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A100% | Amstrad Action | AMMAG |
Commençons par le début, le brave personnage qu'on dirige (clavier ou joy, au choix) possède tout pour être heureux car il est bionique. En fait, il a un bras qui s'allonge à volonté, cela fait plus Inspecteur Gadget que Steve Austin. Et que lui demande-t-on, à ce monsieur ? Pas grand chose, bouter les méchants extraterrestres hors de notre bonne vieille planète. Tout cela est d'un intellectualisme assez torride.Dès le départ, notre ourang-outang de service (si,si, il en a vraiment l'air), débarque dans une forêt. Très douteuse, d'ailleurs. Et là, miracle du progrès, il faut une bonne minute pour le repérer dans ce fatras. Si, si, j'essayais de me voir ! C'est quand même dur de rentrer tout de suite dans la peau d'un personnage et de ne même pas avoir le loisir de se contempler dans les actions les plus destructrices. Mais où va-t-on ? Dans une forêt, il y a des arbres et à quoi sert un arbre ? A grimper dessus. Heureusement que j'ai le fameux bras à rallonge c'est quand même mieux que de déchirer le beau pantalon que je me suis acheté ce matin. En fait, c'est très simple, à chaque ennemi je tire. On a même l'impression d'être dans une manif ; les extra-terrestres ont tout l'air de CRS. De temps à autre, on parachute ce dont j'ai besoin : surtout des armes. Eh ! c'est qu'il en faut pour gagner. Où sont mes lunettes Après un passage laborieux dans la forêt, je me retrouve devant le fort. Recouvert de piqûres d'abeilles ... Et ça recommence, il devient véritablement impossible de distinguer les personnages du décor. Il n'y a que la couleur qui change C'est une épreuve de force de travailler dans ces conditions. Le principe reste le même, il faut encore et toujours grimper. Essuyant diverses mitrailles, je parviens au début du niveau suivant. En passant, j'ai failli m'électrocuter avec un câble qui traînait par là.
Autre tableau, autre décor, et toujours même graphisme Nous sommes dans la phase dite Infiltration, et on infiltre par les égouts. Charmant programme. Heureusement qu'il n'y a pas l'odeur, la vue de petits êtres ragoûtants et, bien sûr, meurtriers suffit. Donc, avec mon bras à ressort, je continue inlassablement à monter entre les canalisations. plus loin. Du moins jusqu'à la fin. Et là c'est la honte! J'ai été incapable de terminer le troisième tableau alors que le jeu en comporte cinq, jusqu'à l'ordinateur central ennemi qu'il faut détruire. D'ailleurs, c'est aussi bien car quand on raconte tout le jeu, où se trou-joueurs? En bref, ce jeu est agréable, il détend ... Le seul gros point noir réside dans les dessins. On ne peut pas tout avoir, et c'est dommage ! Martial, AMMAG n°39 OCT 1988 , p15 |
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Page créée en 386 millisecondes et consultée 6791 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |