Nunchakus, poignards et coups de pied dans la figure : les deux voyous cogneurs débarquent sur CPC. Ça castagne sec au Nord du Rio Grande !
Konami n'est pas le seul à modifier le titre de ses hits d'arcade en les adaptant sur console. Ainsi, Dragon Ninja est devenu Bad Dudes lors de son passage sur CPC... Mais pour le reste, c'est toujours le même jeu : violent et pas intellectuel pour un sou. Oh yeah ça va chauffer ! BAD DUDES CONTRE NINJAS L'heure est grave : le président des Etats-Unis himself a été kidnappé par une redoutable organisation de terroristes : les Dragons Ninjas (qui a dit : « qu'ils le gardent » ?). Impossible de céder à leurs revendications : il faut donc envoyer un commando. Heureusement, le F.B.l. a déniché deux voyous spécialisés dans les arts martiaux ; les seuls mecs assez fous pour affronter une armée de ninjas à mains nues. Ces petites frappes deviennent l'espoir de la nation et c'est vous, bien sûr, qui les incarnez. La tâche ne sera pas facile : des hordes de karatékas ninjas ont envahi la ville et elles vous tombent sur le dos dès le début du jeu. Les ninjas bleus ne sont pas trop dangereux : ils n'ont pas d'arme et vous pouvez les étendre assez facilement. Le seul problème est qu'ils attaquent souvent en groupe... Les ninjas gris sont plus redoutables. Ils se mettent hors de portée de vos coups, balancent des shurikens et jonchent le sol de pointes acérées sur lesquelles il vaut mieux éviter de marcher. Comme si ça ne suffisait pas, un gros balèze armé d'un bâton se promène par moment : je vous conseille de l'éviter. Pour corser le tout, des chiens vous sautent à la gorge. Les Dudes ne sont pas vraiment les amis des bêtes.., IL FAIT BEAU, PROMENONS-NOUS C'est dans ce contexte charmant et convivial qu'il faudra traverser la ville : le périple ne sera pas de tout repos... Dans les ruelles, sur un énorme camion en mouvement, dans les égouts ou dans le parc, la lutte est sans merci. Le terrain est divisé en deux plans, tout comme dans Shinobî, et un simple saut suffit pour passer d'un plan à l'autre. A la fin de chaque niveau, évidemment, un gros monstre tente de vous barrer la route : lutteur cracheur de feu ou petit nabot armé de griffes (coucou les X-Men !), ils sont très réussis. Vous devrez à chaque fois trouver la tactique idéale pour les détruire. A l'issue de votre parcours, vous tomberez sur le big boss s'apprêtant à prendre la fuite en hélico avec le président dans ses bagages. OU SONT PASSEES MES DENTS ? Mais avant d'en arriver là, il vous-aura fallu latter sec ! Selon la distance de leurs adversaires, Blade et Striker (ce sont leurs noms) envoient les atémis ou les coups de pied sautés chers à tous les karatékas. Contre certains ennemis, ils disposent également de l'attaque au ras du sol. Mais le plus sympa reste le coup de pied tournoyant : spectaculaire ! Je ne sais pas si on peut faire ça dans la réalité, mais qu'est-ce que c'est bien ! Nos bons voyous ont aussi la possibilité de ramasser les armes lâchées par leurs adversaires, ainsi que des bouteilles de Coca qui leurs redonnent des points de vie (ça va plaire à Crevette, ça !). NOT BAD (DUDES) Grâce à sa superbe réalisation et à la possibilité de jouer simultanément à deux, le jeu de café dont est tiré ce soft avait connu un sacré succès. L'adaptation a été correctement faite ; malgré une animation un peu saccadée, les très beaux graphismes et les bonnes musiques permettent de retrouver en grande partie les sensations de l'arcade. Malheureusement, on perd ici l'option du jeu simultané. Comme dans Double Dragon I, il faudra donc s'y coller à tour de rôle : c'est dommage car c'est un élément essentiel pour ce type de soft, Double Dragon II, qui offre cette possibilité et qui incorpore des éléments de jeux de plate-forme, reste donc à ce jour notre jeu de baston médaille d'or sur la CPC... Mais une médaille d'argent, ce n'est tout de même pas nul ! Bad Dudes est un bon jeu : les amateurs de beat them up qui ont fini Double Dragon II l'apprécieront à coup sûr... Et en avant pour une nouvelle séance de plaies et de bosses ! Iggy, buterait bien un ninja avant d'aller se coucher Andrew Deakin qui à codé Operation Wolf sur CPC
| Jon Dunn ( musique et bruitages ) et Steve Wahid sur la borne d'arcade d'Operation Thunderbolt
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