PEOPLESCES ORDINATEURS SONT DANGEREUX ★ CHAPITRE I: INTERLUDE PETIT DICTIONNAIRE ★

Ces Ordinateurs Sont Dangereux: L'aventure Amstrad - Chapitre 01 - Interlude

PETIT DICTIONNAIRE
où les lecteurs experts aussi bien que novices
apprendront l 'ambiguïté des définitions informatiques

Ada :

  1. Langage de programmation, génial, parce qu'inventé par un Français, utile, parce :ll qu'adopté par le Pentagone (oui, celui qui vibre à la guerre du Golfe). Langage dérivé du Pascal (voir ce nom).
  2. Augusta Lovelace Byron (1816-1852), fille du poète Byron, première femme programmeur in the world, compagne de Charles Babbage (voir ce nom). Certains misogynes la confondent avec Linda Lovelace.

Adresse :

  1. Contrairement à l'homme, l'ordinateur ne se trompe jamais d'adresse.
  2. Idée fondamentale en informatique : une information, un renseignement contenu dans la mémoire centrale de l'ordinateur a une position, une adresse qui permet de la retrouver ; de la même manière que le facteur sait que Monsieur Martin habite au 32 bis de la Rue des Acacias, 3ème étage gauche, l'ordinateur sait qu'il va pouvoir retrouver son information dans la case A3 du bloc C4. Cette case peut être un petit morceau du bloc disque dur ou un appartement dans le 16ème, l'ordinateur le sait. Et il retrouve plus rapidement le 16ème qu'un HLM du 20ème : l'ordinateur a-t-il lu Marx et comprend-il la lutte des classes... non, peut-être, mais il y a toujours eu des favorisés !
  3. Faux ami. Les Anglais disent Address.

Affichage :

  1. Quand il est sauvage, il est souvent politique.
  2. Ce qu'on voit à l'écran de l'ordinateur. L'affichage peut être graphique, c'est-à-dire que l'on peut voir de jolis dessins, ou il peut être alphanumérique ce qui veut dire qu'on n'y voit que des chiffres et des lettres. Ça change tout, un écran ; il y a peu de temps, on ne voyait sur un écran IBM que des chiffres destinés à Beregovoy et des lettres destinées à Charasse. Maintenant, on peut les voir en couleurs pour faire plaisir à Jack Lang.
    Dans les premiers temps de la micro-informatique (genre Sinclair, Spectrum) on ne pouvait voir que 32 caractères sur une ligne. Et il y avait 25 (ou 24, ou 20) lignes. Maintenant, il faut pouvoir y voir 80 (ou 132) caractères sur 25 ou 40 ou 50 lignes.
    L'affichage à la mode 1991 est le VGA. Avant c'était l'EGA, avant le CGA et à l'époque préhistorique d'IBM, on ne pouvait avoir que du MDA.
    — MDA c'était uniquement pour voir des chiffres et des lettres en deux couleurs (noir pour le fond, vert ou jaune pour les lettres... oui, le noir est une couleur...)
    — CGA pour y voir quatre couleurs horribles, mais on pouvait faire des graphiques. Amstrad inventera le CGA à 16 couleurs.
    — EGA pour voir 16 couleurs à la mode IBM. Joli, mais si vite dépassé qu'IBM est arrivé au système...
    — VGA tout plein de couleurs, une précision dans le dessin très valable, le plus répandu en 1993 avec son proche cousin SVGA (les informaticiens disent 640×400, 640×480, 1024×732, ça s'appelle la résolution qui complique le problème qui n'a pas de solution).
    — MDCGEVGOAGA, le standard graphique de l'avenir avec 8 256 000 000 millions de couleurs et une résolution de 475 000 000×215 000 000 points. Utilisé successivement par Rubens, Rembrandt, Monet et Van Gogh. Pas encore disponible sur ordinateur.
  3. Ce que vous voyez à l'écran. Se méfier des contrefaçons. Si on vous montre la Joconde sur l'écran, vous ne deviendrez pas automatiquement Raphaël. (Qui a parlé de Léonard ? Inculte).
  4. Historiquement, les premiers ordinateurs ludiques (personnels, familiaux, éducatifs, individuels ou onanistes si vous préférez) avaient un affichage déplorable (à chier diraient mes chères têtes blondes). Il faut avoir vu le super logiciel ROCKY XVII sur un Matra Alice de 1983 pour comprendre la misère des temps préhistoriques. Oui, Matra a fait (commis) des ordinateurs familiaux. Oui ils s'appelaient Alice (? Why ? Pourquoi pour les francophones). Oui il était rouge. était-il laid ? Non ! Beau comme un camion. Oui, ils en ont vendu ! Oh, lecteur idolâtre, je veux bien te le racheter. Pour ma collection. Il y a aujourd'hui dans les tréfonds des armoires françaises des Spectrum, Oric, Squale, Matra, Thomson qui l'affichent mal. Si vous pouvez accéder à l'un d'entre eux, regardez l'écran, vous comprendrez mieux que de longs discours les problèmes de l'affichage à l'écran.

ALU :

  1. pour aluminium, AI pour les chimistes.
  2. Acronyme de Arithmétique et Logique (UAL). Dans la puce centrale, ce qui sert à calculer les opérations arithmétiques (plus, moins, divise, multiplie) ou logiques (oui, non, ou, et). Ne peut néanmoins (ou en plus) résoudre le problème fondamental : mais où est donc ORNICAR ?!

Amstrad :

Sujet ou objet de ce livre, c'est selon.

Analogique :

  1. S'oppose à numérique
  2. S'oppose à digital
  3. S'oppose à ordinateur
  4. Caractérise ce qui est continu, qui varie pas à pas. La température est une grandeur analogique, la voix est analogique. Un ordinateur est stupide, il ne connaît que le zéro et le un, l'analogique voit une courbe de zéro à un. Graphiquement donc :

[IMG]

Pour un ordinateur, penser analogique est anathème ; quand un ordinateur représente une courbe, il dessine une infinité de points ; il ne connaît pas la continuité. Pauvre ordinateur.

Apple :

  1. Pomme anglaise
  2. Ordinateurs connus, créés par Steve Wosniak et Steve Jobs. L'Apple II a fait leur fortune, l'Apple I est inconnu au bataillon et le (ou la) MacIntosh est une variété de pomme. Une aventure fantastique. Sans inventer la souris, ils l'ont rendue indispensable.

Apple, Fay :

Nom et prénom de la maman d'Alan Michaël Sugar, avant qu'elle n'épouse Nathan Sugar, le papa d'Alan. Ça ne s'invente pas !

Architecture :

  1. Manière d'exprimer qu'un ordinateur est construit comme un bâtiment, une structure. Si l'architecte est génial, vous avez un bon ordinateur. Autrement, vous retrouvez la salle de bains dans le salon et la cuisine au grenier.
  2. IBM est le roi de l'architecture appelée ISA pour les PC et compatibles, MCA pour les PS, lancés par IBM en avril 1987 avec un succès très mitigé ; ses concurrents ont inventé l'EISA. Toujours la tour de Babel. C'est pour ça que c'est compliqué.

ASCII :

  1. Abréviation ou acronyme que tous les bons informaticiens appellent ASKI sans savoir ce que cela veut dire.
  2. American Standard Code for Information Interchange alias code américain pour définir les chiffres et les lettres.
  3. Système emmerdant conçu par les Américains pour définir les chiffres et les lettres en oubliant les accents. Source de galères quand on veut imprimer un texte. Essayons d'expliquer. Dur, dur. Dans ce code, (le C de ASCII), chaque symbole a un numéro. Par exemple A majuscule a le code 65, a minuscule a le code 97, ce qui veut dire que lorsqu'on veut imprimer un A ou un a, l'ordinateur envoie le nombre 65 (pour A) ou 97 (pour a) à l'imprimante qui imprime alors la bonne lettre. Malheureusement depuis Babel, les alphabets varient et ce qui fonctionne bien chez les Anglais pose problème aux Européens : la tilde espagnole, le ç avec cédille, le B allemand, le O scandinave qui pose des problèmes avec le zéro, les accents en général, français en particulier. Les jours où mon imprimante me sort des obscénités du genre WmaXXbrst%ùàYYYx, après avoir utilisé mes jurons favoris, j'essaie d'avoir une pensée émue pour les concepteurs d'ordinateurs et d'imprimantes. Et encore c'est pas du chinois ou du japonais... l'horreur quand j'y pense.

Atari :

Constructeur d'ordinateurs à l'origine du PACMAN, ce jeu de petits enzymes gloutons qui a mangé des milliards de vitamines. Dirigé par Sam Tramiel, ancien président et fondateur de Commodore, un personnage très haut en couleurs.

AZERTY :

Les cinq premières lettres de la deuxième rangée d'un clavier de machine à écrire ou d'ordinateur, en France. Chez les Anglais c'est QWERTY (comme le nom de mon éditeur, comme c'est étrange, comme c'est bizarre !!...), chez les Allemands c'est QWERTZ. En Europe, il existe environ 16 claviers différents, aussi, nous oublierons les Russes et les Grecs pour le moment, quoique... avec la perestroïka et l'ouverture à l'est, il va falloir y penser. Voir Babel, ASCII, Zéro etc.

Babbage :

Charles (1792-1871), inventeur de l'informatique avant l'heure, imagina des machines à calculer géniales mais en avance sur leur temps. Compagnon de Ada Lovelace Byron, bien que certains historiens autorisés (par qui ?) aient prétendu qu'elle n'était que sa collaboratrice. Why not ?

Babel :

Tour célèbre mentionnée dans la Genèse, les problèmes de langue y afférant ayant resurgi dans l'informatique.

Base :

Les ordinateurs réfléchissent (travaillent ?) dans le système à base 2 (deux nombres, 0 et 1) et après convertissent les nombres soit en octal (à base 8), soit en hexadécimal (à base 16), soit en base 10 car nous aimons et comprenons le système décimal.

Base de données :

Nom sophistiqué et informatique du bon vieux fichier. Mais on y a ajouté une complexité de bon aloi : une base de données est hiérarchique, relationnelle et/ou en réseau. Quand vous prenez votre répertoire téléphonique, n'oubliez pas que vous utilisez une base de données relationnelle : ça fait plus chic. La plus célèbre est dBase II, voir ce nom.

Bâton de joie :

Traduction littérale du mot joystick. N'est pas passé dans le langage courant, peut être que l'Académie Française met la pruderie avant la lutte contre les anglicismes. Attention, bâton prend un accent circonflexe, il risque de disparaître.

Binaire :

Système de numération à base 2, utilisé par l'ordinateur qui sait faire la différence entre 0 : le courant ne passe pas, et 1 : le courant passe. Par exemple, le nombre décimal 86 s'écrit 1010110 en binaire. Je ne vous écrirai donc pas le nombre 4798378767 en binaire. C'est trop long.

Bit :

  1. À ne pas confondre avec BYTE, ni avec autre chose (non, l'informatique n'est pas porno, même si on y parle hard et soft).
  2. Unité fondamentale de l'informatique, qui peut prendre les valeurs 0 ou 1 uniquement. Les bits sont groupés par huit, ce qui donne un BYTE appelé en français OCTET.
  3. Permet de classer les micro-ordinateurs, suivant la longueur du mot (unité) qu'ils utilisent : ordinateur 8 bits, 16 bits, ou 32 bits. Les Amstrad 6128 sont des ordinateurs 8 bits, comme les PCW alors que les PC 2386 sont des ordinateurs 32 bits.

BOF :

  1. Abréviation pour Beurre, Œuf, Fromage pendant l'occupation.
  2. Exclamation exprimant le dépit ou l'incertitude.
  3. Beginning Of File = Début du fichier. C'est un sigle, une abréviation ou un acronyme informatique. Vous pouvez l'oublier.

Bogue :

  1. Traduction académicienne de l'anglais BUG qui veut dire insecte plutôt nuisible. Ce qui fait qu'un programme se casse la figure au moment où cela vous embête le plus. Tous les programmes ont des bogues, c'est dans la nature des choses. L'utilisateur dit alors : « Je suis planté. »
  2. Nom, d'origine bretonne, pour l'enveloppe épineuse de la châtaigne.

Bug : Nom anglais du BOGUE. Voir ci-dessus.

Bus :

  1. Abréviation populaire d'autobus, autrement dit moyen de transport.
  2. Système de transport informatique : c'est l'ensemble des circuits qui permettent à la puce centrale (le microprocesseur) de communiquer avec les mémoires internes et les périphériques. Il y a plusieurs « Bus » dans un ordinateur, bus de commande, bus d'adresse et bus de données qui peuvent se comparer aux transports en commun, aux automobiles et au TGV.

Byte :

Octet en français, huit bits. En plus, titre du journal micro-informatique le plus coté aux USA.

Cartouche :

Pour les ordinateurs ludiques, petit boîtier contenant un programme de jeux en mémoire morte (ROM). Moyen apprécié par les développeurs de logiciels pour éviter le piratage. Moyen détesté par les développeurs de logiciels qui les rend tributaires d'un constructeur. Les nouveaux Amstrad 6128+ et 464+ ont un système de lecture des cartouches (en plus de la disquette ou de la cassette).

Cassette :

  1. Très recherchée par Harpagon.
  2. Encore plus recherchée par les possesseurs de Spectrum, Thomson TO7, Amstrad CPC 464, Commodore 64 ou Matra Alice (qui c'est ça ?). Les ordinateurs ludiques de la génération 84 avaient un lecteur de cassettes sur lesquelles les programmes sont stockés. Ces cassettes sont identiques aux cassettes audio. Leur inconvénient est la lenteur de chargement des programmes. Le seul ordinateur à cassette encore vendu est le CPC 464+ d'Amstrad qui a en plus un lecteur de cartouche. Mais le 464+ est le seul ordinateur à la base du succès d'un constructeur informatique (Amstrad, pour ne pas le nommer) qui soit encore vendu en 1991.

Chip :

  1. Rondelle de pomme de terre appelée CRISP en Angleterre.
  2. Puce informatique à la base de la révolution du même nom. Peut servir à conserver des données (mémoire) ou des programmes et instructions : c'est alors le microprocesseur. On dit aussi circuit intégré.

Circuit imprimé :

En général une plaque en Bakélite verte (pourquoi verte ? je ne sais pas) sur laquelle les lignes conductrices sont imprimées afin de faciliter la réalisation du composant électronique. Les puces ou chips sont fixées soit directement, soit sur des supports si on veut pouvoir les remplacer rapidement. Un circuit imprimé est une œuvre d'art, abstrait comme certains Picasso. C'est là que l'on peut sentir le génie du concepteur de la machine.

CPU :

Central Processing Unit, alias Unité Centrale de Traitement, c'est le microprocesseur, la clef de voûte de votre ordinateur bien aimé, l'ordonnateur des événements. Il s'appelle Z80 dans un Amstrad CPC 464 ou PCW 8256, Intel 8086 dans PC 1512 ou Intel 80386 dans un PC 2386. Un petit carré de quelques millimètres carrés inclus dans un petit boîtier noir muni de broches, on dirait un myriapode, communément appelé mille-pattes.

CP/M :

Control Program For Microprocessor, alias Programme de contrôle pour microprocesseur (pour une fois, vous avez l'impression de comprendre l'anglais !). Système d'exploitation pour disque(tte) inventé par Gary Kildall, fondateur de Digital Research. Ce fut le roi des systèmes d'exploitation sur micro-ordinateurs 8 bits et il est utilisé sur les Amstrad CPC et PCW. Il a été supplanté par MS/DOS de Microsoft pour PC et compatibles. La légende veut que Kildall ait raté l'offre d'IBM car il s'amusait alors à piloter son dernier avion.

Crayon optique :

Un moyen de pointer avec un crayon relié à l'unité centrale sur un point particulier de l'écran. Fourni avec les Thomson TO7 car il était bien vu par les enseignants, c'est un mode de pointage moins utile que la souris : on peut travailler longtemps avec la souris alors que tenir un crayon devant l'écran pendant plus de cinq minutes, que dis-je, deux minutes, c'est la crampe garantie.

Curseur :

Le petit signe, en général un petit carré ou un petit trait qui indique l'emplacement du prochain caractère que vous allez taper. Il est souvent clignotant et on le déplace avec les touches fléchées ou la souris.

DATA :

Nom anglais des données.

Digital :

En informatique, synonyme de numérique.

Disque dur :

Appareil destiné à stocker de grandes quantités d'information de manière durable. Il est composé de plusieurs disques métalliques tournant à grande vitesse (3 600 t/m). La tête de lecture « flotte » à quelques millièmes de millimètres de la surface du disque. L'expression « mon disque dur est planté », lorsqu'elle se vérifie, peut être la source de crises de rejet aigu à tel point que les Anglais vendent, pour les utilisateurs anxieux, un marteau dont le manche est en caoutchouc et la tête en mousse : si, si, ce n'est pas une blague ; chacun sait qu'ils sont fous ces Anglais. Voir aussi Winchester (non, ce n'est pas un fusil pour tirer sur l'ordinateur).

Disquette :

Ou disque souple, en anglais Floppy disk. De taille variable (3 pouces, 3"½ pouces, 5 1/4 pouces ou 8 pouces), c'est le moyen le plus répandu pour le stockage externe des données. Ses capacités peuvent aller de 144 K à 1,44 Mega Octets, elles sont plutôt fragiles, surtout les 5 pouces 1/4. Il faut les formater avant de s'en servir (voir ce mot).

DOS :

Disk Operating System ou système d'exploitation de disques. C'est un ensemble de programmes qui, à l'origine, permettait la gestion des disquettes, et de nos jours, assure la gestion quasi complète du micro-ordinateur. Il organise les répertoires, gère l'espace disponible et la mémorisation des programmes. Une partie se place dans la mémoire au moment du lancement du système, le reste est accessible à partir de la disquette ou du disque dur. Les plus courants sont CP/M, MS/DOS et UNIX.

dBase II :

Programme où il est important d'écrire le D en minuscule et le II en chiffres romains. Certainement le best-seller des programmes de gestion de base de données, il a été créé par la société américaine ASHTON-TATE en 1981. C'est une base de données relationnelle, c'est-à-dire que l'utilisateur utilise les relations entre données pour construire ses fichiers.

éditeur :

Faux ami, en anglais EDITOR. Un éditeur est un programme qui permet de placer le curseur à un endroit du texte pour le modifier (corriger, insérer, déplacer) de manière facile. Il existe des éditeurs pour petits programmes et un programme de traitement de texte peut se juger à la qualité de l'éditeur de texte qui y est incorporé. éditer en informatique, c'est donc modifier ou mettre à jour un document, et c'est le sens du mot éditing en anglais.

EISA :

Standard défini par les principaux concurrents d'IBM, Extended Industry Standard Architecture ; bus de 32 bits qui permet de garder la compatibilité avec les anciennes machines PC et compatibles. Le standard fut créé par les concurrents d'IBM, qui trouvaient exorbitantes les royalties demandées par IBM pour l'utilisation de son bus MCA (Micro-Channel Architecture). La guerre des bus a donc commencé... réponse dans quelques années...!

étreinte fatale :

Oui, ça existe en informatique et ça peut être dangereux ; se produit lorsque deux programmes qui fonctionnent ensemble amènent à un blocage du micro-ordinateur. Il faut alors éteindre l'appareil et espérer

  1. Que l'appareil n'est pas endommagé (c'est rare) ;
  2. Que ça ne se reproduise pas de nouveau, auquel cas il faudra ne plus faire tourner ces deux programmes ensemble. Je vous disais que les informaticiens sont des petits marrants.

Expansion et extension :

Frères plus indifférentiables qu'ennemis. L'un est souvent pris pour l'autre et varsovice-versa. Essayons d'y voir clair.

  1. Extension, 1er sens, facile : C'est pour un DOS (CP/M ou MS/DOS) les trois caractères de fin d'un fichier après le petit point ; exemple le fichier MOUSE.COM est un fichier de COMmande qui permet d'installer la souris, le fichier ACTION.EXE indique un programme EXEcutable.
  2. Extension de mémoire : dans un PC, mémoire au-dessus de 640 Ko, reconnue par MS/DOS.
  3. Expansion de mémoire : la mémoire physique, au-delà des 640 Ko généralement sur une carte.
  4. Ceux qui ne mélangent pas 2 et 3 sont très forts. Donc, je ne suis pas très fort. D'habitude, quand vous parlez à un homme de l'art d'expansion et d'extension, il en profite pour vous glisser : mode protégé, mémoire paginée, LIM/EMS, mémoire virtuelle, disque virtuel, etc.

E/S :

Entrées/Sorties, en anglais I/O, alias Input et Output représentent dans un ordinateur les processeurs, opérations et programmes qui permettent la liaison avec les périphériques.

FAT :

File Allocation Table, table d'allocation de fichiers. Le système d'exploitation (DOS) réserve sur une disquette ou un disque dur une petite zone qui contient les adresses des fichiers sous forme de table. Souvent, quand on ne peut pas relire la FAT, il est difficile de récupérer la disquette ou le disque.

FAX :

Pour facsimilé ou télécopieur en France. Les Fax fabriqués par Amstrad ne sont pas homologables en France parce qu'ils ne sont pas assez chers.

Fenêtres :

WINDOWS pour les Anglais. Petit rectangle qui s'affiche à l'écran pour mettre en valeur des éléments particuliers d'un programme, et un programme peut apparaître dans une fenêtre. Initialement montrées sur le Macintosh, les fenêtres et les icônes se sont généralisées et avec elles la souris : il est facile d'ouvrir ou de fermer une fenêtre par un simple clic sur la souris. Les Anglo-saxons ont même créé un mot pour désigner un logiciel avec interface graphique qui rassemble le tout : fenêtres, icônes, souris, pointer : WIMP pour Window, Icon, mouse, pointer. À se demander s'il ne faut pas inventer le métier de Concepteur d'Acronymes Spécialisé. Ce serait un CAS.

Firmware :

Intraduisible correctement. Logiciel câblé s'en approche. C'est du Software implanté dans le Hardware, une sorte d'omelette SOFT-HARD. (= Mou-Dur, ce qui paraît comique en français). Le firmware des Amstrad est une raison du succès des micro-ordinateurs.

Fonte :

POLICE de caractère complète dans une seule taille. Il y a ainsi une fonte helvetica 12, une fonte helvetica 14, etc. Voir Police.

Formatage :

Action de préparer une disquette vierge ou un disque dur neuf par un programme. Le formatage trace sur le disque des secteurs et pistes (vides) et la structure ainsi créée permet ensuite d'écrire sur la disquette ou le disque au fur et à mesure de l'utilisation. Attention, le formatage efface les données anciennes si la disquette est déjà écrite, ce qui donne matière à excuse pour les paresseux ou les maladroits : « J'ai effacé tout mon travail en formatant la disquette. »

GEM :

Interface graphique, conçue par Digital Research, qui permet au PC de se donner un air de Macintosh (d'où des procès entre Apple et Digital Research). Malgré ses qualités, GEM a été supplanté par Windows de Microsoft qui de toute façon ne marche pas sur les PC XT. Gem garde sa valeur pour les PC 1512 et PC 1640, ainsi qu'avec des logiciels de micro-édition (VENTURA, qui a permis la réalisation de ce livre).

GIGA :

Beaucoup, 10 puissance 9 ou 1 milliard pour les intimes. Il est intéressant de voir que la micro est vite passée des KILO aux MEGA et en arrive au GIGA. D'où l'expression populaire : « La micro, c'est GIGA ! »

Graphique :

Un informaticien ne montre pas ses estampes japonaises, il montre ses graphiques : histogrammes, camemberts, barres en 3D (la troisième dimension !) des lignes, des graphes X-Y, et tout cela avec des logiciels plus zolis les uns que les autres qui s'appellent des doux noms de Dessin Bitmap, vectoriel, Postscript, présentation graphique, animation, CAO, DAO avec des formats d'extension à vous faire pâlir : .CMG, .DXF et .DXB, .EPS, .GEM, .DRW, .PIC, .WMF, il faut ajouter à cela les formats HPGL, IGES et TIFF pour se prendre la tête par les cheveux. Il me suffit de vous dire que le format .EPS veut dire POSTSCRIPT EncapSulé pour que nous arrêtions là nos ébats graphiques. Pour résumer, les graphiques font de belles images, vous en voyez de plus en plus souvent sur votre téléviseur. (Léon, t'as les mêmes à la maison, me dit ma fille Emma qui est atteinte de Pubéole aiguë).

HARD :

  1. Dur en anglais. Abréviation de Hardware. Signifie tout ce qui est matériel dans un ordinateur, par opposition au logiciel alias Software.
  2. N'implique pas une notion de pornographie en micro-informatique... quoique certains jeux de strip-poker... ma foi ! (soyez tranquilles, parents, ces jeux font plutôt penser à Canal+ en non décodé).

Hebdogiciel :

Journal hebdromadaire disparu en 1987, qui remplissait d'hilarité 100 000 lecteurs chaque vendredi matin et mettaient 10 autres lecteurs dans une colère noire, avec des titres du genre :

« IBM nous prend pour des CONS »,

« Plus profond avec Apple »,

« Commodore contre Commodore »,

« L'informatique c'est de la merde ».

Une équipe jeune, iconoclaste, que craignaient les grands constructeurs informatiques surtout quand ils voulaient faire prendre les vessies pour des lanternes. En un mot, un journal décapant dont nous reparlerons plus loin.

Help :

À l'aide en anglais. Aide dont les utilisateurs ont souvent bien besoin. Certains logiciels ont une aide adaptée au contexte, ce qui est bien utile et s'intitule aide en ligne.

Horloge :

  1. La première horloge ne donne pas l'heure. C'est un quartz qui donne la mesure pour synchroniser les opérations du microprocesseur. L'Amstrad CPC tourne à 4 Mhz (mégahertz), le PC 2386 à 20 Mhz.
  2. La deuxième horloge, appelée horloge en temps réel, vous donne l'heure comme l'horloge de BIG BEN, à condition de l'avoir mise à l'heure. Et si vous lui donnez la date, elle retrouve les années bissextiles toute seule. Utile en 1992. Et en 1996.

IBM :

  1. Fabricant de compatibles Amstrad
  2. Iesus Babbage Mundi, ou Iesum Binarium Magnificamur. Acronymes révélés par Umberto Eco dans le Pendule de Foucault (éditions Grasset 1990). L'informatique joue dans ce livre un rôle central mais étrange. Il y a même un programme en BASIC, que les bons programmeurs pourront améliorer.
  3. Surnommé aussi Big Blue (Le Grand Bleu !)
  4. Ceci est un livre sur Amstrad (le premier ?), et pas sur IBM.

Icônes :

Petits dessins symboliques, censés représenter un fichier, un disque ou une poubelle qui simplifie la tâche de l'utilisateur pour dialoguer avec sa machine. Se conçoit difficilement sans souris. Gem et Windows utilisent les icônes. Le Mac aussi. Non ce n'était pas le premier à faire des icônes. C'est Xerox qui a inventé l'icône informatique. Et il n'a rien fait payer à Apple. Mais Apple veut faire payer Microsoft. C'est compliqué la vie !

Imprimante :

  1. Objet de colère, noire le plus souvent.
  2. Galère, surtout à l'installation.
  3. Elle sert à imprimer sur du papier, les textes, fichiers et dessins, péniblement élaborés auparavant sur votre ordinateur chéri. Le résultat n'est pas toujours ce que vous voulez ; d'où retour en 1 ou 2, ou les deux.

Il y a des imprimantes matricielles, pas chères, les imprimantes à marguerite, bruyantes, les imprimantes laser, chères (mais que c'est bien imprimé, le livre que vous avez entre les mains a été composé sur une imprimante laser directement reliée à mon ordinateur Amstrad PC 2386) et d'autres variantes moins courantes, à bulles et jet d'encre, etc... Elles vont plus ou moins vite, mais elles ont un point commun : il faut être méticuleux quand vous installez un logiciel avec votre imprimante, sinon retour à la case départ (en 1 ou en 2).

Interface :

  1. Ce qui permet de brancher des périphériques sur un ordinateur. Il faut du matériel (câbles et cartes par exemple) ou du logiciel ou les deux à la fois. Les plus connues sont les interfaces parallèles et les interfaces séries. En parallèle, tous les bits d'un octet sont envoyés en même temps, en série ils sont envoyés à la queue leu leu.
  2. Les intellectuels aiment parler d'interfaces sur un plan figuré ; ils épiloguent alors sur l'interface homme/machine ou, plus concrètement sur les interfaces graphiques.

Interruption :

L'ordinateur adore les interruptions. Si, si, il ne peut fonctionner sans elles. Par exemple, le processeur s'interrompt de temps en temps (pas plus de 300 fois par seconde) pour aller voir si vous être en train de taper une touche sur le clavier. C'est l'ULA (non, pas celle du 36-15, voir plus loin) qui commande les interruptions.

I/O :

Voir E/S alias Entrées/Sorties alias In/Out.

Jacquard :

  1. Homme de métier
  2. Joseph Marie (1752-1834) met des cartes perforées dans les métiers à tisser en 1806. Et les cartes perforées seront la gloire de l'informatique jusqu'en 1960. Les cartes perforées furent utilisées pour le 1er recensement américain en 1890...

Joystick :

Pour jouer. Voir Bâton de Joie.

Justification :

Avec un ordinateur et un traitement de texte, on peut facilement aligner les lignes sur la droite du papier. Cela s'appelle justification (à droite) d'un texte. La plupart des textes imprimés sont maintenant justifiés, contrairement au bon vieux temps des machines à écrire.

K :

Kilo, qui veut dire 1024 (pas mille, attention) en informatique. On dit KiloOctet ou Ko ou KO suivant les écoles, mais c'est toujours 2 puissance 10. Donc un ordinateur de 64 Ko possède 65 536 octets, autrement dit 64×1024. Donc les informaticiens ont voulu coincer les matheux.

Langage :

Pourquoi faut-il que quand deux informaticiens se rencontrent, ils inventent un nouveau langage ? ADA, C, Cobol, Comal, Algol, Fortran, Prolog, Logo, Pascal, Forth, C++ pour ne parler que des plus courants (voyez LSE plus loin). Le langage machine (avec les zéros et les huns) est obligatoire mais on y vient par l'assembleur. Je pense que dans une dizaine d'années, il n'en restera que trois ou quatre. Lesquels ? Vous voulez que je me fâche avec la moitié de mes lecteurs !?

Logiciel :

  1. Software en anglais, une des rares trouvailles du langage informatique francisé qui soit valable. Mais nous ne saurons jamais inventer des mots nouveaux comme les Anglais. On préfère les réformes de l'orthographe ! Je ne m'énerve pas, j'explique. Les langages sont des logiciels. Toutes les disquettes vendues dans le commerce avec des programmes dessus, Multiplan, Quattro et dBase II sont des logiciels. Il y a des milliers de logiciels.
  2. L'astuce favorite de la femme de l'informaticien : « Logiciel, mon mari ! »

Logo :

Langage utilisé dans les écoles, maternelles notamment, qui permet de dessiner avec une tortue qui se déplace. Un langage génial.

Lotus :

  1. Doux papier célèbre
  2. Position célèbre
  3. Célèbre société soft, donc douce, numéro 1 des ventes de logiciels aux états-Unis avec son tableur 123 pendant près de 200 semaines (ça, c'est un no 1 au Hit parade), qui a su faire le marketing d'un bon produit, un tableur (voir ce nom), ce qui n'était pas évident. Sa position en France est restée dans l'ombre de Multiplan (peut-être à cause du 1).

LSE :

  1. Langage Symbolique d'Enseignement créé en France par des Français ; se rapprochant du BASIC. Des enseignants l'ont défendu, en vain.
  2. En 1985, je l'avais méchamment surnommé Langage Sans Espoir. Aujourd'hui, il a disparu. Comme beaucoup d'autres. Heureusement.

Mac :

Diminutif de Macintosh.

Maman :

Surnom de Marion VANNIER.

Manette de jeu :

Voir Joystick ou Bâton de joie, au choix.

Marguerite :

N'a rien à voir avec Thatcher (Margaret). Type d'imprimante en voie de disparition. Heureusement car trop bruyante. Ainsi appelée car les caractères étaient disposés sur une roue en forme de marguerite.

Matrice :

Petit rectangle qui permet de dessiner un caractère à l'écran ou sur une imprimante (matricielle).

Mega :

1 million. Les premiers PC d'IBM avaient des disques durs de 10 Mo. En 1991, on arrive au Giga ! Comme le temps passe.

Mémoire :

Un des piliers de l'informatique. Un sujet favori des accros : « T'as combien de mémoire ? » Mon dictionnaire favori donne 24 acceptions pour mémoire. Mon autre dictionnaire m'en donne 37 ; entre la mémoire vive ou RAM, et la mémoire morte ou ROM, (de sinistre mémoire, surtout du temps de Néron), il y a toutes sortes de mémoires. On pourrait même y trouver les mémoires d'un âne mais comme je n'ai pas une mémoire d'éléphant, ni vous d'ailleurs, je retiendrai les suivantes que vous pourrez mémoriser :

  1. Mémoire : truc (circuit intégré, bande magnétique, disque souple, dur, optique etc, etc.) qui vise à emmagasiner les informations et à les rendre à votre demande. Ses caractéristiques sont le temps d'accès, sa nature interne ou externe, sa capacité, son encombrement, son poids et éventuellement son prix. Conclusion : il y a beaucoup de mémoires différentes, mais la définition ci-dessus couvre la plupart des besoins ; notamment :
  2. Mémoire de masse : là où les données restent stockées même si on coupe le courant : disquette, disque dur, etc. C'est le support de votre travail, ce qui reste quand votre ordinateur a tout oublié.
  3. Mémoire vive ou RAM (Random Access Memory) alias mémoire à accès aléatoire. C'est la mémoire constituée par des puces dans votre ordinateur mais qui disparaît si on coupe le jus.
    Objet de vantardise évolutif.
    Il y a cinq ans, avoir 128 K vous posait auprès de ceux qui n'avaient que 64 K, 48 K (Sinclair) ou 32 K (Matra). Aujourd'hui 512 K fait un peu ridicule, 640 K est passable et il faut 4 Mo de mémoire vive pour pouvoir la ramener en société. De toute façon, la mémoire au-delà de 1 Mo n'est utile que pour ce qu'on appelle les applications lourdes.
  4. Mémoire morte ou ROM (Read Only Memory) alias mémoire qu'on peut seulement lire, où les informations sont figées. Dans les CPC, le Basic est en ROM. L'Académie française a cherché à imposer MEV et MEM à la place de RAM et de ROM. Elle n'a pas réussi. Peut-être a-t-elle plus de chance avec la réforme de l'hortograf ?

Orpheline :

Quel triste joli mot pour l'informatique ; il vient, je crois, de la typographie et indique la première ligne d'un paragraphe, quand elle est toute seule au bas d'une page.

La panthère rose : Autre surnom de Marion VANNIER.

Pascal :

  1. Inventeur de la brouette à deux roues.
  2. Ré-Inventeur en 1643 de la machine à calculer, qui avait déjà été inventée par l'allemand Schikard en 1623.
  3. Langage de programmation crée en 1968 puissant et structuré. Il a fait la fortune de Philippe Kahn aux états-Unis avec le Turbo Pascal. À l'origine d'autres langages, comme l'ADA.

Périphérique :

Autour et alentour de l'ordinateur, mais pas tout à fait comme le boulevard du même nom. Périphériques d'entrée comme la souris ou le clavier. Périphériques de sortie comme l'imprimante ou un pilote d'automate. Il s'invente des périphériques tous les jours.

Pixel :

C'est quasiment un point sur l'écran. C'est le point sur l'écran pour un moniteur monochrome. Dans un moniteur couleurs, un point est défini par 3 points presque superposés : un rouge, un vert, un bleu.

Police :

  1. Groupe musical d'où Sting est sorti.
  2. Ensemble de caractères de plusieurs tailles différentes. Les ordinateurs ont souvent les polices Système, Helvetica, Romain ou Elzevier en standard. Il y a des polices pour l'écran et pour l'imprimante.

Programme :

  1. À demander.
  2. La raison d'être de l'informaticien, la joie du néophyte, la hantise du novice. Ce qui permet à un débutant de sortir de la cuisse de Jupiter quand il a réussi à faire tourner son programme.
  3. Ce qui fait tourner l'ordinateur. Sans les programmes, un ordinateur c'est bête, y a pas plus bête, ma pauv'dame.
  4. D'après Larousse, ensemble de données et d'instructions représentant un algorithme et susceptible d'être exécuté par un ordinateur. Ça suffira pour aujourd'hui.

QWERTY :

Voir AZERTY.

RAM :

Avec ROM, voir mémoire.

Registre :

Petite case dans un microprocesseur destinée à stocker temporairement les données d'une opération logique ou arithmétique.

Résolution :

  1. Toujours bonnes pour l'an neuf.
  2. Nombre de pixels affichables : L'Amstrad CPC 464 peut afficher 640×200 pixels, les PC en VGA peuvent afficher 924×400 pixels.

RGB :

Red, Green, Blue, RVB en français, Rouge Vert Bleu. Contrairement à une idée répandue, c'est avec les trois couleurs Rouge Verte et Bleue que l'on peut faire toutes les autres couleurs, la somme donnant du blanc et l'absence du noir. Les couleurs complémentaires sont le turquoise ou cyan, le violet ou magenta et le jaune.

ROM :

Si vous avez de la mémoire, vous n'avez pas besoin d'aller voir à MéMOIRE la définition de ROM. Sinon, allez l'apprendre par cœur.

Routine :

Faux ami. À oublier.

RS232C :

Interface série la plus répandue.

Sauvegarde :

Moment essentiel difficile pour les novices. Il faut toujours sauvegarder son travail, sous peine de perdre une journée de labeur. Une panne d'électricité et, WOOUFF, tout ce que vous avez tapé est oublié par l'ordinateur, si vous n'aviez pas sauvé votre travail avant. Les gens riches ont des onduleurs qui permettent de continuer à travailler même si EDF fait grève ou si votre usine a disjoncté. Mais si vous n'êtes pas riches, SauveGarde à Vous !

Il faut aussi sauvegarder les fichiers de données de votre disque dur sur des disquettes, au cas où le disque dur tomberait en rade.

Souris :

  1. Animal qui a permis à la pomme (APPLE) de ne pas être écrasée par l'éléphant (IBM).
  2. Périphérique d'entrée, une petite boîte avec des boutons que l'on déplace sur le bureau et, oh, miracle, il y a quelque chose qui se déplace aussi sur l'écran. Outil génial qui permet aux philosophes de gloser sur l'interface Homme/Machine.
  3. Il existe dans le commerce, un gadget à poils qui permet de rendre votre souris plus vraie qu'une vraie souris (et après, on dira que les femmes ont peur de l'informatique).

Système :

  1. voir DOS.
  2. Il y a tellement de systèmes en informatique que je préfère vous en parler au fur et à mesure.

Tableur :

  1. Logiciel qui permet d'expliquer aux financiers pourquoi et comment ils auraient dû éviter le crack boursier de 1987.
  2. Logiciel génial qui permet aux gestionnaires de tout calculer avant, pendant, après, de faire des simulations, des régressions, des totalisations et même des additions ! Le pionnier des tableurs s'appelait Visicalc, qui a permis à l'Apple 2 de passer pour un ordinateur professionnel et le tableur Lotus 123 a volé au secours de la victoire de l'IBM PC. En fait, c'est un tableau avec des colonnes et des lignes où on met des chiffres, pardon des nombres.

Terminal :

C'est pas pour dire que c'est fini. C'est à la fois un écran ou un moniteur ou un ordinateur pas très intelligent qui a besoin d'un autre ordinateur auquel il est rattaché pour penser.

Tique :

La terminaison favorite des informaticiens : de informatique à zygomatique en passant par bureautique, monétique, domotique, créatique, ils sont envahis de tiques.

Tortue :

Animal qui n'a pas eu le même succès que la souris (du moins, en informatique car les tortues Ninja Mutantes, elles en font un cinéma). Associée au LOGO, elle était pourtant bien utile pour les éducateurs. Elle a gagné contre le lièvre, mais perdu contre la souris.

Traitement de texte :

Comme un chapitre entier est consacré à mon cher PCW, qui veut dire Personal Computer Wordprocessor, autrement dit Ordinateur personnel de traitement de texte, la définition attendra.

UAL :

Nom français de l'ALU, Unité Arithmétique et Logique, à ne pas confondre, je vous en supplie, avec le suivant.

ULA :

Pour Uncommited Logic Array que se traduit par ??? alias quelques points d'interrogation. C'est en effet difficilement traduisible ; appelons-la Unité Logique Amstrad, je triche un peu pour garder les mêmes initiales. C'est une puce qui facilite le travail du processeur principal, genre éminence grise ! Voilà. En plus ça vous expliquera mieux les raisons du succès d'Amstrad. Et un nom non usurpé vu que les ULA sont totalement Amstrad.

Veuve :

Le dictionnaire arrive à sa fin. Travaillez un peu. Si je vous dis que c'est le contraire d'une orpheline... ? À vous !

Virgule flottante :

Je ne sais pas pourquoi j'ai mis ce mot dans le dictionnaire. À cause de la beauté sémantique et sémiologique ? Certainement. Par déontologie, je vous donne une définition. Affichage d'une valeur numérique où le nombre de décimales est maximum, en fonction du nombre d'emplacements disponibles. Vous comprenez ? Bien. Capice ? Molto bene. You understand ? You are tremendously good ! Je vous prends comme nègre pour mon prochain livre. Ma définition s'étend sur trois pages et j'ai peur de lasser.

Winchester :

  1. Carabine célèbre de l'Ouest américain dont la référence était 3030.
  2. Disque dur magnétique développé par IBM où la tête de lecture flottait à quelques microns de la surface du disque. Doit son nom (Winchester) au fait que le code du projet était 3030. Comme quoi les ingénieurs d'IBM ont l'art de la boutade, même s'ils ne viennent pas de Dijon. Je sais, c'est mauvais, mais c'est l'avant-dernier mot du dictionnaire et cela introduit bien le dernier, qui est

Zéro :

Cauchemar des novices de l'informatique qui ne savent pas qu'un ordinateur confond le zéro et la lettre O. Mais que c'est bête un ordinateur ! Dans leur sagesse, les informaticiens ont décidé de barrer le zéro, Ø, se mettant ainsi à dos les Scandinaves qui ne peuvent manger les SMØRGASBØRD sans planter leur ordinateur. Babel, quand tu nous tiens !

À propos de faute typographique, il y a dans le manuel de l'Amstrad CPC 464 que j'ai commis, une faute à la page 1.13, et qui plus est dans un titre.

Je vous la donne : paragraphe 1.2.8.

L'erreur passa inapercue.

Depuis 84, après plus de 300 000 exemplaires donnés avec les CPC 464, je n'ai pas aperçu une seule missive me mentionnant cette erreur. Les gens ont dû penser que je l'avais fait exprès. Non. Le texte avait été tapé par une secrétaire anglaise qui ne comprenait pas le français. Mais ce n'est pas une excuse. Babel, quand tu nous tiens, par le 0 ou le ç cédille !

★ EDITEUR: QWERTY
★ AUTEUR: François QUENTIN

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L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent  du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko.