L'aventure commence en effet pendant la première guerre mondiale et nous amène jusqu'à la troisième (quoique, d'après Giraudoux, «la guerre de trois n'aura pas lieu». Bon OK, c'est môôôvais...) La piste herbeuse est tout en bas, loin, très loin. Pour arracher leminuscule biplan du sol il faut tirer sur le manche, pour descendre on pousse. Cest élémentaire, la simulation ne va pas plus loin. Après, il faut surtout se préoccuper d'abattre la dizained'avions ennemis et c'est là que ça se corse car ces zincs savent manœuvrer et ils tirent juste. Pour les avoir, il vaut mieux attaquer par derrière en évitantde canarder comme un dingue parce que les munitions, il y en a pas des masses et on est pas toujours dans les parages d'une base. A éviter aussi : l'attaque de face car l'ennemi n'hésite pas à vous rentrer dedans et c'est toujours le joueur qui va au tapis! Jusque là, Arcade Flight Simulator a un petit air sympa genre 1943 mais avec quelques plus comme par exemple le plein que l'on refait en passant en rase-mottes sur l'icône «fuel». Pas facile lorsque plusieurs zincs ennemis vous cherchent et qu'il faut plonger en piqué sur le carburant. La jauge à gauche de l'écran sert d'altimètre et il faudra faire gaffe aux arbres et aux bâtiments. Le clou du soft est une mission de bombardement, épreuve nécessaire pour changer de guerre, de décor, d'avion et bien sûr de niveau. Le jeu, des fois que vous ne l'auriez pas deviné, se déroule en scrolling vertical. Dès l'envol, on peut rebrousser chemin ce qui vous amène sur un océan mal fréquenté puisque l'ennemi y est présent et le kérosène rare. En sortant sur un côté de l'écran, on rèapparait de l'autre. L'adversaire connait ce truc et ne se laisse pas semer (on estquandmemepasdansun vulgaire Pacman!) Arcade Flight Simulator peut se jouer à deux. Mais si l'un des joueurs perd ses trois avions, c'est le « Game Over » collectif. Pas de vol en solo, donc, pour le champion! A condition de n'accorder aucun crédit au mot « Simulator » (un terme que Code Masters a largement galvaudé) on peut prendre son pied et pas qu'un peu. Un seul regret associé à une suggestion : pourquoi ne pas éditer ce «budget» sur disquette? BoTGV , JOYSTICK HEBDO |