Aventure HAN D'ISLANDE
Dans ce nouveau jeu d'aventures, Loriciels a mis le paquet : les graphismes sont vraiment beaux mais c'est surtout par la qualité du scénario que Han d'Isfand se singularise des étemelles "Tolkïenades" et autres questes "dragonesques"» Il faut dire que le chaton s'est adjoint un collaborateur performant s'il en est : Victor Hugo soit même ! A quand "la légende des siècles" en trente-deux disquettes ? C'était pendant f l'horreur d'une profonde nuit, je marchai dans la campagne Norvégienne repensant aux aventures que j'avais déjà vécues depuis le début de la partie. Tout avait commencé dans la bonne ville de Drontheim que ma position de privilégié (je suis le fils du vice-roi Ordener Guldenlew) m'avait jusqu'alors permis d'appréhender dans ce qu'elle avait de plus mondain. Je vivais donc dans la quiétude, m'ap-prétant à convoler en justes noces avec la fille du chevalier d'Ahlefeld. Seules mes visites au port, d'où l'on pouvait voir se dresser dans le lointain, là sinistre forteresse de Munc-kolm, me laissaient entrevoir qu'une vie pleine d'aventures m'attendait en dehors de notre fière citée frileusement lovée en ses remparts. La géole ancienne Tout changea le jour où je pénétrai dans les géoles de Munckolm afin de visiter un prisonnier. Ce dernier me supplia de lui venir en aide en retrouvant un certain Dispolsen, qui, disait-il tenait en sa possession des documents capitaux puisque prouvant son innocence. J'acceptai sansdêiai et parti à la recherche du sauveur... Ô Thanos embaume (mon beau sapin) Après avoir visité différents endroits, fort bien mis à l'écran et épaulé par un scrolling à chacun des déplacements latéraux, j'échouai finalement à la morgue où je retrouvai Dispolsen aussi raide et pâle qu'un hareng dans la saumure ! Les fameux documents avaient disparu, probablement volés par son agresseur, un flèfé coquin répondant au sobriquet de Han d'Islande. Ce fut pour moi l'occasion de rencontrer le gardien de la morgue, Spiagudry, un pauvre bougre que quelques espèces sonnantes et trébuchantes eurent tôt fait de convaincre de me conduire à la grotte où se cachait Han. Epilogue Je pourrais continuer ainsi et vous décrire les merveilleux paysages Scandinaves que l'on traverse en se rendant à Vygla par la route de Skongen (vous tournez après Drontheim et c'est tout droit en traversant l'Ordals par le pont de Hau-broen : Vous ne pouvez pas vous tromper). Je pourrais de plus vanter les doux frissons que l'on ressent à l'audition d'un rire aussi diabolique que digitalisé, juste avant de sortir de la tour du géant en courant. Je pourrais aussi vous dire que les déplacements se font au moyen des flèches du clavier et que certains mots usuels peuvent être trouvés en utilisant les touches de fonction, le reste du dialogue se faisant en langage courant. Fin Abusant de votre patience je pourrais également lâcher que le seul défaut que j'ai trouvé à ce jeu concerne la musique entendue pendant le chargement du soft : le Canon de Pachelbel, et qu'il est bien regrettable que Loriciels n'ait pas préféré un morceau de Grieg, moins connu, mais plus Norvégien. -Comme vous le voyez, un tout petit défaut, mineur quoi-... Cyrille Baron , AMMAG n°31 |