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PERMETTEZ-MOI DE ME PRESENTER : FREDDY FRED DIT LE DUROS, dit la Balafre, mais... vous pouvez m'appelez Freddy, comme les dames, ou Fredo, comme tout le monde !C'est Max qui m'a présenté Caria, (tous les deux ça a collé tout de suite),et je sais qu'elle habite dans ce bled. Max, c'est mon pôte. On s'est connu au placard, j'y ai passé quelques temps rapport à un mec qui s'entraînait à graver ses initiales sur ma joue, et que j'aurais soit-disant dégoûté de l'écriture pour quelques siècles... Moi, tout le monde sait, que ma spécialité, c'est le petit casse rapide en équipe, et que ma passion, c'est les armes, jamais j'aurais voulu causer du tort à la littérature ! ! Enfin, après une petite retraite forcée obligatoire due à un président bibliophile le chômdu m'a saisi au paletot, et il serait pas mauvais que je me refasse un petit peu ! Voilà aussi pourquoi, j'suis dans ce bar, avec un mot Max, Elit ”. Si on pouvait monter un coup ensemble, mais un gros ! A nous les mers du Sud, les palmiers et les whiskies-sodas glacés sur la plage ! ! !
PREMIER OBJECTIF, REPERER UN PEU LES LIEUX, MATER UN PLAN. Ensuite, trouver un téléphone et localiser Max . Paraîtrait qu'il y a ici, quelques hôtels, un garage, un musée, une armurerie, un bar-tabac, bref des boutiques, et quelques baraques à visiter, histoire de se faire un peu d'argent de poche avant de pêcher un poisson plus gros ! Allez, je sors du bar, je prends ma tire et je me balade un peu, en faisant gaffe à la jauge. Ça y est, j'ai repéré le bar-tabac, voyons un peu les “news ”. Journal du mercredi... gros titres : “LA COLLECTION INDIRA AU MUSEE DE LA VILLE". Intéressant, poursuivons...” La célèbre collection de joyaux de l'émir Sheikbal sera présentée dans la salle des icônes du Musée de la ville. Les habitants pourront venir admirer cette splendeur, pendant tout le week-end... “ TRES intéressant, cela me laisse 2 jours pour préparer quelque chose... Un coup de tube à Max, s'impose. Heureusement, y a une cabine tout près. Consultons l'annuaire, Elit snack... voyons.ah ! le 2220. - “Allo, Max ? “ Allez, moi aussi, je m'jette. La journée a été longue, une chance que dans cette ville, je ne me sois pas encore fait tirer mon larfeuille, ou arrêter par les keufs. Bon, il serait temps de trouver un hôtel sûr, car pour un coup comme celui qui va se préparer, faut être en forme, ça n'arrive qu'une fois, et si on le rate, ce sera toujours une fois de trop ! ! ! SI VOUS CHERCHEZ DE L'AMBIANCE, STYLE POLAR NOIR ET BLANC des années 40, pour sûr Arthur, vous en trouverez ! Vous jouez le rôle d'un petit malfrat, dont vous pouvez décider de l'état civil de départ. De plus, vous devrez répartir 20 points sur 3 caractéristiques : Force, Dextérité, Endurance. Une fois, ce personnage défini, (et sauvegardé, je vous le conseille), vous retournez pour la PREMIERE fois votre disquette et vous vous retrouvez devant le Bar de chez JOE. Votre écran est alors divisé en 5 parties principales : 1) la fenêtre graphique : le bar sur une moitié d'écran gouache, UN PETIT PROBLEME S'INSTALLE ILLICO, le jeu étant constitué de 2 disquettes, chaque fois que vous passez d'une phase à l'autre, vous avez UNE manipulation à faire, sur UNE des QUATRE faces... Le deuxième accroc, c'est que si vous mourez, ce qui arrive assez fréquemment, du moins au début, vous avez à vous fader toute la présentation, bah, mon colon, c'est long ! Passé le cap des jongleries de disquettes, le jeu s'avère assez plaisant en réunissant plusieurs qualités : un bon graphisme dans tous les lieux et pour tous les personnages, même si un peu de couleur aurait été la bienvenue, pardon le bien venu, comme dans “Zombi", bien sûr, qu'on est obligé de citer, non pas pour évoquer un plagiat, mais comme une référence de qualité; une bonne phase de “plan" et d'exploration; et une phase d'aventure où le temps est un facteur essentiel et maîtrisable, ce qui est rare dans les jeux. Vivre dans la peau de quelqu'un qui mange, boit, dort, lit le journal du jour et prépare des plans pour la suite, dans un univers dangereux, voilà le huis-clos urbain , qui vous attend avec “Big band ”. NOTE, TECHNIQUE : 14/20 NOTICE: 11. Trop succime, ne mettant pas dans l'ambiance. Amstradebdo n°8 |
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Page créée en 533 millisecondes et consultée 6091 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |