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La lumière rouge, le calme, le bip-bip du sonar, tout y était. Avec calme, il donna l'ordre de faire surface. Son attaque sur-prendrait sûrement tout le convoi. Par ruse, il avait éloigné les quelques escorteurs qui avaient été incapables de coordonner leurs actions face au U79, petit submersible de 35 hommes. Déjà la silhouette mas-sive du sous-marin émergeait, à peine visi-ble dans le flot des vagues. Calmement, les tubes lance-torpilles crachèrent leurs dragées meurtrières. Une, deux puis trois explosions confirmèrent à ceux qui en dou-taient encore que l'opération avait été menée d'une main de maître. D'un geste lent il ordonna de replonger. La silhouette noire disparut comme elle était venue. Depuis peu, ces brèves attaques avaient semé un véritable vent de panique dans l'amirauté adverse. Pourtant, tous le savaient, les forces ennemies ne resteraient pas sans réagir. Peut-être qu'un jour l'am-bition du jeune commandant, qui rêve depuis longtemps de devenir amiral, coû-terait la vie à tout l'équipage. Heureuse-ment la base n'est pas très loin pour le réapprovisionnement et les réparations. Mais ses exploits ne sont pas toujours bien vus par ses supérieurs qui trouvent là un concurrent sérieux à leur avancement. Ils ne manqueront pas de lui faire payer cher la moindre erreur. La plus grande des fau-tes possibles étant de couler un navire allié.Cette simulation est exceptionnelle. Jamais avant aujourd'hui, je n'avais vu un tel souci de détail et de finition chez Free Game Blot. Je n'irai pas jusqu'à dire que ce logiciel égale GATO sur IBM et compatibles, mais presque. On dispose de neuf écrans : le kiosque, le radar, le livre de bord, un répertoire des navires ennemis, un rapport des avaries, une carte marine, un tableau de garde, une radio. et un rappel des fonctions. Le mode de sélection des différents tableaux n'est pas idéal, il faut sélectionner les icônes par les flèches de curseurs et appuyer sur ENTER. En cas de panique, cela devient très difficile et même énervant car le mouvement ne répond pas tout à fait correctement, il va trop vite ou trop lentement, je ne saurais le dire. J'ai finalement mis au point une parade à ce petit défaut : il suffit de placer le curseur calmement quand on a le temps sur l'écran. Ainsi, il suffit d'appuyer sur ENTER pour effectuer un changement rapide de tableau. Le graphisme est superbe et bien coloré, d'un réalisme vraiment surprenant. La carte de navigation est explicite et ne demande aucune connaissance particulière pour être comprise. Pour se diriger, il suffit d'utiliser le pavé numérique. C'est extrêmement pratique et évite de se perdre dans les problèmes de cap, d'azimut, etc. Les puristes le regretteront sans doute car ce système ne comporte pas que des avantages : le centrage des cibles est vraiment difficile et souvent le premier tir ne fait qu'effleurer le bateau adverse, erreur qui peut coûter cher, surtout en temps de guerre. J'irais même jusqu'à vous donner encore un petit conseil : afin de vous habituer aux techniques de la chasse sous-marine, utilise/ donc le submersible comme un simple bâtiment de surface et ne plongez qu'en cas de problèmes, vous économiserez ainsi vos moteurs électriques. D'ailleurs, vous obtiendrez aussi de bons résultats sauf pour détruire les sous-marins qui sont beaucoup plus coriaces, mais moins dange-reux. Au cours de mes différentes missions, je n'en ai d'ailleurs pas rencontré (coup de chance ?).
Vraiment superbe. Monsieur Free Game Blot, vous avez fait de l'excellent travail. Pourtant un regret m'effleure : le nom du sous-marin n'a rien de très français, alors que ceux des submersibles de la royale ont du mordant, on peut même dire que cela dure depuis quelques siècles. Pensez donc aux Rubis, Casablanca, Indomptable, Junon et autres Surcoût" ! AMSTAR n°3 |
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Page créée en 081 millisecondes et consultée 7838 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |