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Il était une fois...
... dans des temps très anciens, un royaume calme et tranquille gouverné par un bon roi. Le roi Aethelred, car c'est bien de lui dont il s'agit, régnait en paix et coulait des jours paisibles au milieu de ses innombrables trésors. Ses richesses étaient enviées de tous les royaumes alentour. Mais le bon roi Aethelred aurait volontiers abandonné toutes ses merveilles pour ne pas perdre sa fille bien-aimée, la princesse Daphnée. Car il l'aimait, sa fille ! Son enfant unique ! Daphnée était la princesse la plus belle du monde magique et aussi la plus sollicitée par les chevaliers et les princes. Tous voulaient l'épouser et déposaient à ses pieds les plus merveilleux bijoux qu'une princesse puisse désirer. Mais Daphnée ne s'en souciait guère ! Son Cœur était à Dirk le Téméraire, le Chevalier le plus courageux du royaume et le plus apprécié du roi. Un beau jour, Singe, le Méchant Dragon qui régnait sur des terres obscures, kidnappa la belle Daphnée puis l'enferma dans une boule de cristal, au fond de son plus sinistre donjon. Le bon roi Aethelred ainsi que son bon peuple sombrèrent dans le désespoir. C'est alors que Dirk le Téméraire jura à son roi qu'il irait au château du méchant Dragon et reviendrait avec sa fille bien aimée. Ou ne reviendrait jamais ! Le dragon est très, très fort ! Pour arriver jusqu'à la princesse Daphnée, Dirk doit traverser une dizaine de lieux qui sont autant d'embûches. Vous avez, pour commencer, cinq vies et, chaque fois que vous réussissez un tableau, vous obtenez des vies supplémentaires. Le premier écran représente des rampes couvertes de glace ensorcelée occupées par des créatures "Hurlu-berlues". Il faut sauter d'une rampe à l'autre et tuer les sales bêtes au passage. Vous aurez l'occasion de recommencer ce tableau un certain nombre de fois avant de pouvoir découvrir les suivants ! Car seul un entraînement intensif vous permettra de venir à bout d'un obstacle. En résumé, c'est pas de la tarte ! Ça se complique encore quand on sait que le joystick ne suffit pas pour diriger le bonhomme et qu'il faut utiliser la barre d'espacement pour sauter. Les autres tableaux nous emmènent dans les "couloirs aux crânes", la "salle d'armes", "le damier mortel", "la salle aux tentacules" pour finir avec la mise à mort du dragon. Le seul moyen de parvenir au tableau final est de progresser petit à petit. A chaque nouveau tableau, il vous faudra découvrir la méthode à employer et ne pas vous planter trop souvent pour éviter de retourner à la case départ ! Dur ! dur ! Un graphisme magnifique Tout commence à la page de présentation : un château de conte de fées sur fond de ciel fantastique. Dans le bas de l'écran défile un texte de manière parfaitement continue en caractères redéfinis. Le tout accompagné d'une musique originale, très bien programmée. Le graphisme du premier tableau n'est pas le plus beau, loin de là ! Mais vous aurez la chance de voir une petite animation très bien réalisée, à chaque vie nouvelle. Le dos à la porte du château, Dirk, le héros, se transforme en squelette puis les os dégringolent pour former un petit tas marrant, par terre. Ensuite, commence la recomposition du nouveau personnage. Le tas d'os se reconstruit et notre héros est fin prêt pour affronter les embûches du Dragon. DRA-GON'S LAIR est un jeu d'arcade avant tout, très bien réalisé, qui conviendra parfaitement aux amateurs. Seuls ceux qui ont horreur de mourir vingt fois par tableau peuvent se dispenser d'ajouter ce beau jeu à leur logithèque. Patrick Yoann, AMSTRAD MAGAZINE n°21 |
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