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Si l'on vous dit : "Titus ?" ou "Erebus ?", il y a de fortes probabilités pour que vous ne connaissiez ni l'un ni l'autre. Et pourtant mon premier, nouvelle société d'édition de logiciels, produit mon second, un logiciel d'aventure intéressant. D'ordinaire, bien que cela ne soit pas une règle absolue, un premier logiciel s'effectue toujours un peu par tâtonnement. Pré-version, version 1.2, version 2.6, jaquette provisoire et tutti quanti... Normal. Mais là, surprise, il s'agit bel et bien d'un produit fini, livré luxueusement en boîtier cartonné avec superbe notice et en version définitive. Alors pas d'hésitation, on plonge dans cette nouvelle aventure.Un scénario de circonstance... En cette période de froid, de glaciation et de neige arrive un logiciel dont l'action se déroule... sur la banquise. Du moins au départ, histoire de ne pas être trop "dépaysé" !
Une histoire originale Soupçonnant quelque machination, je me mis à marcher sur la banquise. Aux dernières nouvelles, ma position était .proche de la seule "habitation" de la contrée : la cabane du vieux Shack-leton. Mon premier but fut de ne pas mourir de froid et, peu équipé pour une telle promenade, je commençai à rechercher la fameuse cabane. Pourquoi étais-je si seul ? OÙ étaient donc passés tous les manchots ? La réponse ne me vint que plus tard, après de nombreuses tentatives pour retrouver mon chemin. Car pour se sortir de la banquise, du froid et tenter de déjouer un complot visant à dépeupler l'Antarctique, mieux vaut faire vite, sans confondre vitesse et précipitation... Et c'est ainsi que, mort de froid plusieurs fois de suite, je me décidai à en revenir aux bonnes vieilles méthodes : feuille de papier, carte et crayon bien affûté. Erebus est original. Par son scénario, certes, qui évite les poncifs de la planète isolée et inhospitalière. De plus, le jeu, tout en n'étant pas une véritable aventure/arcade, est contrôlé par joystick (également souris et touches directionnelles). Pas de longues phrases à entrer au clavier, un prompt déplacement vaut parfois mieux qu'un long discours. Pour vous déplacer dans les nombreux lieux que compte cette aventure, il suffit de pointer une flèche sur les icônes ou objets intéressants. Le procédé est agréable quoiqu'il demande au départ une certaine dextérité (et rapidité) dans le maniement du joystick. Vous voulez aller dans une direction ? Pointez cette direction sur l'une des branches de la rose des vents. Vous trouvez un pardessus pour vous protéger du froid ? Pointez dessus la flèche et validez votre décision. Simple mais terriblement efficace. Un logiciel très graphique Erebus est une aventure graphique et mérite bien son appellation. Les écrans sont très réussis, très beaux et colorés, quoique l'on puisse - mais il ne s'agit là que d'un avis très personnel - leur reprocher d'être un peu trop petits, occupant le tiers central de l'écran de jeu. Ce dernier comporte en sa partie supérieure le titre du logiciel plus un indicateur et, dans sa partie inférieure, la rose des vents (pour vos déplacements), trois fenêtres pour visualiser les objets ramassés et un indicateur de coordonnées Longitude/Latitude. On peut lui reprocher une trop grande persistance d'une même image : perdu sur la banquise, on peut cliquer sur des directions très différentes tout en restant avec la même vue. Détail mineur, me direz-vous, puisque rien ne ressemble plus à un morceau de banquise qu'un autre bout de banquise... Ceci étant dit, cela réserve de la place pour des images plus diversifiées lors des voyages dans d'autres parties du monde. Et l'ensemble est très réussi. Des premières armes réussies Erebus, premier logiciel de la société Titus, est donc une belle réussite. L'intrigue est originale, l'intérêt du jeu bien entretenu. Le graphisme soigné est très agréable. La conception et la réalisation sont nettes, sans bavure. Tout est propre, bien "léché", fignolé jusqu'à l'emballage et la présentation (boîtier, mode d'emploi...). Ce premier logiciel de Titus nous a donc agréablement surpris et trouve naturellement sa place sur le marché de l'édition professionnelle et des jeux d'aventure sur lesquels il faut compter. FPN, AMSTRAD MAGAZINE n°20 (Mars 1987) |
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Page créée en 281 millisecondes et consultée 5339 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |