| ★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ DESOLATOR: HALLS OF KYROS (c) USGOLD ★ |
| CPC Revue | MICRONEWS | A100% |
Le grand satan Kairos, cousin germain de Lucifer, après avoir envoyé Miss X répandre stupre et lucre sur la Terre, a enlevé une ribambelle d'adorables gamins et les a enfermés dans son château, perdu au fin fond de l'enfer. Mais, comme dans toute bonne aventure qui se respecte, les forces du mal de Kairos auront fort à faire avec le héros svelte et blond, Mac, prêt à tout pour libérer les malheureux otages emprisonnés derrière d'étranges miroirs par le Jihad satanique.Dieu, que le château du vilain diable Kairos est grand : des dizaines de salles, de jardins (d'ailleurs superbement entretenus par les esclaves des enfers), et d'immenses escaliers. Mais dans ce décor de rêve, Mac aura bien du mal à éviter tous les pièges qui lui sont réservés.
SUS AUX ACOLYTES Après une page écran au graphisme remarquable, Mac, sans perdre de temps, se lance à l'attaque. Ses ennemis sont nombreux et aguerris. Tout au long de son chemin, des acolytes (comme les appelle bizarrement la notice du jeu !?) lui tournent autour, comme des moustiques affamés, pour lui dérober son énergie et l'empêcher de libérer les enfants. Trois cents points de vie en moins à chaque fois, ça fait mal. Mais tout dangereux qu'ils soient, ces acolytes ne cachent pas longtemps leur jeu ; il suffit en fait de tenir compte de la linéarité de leur parcours, ou, pour ceux qui préfèrent la barbarie au civisme, de les chasser comme des mouches, en leur donnant des coups de poing dans la figure ou en leur ravalant la façade à l'aide d'un boomerang parfois disponible. Boum ! Pim ! Attention, rien ne sert d'essayer de les détruire tous, car ils se reforment ad libitum. Parmi les autres sbires de Kairos, on trouve une sorte de créature des marais, orange et difforme, spécialiste du tir de boules de feu sur héros désarmé (cent points de vie en moins pour Mac), et d'horribles têtes de femmes sans corps, séparant les différents étages du château. UN SEUL BUT, LES OTAGES ! Eh oui, Mac, ne t'égare pas en chemin, les coins du château dont on ne sort plus sont traîtres, et nombreuses sont les salles qui ne mènent qu'à la mort et à l'oubli. Alors, cours, dévale les escaliers et évite au maximum l'ennemi, profite de tes facilités de mouvement. Tu peux même te déplacer en diagonale, et, SURTOUT, exécuter des sauts périlleux qui feraient frémir Bruce Lee d'envie. Ces sauts périlleux sont d'ailleurs indispensables pour passer certaines zones minées du quatrième niveau, alors, entraînement, Mac. Mais n'oublie pas que le but de toutes ces opérations est la libération des otages. Surtout que neuf otages récupérés donnent un Power Up, sorte de superforce qui te transformera en Machoman invincible !
LES LOIS DE LA PERSPECTIVE Vous l'aurez compris, Desolator - Halls of Kairos est un superjeu d'arcade, facile d'accès, réservant d'agréables surprises, avec un système de labyrinthe qui permet de ne pas se lasser. Efficace, à défaut d'être original (on pense à Gauntlet pour les salles bourrées de pièges, à Chop Lifter pour la libération d'otages et à Ikari Warriors pour les basions perpétuelles). Le principal défaut vient en fait des perspectives. Le graphiste aurait-il trop forcé sur la bouteille pour défier ainsi les lois de la perspective ? Matt MURDOCK , A100% n°6 - Juillet-Aout 1988 - p73 |
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Page créée en 068 millisecondes et consultée 3784 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
