez toujours seul face à l'ennemi, nous vous conseillons de compter sur l'aide de quelques amis. Le programme est en effet en mode « pause » dès que l'on demande l'inventaire. Il est alors très précieux d'élaborer à plusieurs votre prochaine attaque, avant de regagner la base, et par là même, l'estime de vos supérieurs ! O.H. , TILT n°38 , Janvier 1987 |
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Page créée en 355 millisecondes et consultée 4947 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |