| ★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ FONCTIONS NUMERIQUES ET GÉOMÉTRIE PLANE (c) PILAT INFORMATIQUE EDUCATIVE ★ |
| MICROMAG |
FONCTIONS NUMÉRIQUES ET GÉOMÉTRIE PLANEJean Cérien est l'un de ces nombreux lycéens qui font rimer mathématiques avec antipathique. Par une nuit de pleine lune, une fée nommée Pilat Informatique Educative lui confia deux logiciels : Fonctions numériques et Géométrie plane. Etait-ce la fin de longues années de calvaire et de zéros pointés ? Après des rêves peuplés de 20/20 et de félicitations du jury, Jean se réveilla, avec une seule idée en tête, tester sans tarder les bienfaits de ces logiciels. Il se précipita vers son CPC 6128 préféré, inséra la disquette CP/M puis il la remplaça d'une main tremblante parcelle de Fonctions numériques. « Jetons un coup d'œil sur le manuel afin de savoir de quoi il en retourne », marmonne-t-il. Il apprend ainsi que le logiciel permet de développer des produitsdugenre(2*x 2+3) * (3-x+5) ou d„es puissances entières (x+3)^5 , d'effectuer des calculs numériques, de dériver des fonctions et de calculer leurs développements limités. Sidéré en découvrant qu'il est aussi possible de tracer les courbes des fonctions et de les sortir sur imprimante !, il décide alors de passer à la pratique. Brouillon Après avoir survolé le menu, il entre la fonction à étudier, ce qui est relativement aisé car les principaux symboles mathématiques sont disponibles. Jean choisit d'étudier la fonction Racine carrée: il s'attelle au calcul d'une dérivée. son développement limité en 1 et la valeur en différents points. Mais son sourire s'efface rapidement, car si les résultats sont justes, la présentation est peu claire ! Les résultats s'affichent en effet sans passage de lignes, certains finissant même écrasés par une demande de données. Agacé, Jean tente de piéger le programme en lui demandant la valeur de la fonction en-3. point où elle n'est pas définie, prouvant par là même qu'il est loin d'être un cancre ; le programme affiche 0 comme résultat ! Trois heures de colle ! Distrait par cette erreur grossière, il tape « c » par inadvertance au lieu de la valeur numérique réclamée : le programme, outré par tant de désinvolture, cale. De Charybde Légèrement déprimé, il lance le programme Courbe qui, aux dires de la fée Pilat, trace neuf fonctions enchanteresses sur un même écran. Trois types de représentation sont disponibles : — classique (y=f(x)). L'entrée des données paraît fastidieuse et le résultat bien décevant car les axes ne sont pas gradués et les courbes apparaissent tracées de la même couleur. Difficiledes'y retrouver ! Lorsque Jean montra le logiciel à l'un de ses copains, celui-ci lui conseilla Traceur, un programme paru dans Am-Mag n° 35. Lueur d'espoir Notre héros hésita. Devait-il jeter Géométrie Plane à la poubelle sans l'avoir essayé ? Il lança courageusement le programme et fut subjugué : menus déroulants, joystick transformé en souris par un coup de baguette magique. Difficile de croire que c'était la même maison qui avait développé les deux produits ! Et pourtant... Géométrie Plane permet de réaliser des figures en deux dimensions et de leur faire subirdes transformations. Les outils de base sont des points, des droites et des cercles très simples à définir. Pour tracer un point, il suffit de le placer avec l'aide du joystick ou d'indiquer ses coordonnées. Les droites et les cercles peuvent êtres définies à partir de points ou de droites (parallèles, perpendiculaires, tangentes...). De nombreuses constructions de bases sont disponibles (milieu, barycentre. intersection, vecteur, angle); il est possible d'en définir d'autres. La fonction Répéter déplace une droite ou un cercle vers l'un des points d'une construction géométrique afin d'étudier l'ensemble obtenu. Un second programmemet à votre disposition des transformations (translation, homothétie, rotation, etc.) et des figures (triangles, carrés..) permettant de réaliser de superbes dessins que l'on peut sortir sur imprimante. La perfection n'est pas de ce monde « Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément ». La lecture du manuel n'est pas des plus aisées et notre pauvre lycéen consomma beaucoup d'aspirine avant de maîtriser partiellement le logiciel. Un détail ne cessa de l'agacer, il n'était pas possible de choisir le nom des points que l'on trace ce qui ne facilite guère la construction d'une figure tirée d'un problème géométrique (le milieu de ,B s'appellera C et non pas I, le barycentre ne sera pas G). Notre héros n'améliora pas sa moyenne en maths. Il offrit Fonctions numériques à l'un de ses ennemis qui possédait un PCW car les programmes, écrits en Turbo et compilés, fonctionnent aussi sur cette machine. Son aversion pour les maths ne l'empêcha ce-pendant pas de développer sa passion pour l'informatique. Il est devenu graphiste. Dominique Poulain, Micromag n°1 |
|  |
|
Page créée en 296 millisecondes et consultée 468 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
