LE BON, LE MOYEN ET LE MAUVAIS..,Je ne vais pas vous faire l'injure (vous êtes bien trop nombreux) de vous raconter à nouveau cette fresque phare du space opéra. Les adaptations micros sont de fidèles résumés de chaque épisode de la terrrriiiiiibbble saga. le premier volet proposé par cette compilation de Domark est le meilleur des trois. Il faut être clair, bien qu'étalé sur deux à trois ans, l'ensemble ne profite pas des progrès effectués dans le reste du monde des logiciels. Le décor est donc planté pour débuter la bataille contre l'Empire, et c'est aux commandes du Xwings de Luke Skywalker, que vous allez lui infliger ses premières pertes. Le graphisme reprend celui de la borne d'arcade, à savoir du fil de fer non rempli, qui crée un monde où les couleurs sont trop tranchées et peu nombreuses (qui a dit comme un PC couleurs de la première génération?). La voix sentencieuse du mentor de Luke énonce alors le très célèbre "The Force may be with you ! », et le voyage vers l'étoile noire commence. Cette approche vers la méta-base qui abrite Dark Vador nous permet de se faire les dents sur les chasseurs Tie de la flotte impériale, parfois emmenés par le grand vilain himself. Notre bon vieux Xwings est protégé par un bouclier capable d'encaisser huit impacts, donc il est recommandé de détruire les projectils ennemis qui s'épanouissent comme de grandes fleurs multicolores en approchant. Une fois expédiée la formalité qui consiste à exploser trois douzaines (au moins) de vilains, une judicieuse pensée résonne dans notre cerveau "Use the Force, Luke", précédant la plongée dans l'étoile noire, dans un hurlement strident des réacteurs. Commence alors la seconde épreuve, à l'issue de laquelle il faut lancer une torpille dans le conduit d'aération du cœur de l'étoile noire. Le vaisseau évolue alors dans la célèbre faille ceinturant la lune artificielle, sous le feu d'un bon nombre de batteries de laser. Une fois la mission réussie, on repart pour un tour avec des adversaires un peu plus agressifs ; par ailleurs, il est possible de choisir le niveau de difficulté du premier tour. En ce qui concerne le second épisode, tout est fait pour ne pas nous dépayser, même réalisation, même principe, ce qui veut dire aussi pas d'évolution réelle, et comme tout ce qui stagne, régresse... Les changements concernent le scénario, qui, là encore, colle au plus près à celui du film. Il est découpé en quatre temps forts, depuis l'élimination des probots que l'empire a dépêchés sur la planète pour localiser les rebelles, jusqu'à la fuite dans un champ d'astéroïdes, avec toute la flotte adverse aux f.. trousses, en passant par la bataille contre les machines-marcheuses (Imperial Walkers) sur la planète, et celle contre la flotte en quittant la base. Comme dans le premier épisode, l'engin de bataille dont se sert Luke résiste à six impacts, mais peut devenir momentanément invulnérable grâce à l'utilisation de la Force. Notons que le morceau de bravoure reste la charge des Impérial Walkers, qui comme dans le film, craignent les coups de lasers, mais aussi les fils à la patte. Dans ce cas, ils s'emmêlent proprement les crayons, et s'écroulent lamentablement. Le troisième volet est réalisé en dessins pleins et colorés, avec sprites et s'inspire du Retour du Jedi, depuis la course en forêt sur manche à balai, jusqu'à la destruction de la base adverse. Cet épisode n'est même pas l'égal de ses précédents et ne propose qu'un minimum d'épreuves pour arriver à la destruction d'un réacteur ennemi. Le principal reproche reste que la réussite d'un cycle d'épreuves dans chaque épisode vous donne le droit de recommencer le même parcours où rien ne varie vraiment, et comme ledit parcours est vraiment léger, en fin de compte l'ennui le dispute à la frustration. D'autant que les performances au niveau rapidité et animation laissent vraiment à désirer. J'imagine les jeux d'aventures qui se seraient inspirés de cette saga... Hélas !, il faut se contenter de ce qui fait aujourd'hui figure de sous-produit d'amateur... Cela confirme qu'il ne faut pas trop se leurrer quant aux compilations que nous offrent les éditeurs, cela ne reste qu'un moyen de faire de l'argent à bon compte. Cyrion , Micromag
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