★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ CRASH GARRETT (c) ERE INFORMATIQUE ★ |
A100% | CPC Revue | AMMAG | TILT |
Pour notre héros, pilote dans une compagnie d'aviation les ennuis commencent au premier tour d'hélice... Suicide, enlèvement, les énigmes pleuvent. Saurez-vous l'aider ?Crash Garrett, nouveau venu dans la gamme « Métal Hurlants » d'Ere Informatique, appréhende de manière originale ces rapports naissants ente BD et micro. Dans le langage médical, on dirait que Crash Garrett, le héros, est atteint de schizophrénie. Dans le scénario du jeu, il est simplement précisé qu'il « entretient un dialogue permanent avec une voix intérieure» qui lui dicte par moments sa conduite. Vous incarnez cette voix, pas toujours reçue cinq sur cinq en raison des limitations de l'analyseur de syntaxe et de la résistance de Garrett, et se parfois d'obtempérer à vos injonctions.
Garrett bénéficie d'une autonomie relative, qui confine le joueur dans un râle passif. Il n'y a alors qu'à lire le texte s'inscrivant dans la fenêtre supérieure de l'écran ou dans les bulles qui font parler les personnages et à observer les images qui s'affichent successivement. Puis, Crash se tourne vers le joueur pour lui demander ce qu'il doit faire et l'on retrouve alors les modalités habituelles de dialogue. L'alternance des deux modes de déroulement du jeu confère à cette aventure policière un dynamisme appréciable. En outre, l'enquête ne porte pas seulement sur des faits révolus et des événements surviennent en cours de jeu. Pour Crash Garrett, pilote dans une petite compagnie aérienne américaine, les ennuis commencent dès le premier tour d'hélice. Sa passagère, une journaliste enquêtant sur le suicide douteux d'une star, disparaît mystérieusement après que l'avion l'ait déposé dans la clinique du fiancé de la défunte, le psychanalyste de toute la Jet Set. Peu après, Garrett apprend que la co-locataire d'une amie a été enlevée par une secte sataniste ... Deux faits apparemment sans rapports, qui plongent d'emblée le héros dans une énigme opaque. Même pour ce pilote émérite, les pistes sont parfois difficiles à trouver. Le jeu bénéficie d'un traitement graphique attrayant, très proche dans son esprit de la bande dessinée traditionnelle. Alors que certaines adaptations de BD sur micro tendent vers le dessin animé, Crash Garrett, avec ses onomatopées qui explosent à l'écran, ses cases qui glissent, se superposent et s'évanouissent, se présente davantage comme une sorte de bande dessinée1 animée. Ce programme démontre, par ailleurs, que le mode 1 en 4 couleurs permet, malgré ses limitations, de réaliser des dessins de qualité, à condition d'être intelligemment utilisé. L'emploi judicieux de trames permet en effet de contourner la pauvreté de la palette, tout en donnant aux dessins un caractère et une texture qui ne sont pas sans évoquer celles des premières BD. Souvenez-vous des trames grossières et des encres bicolores des « Bicot » et autres « Félix le Chat » d'avant-guerre... TILT n°51, Jean-Philippe Delalandre, Fev 88 |
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Page créée en 186 millisecondes et consultée 5398 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |