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Catastrophe : une véritable armada de virus arrivé des profondeurs de l'espace sur la Terre ! Evidemment, comme ils sont inconnus, et que ce long voyage à travers l'univers les a endurcis, ils sont d'une nocivité exemplaire, et aucun antidote n'est prêt...Comme vous êtes un spécialiste des infections en tous genres, vous endossez précipitcmment votre blouse la plus blanche et prenez le commandement du Centre Mondial de la Santé. Heureusement, vous disposez d'importants moyens d'intervention et d'investigation. D'abord, l'ordinateur surpuissant du CMS vous affiche sur une carte du monde tous les foyers d'épidémie, les nouvelles zones touchées, etc.
Ensuite, il tient le compte, pour chaque pays, des pertes humaines (ne vous affolez pas en voyant le compteur des survivants décroître à grande vitesse !). Il vous tient aussi informé du degré d'énervement de la population mondiale. En effet, la mort de proches parents ou amis, ajoutée aux mesures de salubrité très dures que vous êtes amené à prendre, finissent par user le moral des autochtones. A la longue, ils peuvent donc échapper à votre contrôle... Un sujet d'inquiétude en plus : vous devez guérir vos frères humains, mais sans les mécontenter ! Enfin, l'ordinateur vous propose cinq types d'action, sous la forme de cinq icônes. La bombe atomique : à n'utiliser qu'en toute dernière extrémité, sur des zones si possible peu peuplées. Sinon, le CMS vous déclare irresponsable et met fin à vos activités. Le cordon sanitaire : placé dans une région infectée, il limite provisoirement l'expansion du virus. Mais il mécontente la population. La "terre brûlée" : excellent pour affaiblir le virus, mais déplaît beaucoup à la population. L'analyse du territoire : si vous êtes un peu faible en géographie, cette option vous donne le nom des pays touchés. Attention : les pays à forte population sont plus sensibles aux virus. Le prélèvement d'échantillons : le plus utile ! Un échantillon du virus arrive directement par porteur spécial, dans votre laboratoire. Il se compose de trois à cinq éléments, représentés par des symboles différents. Il va vous falloir concocter l'antivirus. On passe donc à l'écran-laboratoire, qui représente en fait ce que vous voyez dans l'œil de votre microscope. Les éléments du virus se baladent à droite et à gauche, à vous de les attraper un à un et de les placer les uns derrière les autres. Dans quel ordre ? C'est tout le problème : une seule combinaison forme un antivirus réellement actif. Le plus prudent est donc d'utiliser l'option "Expérimentation" pour voir ce qu'elle vaut. Une demi-minute d'attente, et un bilan complet s'affiche : efficacité de l'antivirus, effets secondaires possibles (toujours affreux : liquéfaction des poumons, tétanie des ventricules, assèchement de la peau !...). A vous de décider si vous traitez ou non le territoire infecté... Tout le jeu est une véritable course contre la montre. Les virus se propagent à une vitesse foudroyante, et vous avez intérêt à trouver les antivirus au fur et à mesure, et très vite ! Les cordons sanitaires et les terres brûlées sont d'une efficacité très limitée. Un conseil : notez bien tous les virus et antivirus et surveillez leur mode de propagation, vous pourrez faire quelques déductions utiles... Deux écrans superbes, des manipulations simples et uniquement au joystick, une bande-son dramatique, de la stratégie, du stress, et un thème aussi morbide qu'original : que demander de plus ? D'autant qu'une sacrée surprise vous attend si jamais vous arrivez au bout du jeu !... Jean-Michel Maman |
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Page créée en 182 millisecondes et consultée 7701 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |