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C'est maintenant une habitude : Bertrand Brocard profite de l'actualité pour vendre ses logiciels. Après le Rainbow Warrior, voici venir Cessna Over Moscow, in english in the text.
Jeudi 28 mai 1987, aéroport d'Helsinski, en Finlande. Il est 12h20, la tour de contrôle autorise un Cessna 172B à décoller. Le plan de vol prévoit l'arrivée à Stockholm, en Suède. Moscou (URSS), le même jour 7 heures plus tard. Un Cessna rouge et blanc se pose au beau milieu de la place rouge devant la cathédrale Saint-Basile. Descendant de l'avion, Mathias Rust, un jeune informaticien de 19 ans, qui vient de réussir l'exploit de l'année. Il a en effet accompli un voyage de plus de 1 000 kilomètres, poussant son appareil au maximum de ses capacités, évitant les Migs soviétiques qui n'aiment pas trop qu'on viennent violer leur espace aérien impunément. Bertrand Brocard a lui aussi réussi un exploit dans son genre : faire de ce fait divers un logiciel en moins de deux mois, chapeau. On se demande duquel de ces deux exploits on parlera encore dans dix ans, au coin de la cheminée, pendant les longues soirées d'hiver. Un scénario A partir d'un fait réel, pas si anodin que ça où nous sommes forcés de rire un peu tout de même, un avion décolle d'Helsinski pour atterrir sur la Place Rouge. Vous imaginez bien tous les ennuis aériens qu'on est en droit d'espérer de rencontrer : avions ennemis, avions ennemis, mais aussi avions ennemis. Ça fait beaucoup. La page de présentation est une photo digitalisée, sûrement de Mathias Rust (je n'en suis pas sûr, parce que je ne connais pas ce monsieur personnellement, mais c'est logique ; quel besoin aurait Bertrand Brocard d'aller mettre sa figure à lui ?). Pas de musique, rien qui vienne enchanter nos oreilles. Bien. Donc, le jeu entier est chargé. Oh surprise ! Oh stupéfaction ! Mais c'est qu'il ressemble intimement à Canadair (ce truc ! Ah ben oui : Canadair et Cessna sont signé du même nom (je vous le donne en mille) : Bertrand Brocard. Ca explique. Plutôt que d'écrire un logiciel, B. B. a emprunté des Donc... Donc, ne nous rallongeons pas plus ce logiciel présente un événement d'actualité international. L'idée est séduisante mais l'adaptation peut être un peu précipité. En tout cas, un bon coup... Stéphane Schreiber , AMSTRAD MAGAZINE n°26 |
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Page créée en 174 millisecondes et consultée 4304 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |