★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ CYBOR (c) SOFTHAWK ★ |
A100% |
POUR UNE BRIQUE T'AS Un jeu original avec un robot, diable ! voilà qui serait surprenant. Eh bien, je ne suis pas surpris, non que j'aie un ressentiment spécial envers les robots, mais, comprenez-vous, ce ne sont que des machines. Alors voilà, si je devais personnellement moi-même au niveau de mon vécu être un tas de ferraille, j'aimerais bien avoir un fond d'intelligence artificielle. PFOING !!! Me voilà exaucé, je suis un petit robot, en plus je le pense et réciproquement et visser par là. L'Ordi-central XB024 et des breloques me demande de détruire la pile thermonucléaire Raz et sans attendre la marée. Ah t'es dur !!! C'est toujours les mêmes qui vont au casse-pipe. Enfin, quand faut y'aller, faut y'aller. Je demande à bobonne de me préparer une petite Thermos d'huile bien chaude, car "dehors tu vas avoir si froid" , comme dit Tino rossignol milanais. Un paquet de boulons grillés, en cas de petit creux, dans la poche, je suis prêt à accomplir ma mission. JE METS LES BOUTS Ou plutôt je mets les gaz. ZUIP ! d'un petit coup de joystick vers le haut je soulève ma carcasse du plancher des vaches. Breuu ! Que cet endroit est humide, je me rouille les miches moi. Il va pas falloir que je manque d'antirouille. Tiens en voilà justement une bouteille, marquée A; je passe dessus et au bas de l'écran mon indicateur d'antirouille se remplit. Mais que vois-je ? mon niveau d'énergie est au plus bas ? un coup de batterie et hop ! c'est reparùcomme en 14. vous savez bien la guerre intergalactique. Mais je m'aperçois que si je vous ai parlé du but de ma mission, je ne vous ai pas encore parlé du décor, qui à lui seul justifie le titre de l'article. Imaginez un dédale de murs en pierre et de colonnes métalliques. Certains murs de couleur violette supportent mal l'humidité ambiante et s'effritent ce qui me permet de les dis-troyer facilement de mes petits poings musclés. ANGES OU ROBOTS GARDIENS Bien sûr, comme dans tous les dédales, on fait de fâcheuses rencontres. Un petit collègue à chenilles essaie de me faire rebrousser chemin. Je m'éloigne et récupère un détonateur dans une salle adjacente et lui ramène armé. Attention, ça va péter, je ferais mieux de m'écarter ou je ne ferais pas de vieux boulons. Paf ! un éclair parvient à mes yeux étonnés. Heureusement j'avais mis mes lunettes antiradiations. Dans la salle, il ne reste plus qu'un tas de métal fondu. Paix à ses microprocesseurs. Continuons notre quête. Il faut de la patience dans ce jeu ; à chaque changement de salle, je suis bloqué et je dois attendre que le scrolling hésitant ait fini son office pour recommencer ma progression. Je vous laisse imaginer la galère quand vous suivez un escalier situé à la limite de deux salles ! A chaque marche, il faut attendre au moins quatre secondes, c'est long dans la vie d'un petit robot. J'ai oublié de parler de l'intérêt du jeu, j'avais pourtant prévu quelque chose à ce sujet. Attendez que je me rappelle. Ah oui ! c'est ça, le jeu n'a aucun intérêt. Si on peut détruire les murs en quelques coups, le soft, lui, ne casse vraiment pas des briques. CYBOR de Softhawk LIPFY 3,14116 et pis encore , A100% n°3 ( Avril 88 ) |
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Page créée en 743 millisecondes et consultée 2665 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |