★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ FUGITIF (c) LANKHOR ★ |
A100% | TILT |
La société Lankhor propose pour la trois mille deux centième fois un jeu d'aventure... Comme le veut la règle d'or des éditeurs de la galaxie Orion, ce jeu doit apporter un « plus» non négligeable pour le distinguer de ses petits frères. Et le « plus » fut.Quelque part au fin fond des galaxies, le système Orlano II. Composé de quatre planètes, cet ensemble ne figure sur aucune des cartes spatiale de l'époque. Un lieu maudit? La fin de l'univers? Peu importe. Vu l'isolement de ce système, les dirigeants de la fondation l'ont transformé en un bagne des plus terrifiants que l'on puisse imaginer. Les plus grands délinquants sont transférés sur Orlano II. La plupart d'entre eux ne résisteront ni à la cruauté des habitants ni aux conditions de vie. Parmi eux, Xocann : une grosse tête qui ne vie que de haine. Dans l'espoir de prendre sa revanche, il attend patiemment son heure... DES HOMMES UNE HISTOIRE Quelques années plus tôt vivaient deux amis appartenant au service de la fondation. Les inséparables, comme ils disaient... Vient ensuite la belle Orphédia. Vous êtes bien placé pour savoir qu'une belle fille entre deux mecs fera tôt ou tard pencher la balance du mauvais côté (si vous n'êtes pas encore au courant, patientez: cela ne saurait tarder). Ce fut en effet assez rapide. Elle tomba amoureuse de Bludfleld et l'autre fit connaissance de longues nuits de déprime. Il ne supportait plus la vue de ce couple et, assoiffé de sang, mit un terme aux jours de la belle et de son amant Triste histoire, me direz-vous... Mais sachez que le bon Bludfield survécut tant bien que mal à ses blessures et fit arrêter son ex -camarade pour l'envoyer finir ses jours derrière les barreaux. Son nom: Xocann... POUR QUELQUES DOLLARS Je vous épargne tout le mélodrame décrit autour de cette histoire (vous en serez ainsi plus riche). Une belle notice est là pour ça. Ce qu'il faut noter, c'est que le héros (vous) doit retrouver Xocann pour le remettre là d'où il n'aurait jamais dû bouger. Pour cela, vous êtes parachuté sur une planète supposée être le refuge de votre ex-collaborateur et ami. Il faudra, dans un premier temps, vous munir d'ustensiles qui vous seront d'une grande utilité plus tard. Ça va d'un chalumeau ou d'une carte magnétique à des photographies. Elle se fera un grand plaisir de vous renseigner sur les activités de Xocann et vous donnera une photo ainsi qu'un message cacheté à l'attention d'un de ses amis. DES ICONES, TOUJOURS DES ICONES Le principe du jeu est assez original (du moins sur nos machines). Vous visualisez une page écran vous montrant l'endroit précis où vous vous situez dans l'aventure. En appuyant sur la barre d'espace, l'image laisse sa place à une autre page remplie d'icônes en tout genre. Vous avez alors le choix entre revoir la page écran, accéder au menu de sauvegarde ou utiliser les commandes du jeu. L'ensemble se déroule en deux phases. Vous choisissez une icône représentant l'action (examiner, prendre, poser... une bonne vingtaine dans l'ensemble) ; vient ensuite une seconde page d'icônes représentant les divers objets du jeu (une porte, le sol, un placard...). Sachez que cette deuxième série peut être rallongée par d'autres icones en fonction de votre évolution dans le jeu: L'idée de base est bien pensée. Par contre, en jouant (que dis-je: en jonglant...) avec ces différents tableaux, on perd assez facilement le nord, pour ne pas dire... patience ! DES GRAPHISMES TRES FORTS EN COULEUR Il y a quelque temps, on vous parlait de Fugitif dans les pages « actu » de votre journal. La première chose qui nous avait frappés, c'était la qualité des dessins de ce jeu; Qui plus est, des dessins en « MODE 1 » de votre CPC (logiquement quatre couleurs par page), mais possédant tout de même une bonne douzaine de couleurs jusqu'à seize). Comme cela se fesse? Graphisme: de belles pages avec la finesse du "MODE 1" et les couleurs du "MODE 0" : la totale ... Poum, A100% n°35 mars91, p20-21 |
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Page créée en 565 millisecondes et consultée 6040 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |