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ESCALE ROMAINERien n'est plus difficile pour les gends de mer qu'un reconversion. Lorsque l'on a passé une grande partie de sa vie sur les mers du globe, un travail à terre correspond presque toujours au bagne. Malgré tout, certains arrivent à trouver une profession pour laquelle ils peuvent se passionner. Mais oublient-ils pour autant les Açores, leur premier passage de la ligne ou le rythme du quart ? Pendant près de dix ans, Philippe Darmagnac, fut marin professionnel. Moniteur de voile, patron de "bateaux charters" ou équipier sur des voiliers de course, c'était sa vie huit mois par an. La dure crise qui touche le milieu naval l'oblige un jour à poser le sac à terre pour une longue escale. Forcé à la reconversion, il choisit de suivre un stage d'analyste programmeur de gestion, plus par intérêt alimentaire que par passion. La formation comporte un stage en entreprise, que Philippe effectue au sein d'une jeune société qui commence à se faire un nom : Loriciels. Cette dernière cherche de plus un permanent, elle embauchera, sa formation terminée, Philippe. Celui-ci développera un premier logiciel, "Challenge One", qui traitera, bien sûr, de bateaux. A partir de ce moment, il commencera véritablement à aimer sa nouvelle profession, peut-être en raison de la rigueur qu'elle demande et qui est proche de celle imposée par la navigation. Amateur de jeux de stratégie, il nous propose aujourd'hui "Empire", une très belle réalisation qui a demandé six mois de travail, entre la conception et l'achèvement du programme. Maître du monde Dans Empire, vous êtes le César d'une des neufs provinces. Le jeu se déroule en périodes (saisons) qui ont chacunes trois phases. Au début du jeu des vivres vous sont attribuées, une troupe, une infrastructure agricole et industrielle, trois consuls, des armes, des chevaux. Vous choisissez votre région d'implantation. Chacune d'elle possédant un relief : plaines, collines, montagnes. Les joueurs, de 1 à 4, pouvant ensuite conquérir d'autres provinces. Les différentes phases du jeu sont : le "Bilan", qui vous permet d'avoir un panorama de votre situation économique. Vous pourrez contrôler les richesses disponibles dans la cité impériale. La capacité de production de vos moulins, forges ou écuries ; le nombre de soldats, chevaux, armes et catapultes en votre possession. Il ne faudra pas négliger le moral de vos sujets, ainsi que la démographie. Il faut être capable de nourrir tout le monde, car la famine peut détruire ce que vous avez eu du mal à constituer. Ce qui serait une négligeance impardonnable. La seconde phase se nomme "Consul". Vos trois consuls s'occupent de l'agriculture, de l'élevage et de l'industrie. C'est à vous de leurs donner les moyens d'être efficaces dans leurs domaines. Ils vous fourniront en vivres, chevaux pour le transport et la troupe, métal pour les armes légères et catapultes. Enfin la phase "César" vous apportera la puissance. Cette partie du jeu fait de vous un diplomate et un chef de guerre. Vous pourrez traiter des alliances avec un autre joueur, en les respectant ou non, à moins que vous ne choisissiez la neutralité. Mais aussi annexer des provinces, en fortifier la place et gérer la garnison. Lancer des expéditions contre une autre cité ou défendre la vôtre. Décider de la construction d'armements lourds (catapultes). Par ces quelques explications, le jeu peut vous sembler des plus compliqués, mais la bonne réalisation du programme et une documentation relativement claire le rendent d'un abord facile. Et puis, n'est pas César qui veut ! Un logiciel longue durée Les qualités graphiques du logiciel sont passables. Il ne faut pas vous attendre à de belles couleurs avec des animations superbes, vous seriez déçus. Empire est à la fois un jeu de stratégie, de simulation économique et de géopolitique. Une partie peut durer quelques heures, plusieurs jours ou des semaines, suivant la force des joueurs. Les parties en cours sont sauvegardables. Si Philippe Dar-magnac s'est fixé pour intention de créer un logiciel qui ne se jette pas après usage, il a certainement réussi. Pour notre part si nous devons attribuer une note, nous donnerons pour l'ensemble un 8 ½ sur 10. Ph. Lamigeon , Amstrad Magzine n°4 p42 |
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Page créée en 047 millisecondes et consultée 5970 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
