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Y'a pas, mais la vie de robot, c'est d'un banal ! Depuis quelques milliers d'années, mes concepteurs s'étaient mis à flipper sous le mauvais prétexte de la mort prochaine de leur soleil. Des siècles durant, ils préparèrent leur exode vers des cieux plus favorables à leur survie. Les ingénieurs préparèrent un vaisseau fabuleux capable de voyager plus vite que la lumière et contenant dans ses soutes autant de cercueils cryogéniques qu'il restait d'habitants (24 !) sur notre future ex-défunte planète (future-ex car depuis ces temps reculés elle a dû périr dans la transformation de notre soleil en géante rouge). Les encyclopédistes réussirent à caser toutes les connaissances de leur race dans la bibliothèque du vaisseau. Enfin, les cybernéticiens me conçurent, moi Allen 8, afin d'assurer la maintenance à bord alors qu'ils plongèrent dans le sommeil sans rêve de la cryogénisation.
Depuis maintenant quelques années-lumières ( à la vitesse où nous voyageons, cela représente à peine quelques minutes du temps terrien ) j'ai été averti par l'ordinateur de bord de l'imminence de notre arrivée dans le système solaire choisi comme destination par mes maîtres. La poussière accumulée durant les centaines d'années de voyage, submergeant les bases de données de l'ordinateur, ne l'empêche pas d'envisager avec sérénité les six cents dernières années-lumière à parcourir avant d'entamer les procédures d'atterrissage sur le sol de la nouvelle patrie de notre race. Maintenant que nous voyageons à une vitesse inférieure à celle de la lumière, nous sommes sujet aux attaques d'éventuels étrangers. Ces infâmes aliens (tiens, quelle similitude de nom, il faudra que j'étudie cela de près) viennent de mettre hors circuit tous les systèmes de maintenance automatique des cercueils.
Avec mes articulations rouillées et mon inactivité forcée durant ces longues années, je me retrouve obligé de réarmer manuellement tous les systèmes de maintenance avant que nous nous trouvions en orbite d'approche de la planète, sinon les corps de mes maîtres ne supporteraient pas la décélération et nous aurions accompli ce périple pour des boulons de 10. Alors que je parcours les différentes salles du vaisseau, je me rends compte de l'état pitoyable du vaisseau : partout des pièges restent activés alors que l'ordinateur aurait dû les neutraliser, l'attaque des étrangers terminée. Heureusement que je viens de découvrir des packs de réparation d'urgence, je vais pouvoir me retaper les guiboles avant d'attaque la remise en route des salles de cryogénisation. Mais... Que sont ces espèces de plantes qui se sont développées en travers du couloir... Je n'arrive pas à me dégager... Elles me bloquent... J'aurai finalement échoué dans la dernière mission... Allen 8 représente une nouvelle étape dans la conception de logiciels d'arcade. Le rendu réaliste de la troisième dimension incite à résoudre l'énigme posée par l'intrusion de vies étrangères à bord de votre vaisseau. A l'aide des cinq commandes disponibles vous arriverez, après quelques minutes d'échauffement, à réussir des tours de force inimaginables de prime abord. La version pour Amstrad bénéficie de plus d'un accompagnement musical fort sympathique qui vous entraînera à travailler dans la joie et la bonne humeur, jusqu'à remplir correctement votre mission. Un soft qui ne manquera pas de vous passionner des jours durant. Hebdogiciel n°99 |
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Page créée en 951 millisecondes et consultée 9523 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
