Cette “Balade au pays de Big Ben” se situe plus précisément au pays d'Alice et de ses merveilles. Elle se promène tout au long de quatre faces de cassettes, avec des exercices de plus en plus compliqués. Chacun des épisodes (chaque face est appelée “épisode”) est structuré de la même manière. Suivez-moi bien. La première partie est une petite histoire en trois ou quatre tableaux : un “morceau” des aventures d'Alice vous y est conté, en anglais, of course, et dans le coin supérieur gauche de l'écran, un dessin vous aide à mémoriser la scène. Ensuite, le premier exercice est un dictionnaire qui vous traduit des mots en vidéo inverse que vous aurez choisis : attention pour les verbes, il n'accepte que les infinitifs sans “to”. Puis vous passez à des questions de compréhension sur le texte et enfin à des points de grammaire. Pourquoi ai-je choisi de vous présenter ce cours d'anglais parmi d'autres et en plus d'en dire du bien ? Parce qu'il regroupe beaucoup de “bons points”, à mon sens bien entendu ! D'abord il offre quatre niveaux de difficultés, ce qui en fait un logiciel évolutif au gré des compétences de celui qui y travaille. Ensuite, il prend grand soin de l'utilisateur, tant du point de vue matériel (à chaque écran, vous avez une petite phrase en bas qui vous dit ce que vous devez faire pour passer à l'étape suivante) que du point de vue pédagogique. Je m'explique : lorsque vous faites une réponse juste, vous êtes toujours encouragé : par une petite tête sympa qui vous dit : “Quite good, yes indeed...”, doublée d'un morceau de musique agréable. Ce qui donne l'impression de travailler pour quelque chose. Lorsque vous vous trompez, il vous le dit tout simplement et vous voyez le résultat s'afficher. Vous n'êtes pas laissé tout seul, face à face avec vos lacunes, le programme vous guide puis vous repose des questions analogues. Ce didacticiel donne réellement l'idée qu'il y a quelqu'un qui vous suit, vous aide à apprendre. Enfin, il n'est pas “rasoir” (!) : les différents exercices au sein d'un même épisode s'enchaînent suffisamment rapidement pour ne pas lasser. Il pousse le souci de l'intérêt de l'élève jusqu'à proposer des petits jeux à la fin de chaque épisode qui viennent récompenser tous ceux qui auront obtenu une note supérieure à 13/20. Et je vous assure : avec sa façon très didactique de l'emmener au pays d'Alice, même le pire des cancres doit forcément arriver un jour à 18/20 les doigts dans le nez ! A signaler : pour les germanistes, dans la même gamme une “Balade Outre-Rhin” est proposée selon le même principe. Mireille Massonnet , Amstrad Magazine n°14 |