On se le disait : après Big Band, jusqu'où s'arrêteront «les petits jeunes » de Softhawk? Maintenant, on sait Ils ne s'arrêteront jamais.
L'histoire d'Incantation est en fait une énigme à résoudre. Vous vous appelez comme vous voulez (ah ben oui, vous entrez votre nom en début de partie), vous faites le métier que vous voulez (ah ben oui, vous avez le choix entre journaliste, escroc (?) et antiquaire), du moment que vous découvrez ce qui se passe sur cette maudite île de Shar Breiz (je vous l'avais pas dit ? C'est là-bas que çà se passe), hein, le reste... Bon. Suivant le métier que vous avez chosi, vous avez différentes raisons d'aller sur cette fameuse île. Toujours est-il que monsieur Minotier, richissime milliardaire et propriétaire de l'île, y passe ses vacances, et que, comme de bien entendu, de surprenants et terribles événements ont attendu que vous soyez présent pour se manifester, et vous plonger, vous et vos hôtes, dans un univers mystérieux et inquiétant. Prenant votre courage à deux mains et votre arme dans l'autre, il faudra garder toute votre lucidité pour affronter les forces du mal, avant qu'elles ne parviennent à votre propre destruction. C'est gai Et non pas gay. Pour le reste de l'histoire, débrouillez-vous, vous devriez maintenant être assez grands pour ne plus vous faire chaperonner sans cesse par le petit père Schreiber, hein? L'écran de jeu est divisé en sept fenêtres, dont la plus grande est entièrement dédiée au graphisme, qui n'est d'ailleurs pas mauvais du tout. Une plus petite, située juste à droite de la première, est occupée par des menus déroulants, qui permettent de progresser dans le jeu, nous y reviendrons. Les autres sont là uniquement pour donner quelques informations au joueur, comme par exemple son niveau mental (à surveiller !), la présence de personnages, etc. Les menus déroulants, donc. Aucun doute, la fenêtre les contenant est trois fois trop petite. Dès qu'il y a trop d'actions possibles à effectuer, il faut la faire défiler pendant trois heures, ce qui n'est pas des plus agréables. Heureusement, ils sont évolutifs. Kesako, évolutifs ? C'est très simple : je suis dans la salle de bain, je suis de constitution normale, ça va de soi). Donc, l'assiette n'apparaît pas dans les menus déroulant. Je vous l'avais dit, que c'était très simple. Incantation n'est certes pas LE logiciel de l'année, non plus de la décennie, ni même du siècle, et encore moins du millénaire. Pour ce qui est de l'éternité, repassez dans quelque temps. Il ravira toutefois tous ceux pour qui la Bretagne et encore un pays de mythes et de légendes (alors qu'il n'en est rien, c'est un pays de bretons). Stéphane Schreiber , Amstrad Magazine n°29 |