| ★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ CRAZY SHOT (c) LORICIEL ★ |
| A100% | AMSTAR&CPC |
Je ne voudrais pas plagier l'ami Coluche, mais ce soft nous fait passer pour des enfoirés. Ne montons pas sur nos grands chevaux, allons plutôt rejoindre les petits chevaux de bois. Je décompose : "enfoiré", de "en foire" et "é" qui marque l'appartenance. Et nous y sommes, puisque c'est à une vraie foire au tir que nous convie Loriciel avec ce deuxième jeu, conçu et réalisé pour le Phaser. Comme l'indique gentiment la notice, si on n'a pas encore eu le temps de l'acheter, on peut toujours y jouer au joystick ou au clavier.Et c'est là que je m'écroule de rire. Imaginez-vous devant un stand de tir, un joystick dans les mains. Je dis : “stop”. Quand il s'agit d'une adaptation d'arcade, je veux bien qu'on se serve d'un joystick, si le jeu présente une certaine animation, et encore. C'est quand même mieux avec un flingue mais, si le seul but d'un jeu est de faire déplacer un viseur au joystick sur des cibles de foire, ça devient presque ridicule.
LA CHASSE SUR CARTON Les tableaux de tir qui vous sont proposés sont au nombre de cinq. Deux sont faits pour les chasseurs dans lame (ce que je ne suis pas, mais comme dirait l'autre, il faut savoir s'adapter). Le premier vous met face à des figurines représentant les animaux de la jungle : lions, panthères noires, serpents, vautours ou encore crocodiles. Ceux-ci défilent tranquillement, n'attendant qu'une chose, que vous fassiez un carton dessus. Bien sûr, de temps en temps le défilement s'accélère ou change de sens. Heureusement, un petit plus est apporté par l'interdiction de tuer certains animaux à certaines périodes. Pas question de tirer dans le tas sans réfléchir. Si l'on voit la panthère s'inscrire dans le panneau «interdit de chasse», le fait de la descendre vous enlèvera des points. Le but de ce genre de jeu est d'en amasser un max pour pouvoir gagner la poupée, la bouteille de pinard, un nounours ou un super Gueule de crack (pardon Goldorak). Le second type de chasse, c'est celle au canard, côté Sologne, c'est un peu faible, mais bon. RIEN QUE DU CLASSIQUE Les autres tableaux symbolisent le type même de ce que l'on peut trouver dans les stands de tir : les ballons en cage, les pipes et, en dernier, les cibles. Bien sûr, l'informatique permet d'y ajouter un peu de fantaisie. Par exemple, pour les ballons, une couleur représente le bonus (50 points), une autre le malus (-100 points) et les autres couleurs 10 points. Mais, et c'est là que les choses se gâtent, les couleurs de malus et de bonus indiquées sur le côté de l'écran changent ; aussi faut-il toujours avoir un œil rivé sur l'indicateur. Comprenez, un œil sur l'indicateur et l'autre sur les ballons, on a vite fait d'attraper un strabisme divergent. Pour les cibles, c'est pareil. Des petites enseignes s'allument au-dessus, ce qui vous donne certains bonus, comme des balles supplémentaires. Mais attention ! si vous tirez dans une cible avec l'enseigne “Tilt” allumée, la partie s'arrête. Moi, pour ma première partie, j'ai récolté deux poupées, un nounours, un Goldorak, une bouteille de pinard et même un porte-clés Loriciel. Pas mal, mais je sais pas si je reviendrai samedi prochain, parce que je la trouve un peu triste, cette foire version Loriciel. ACPC n°24 (Mars 1990) |
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Page créée en 887 millisecondes et consultée 3957 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
