★ HARDWARE ★ VIDEO DIGITALISEUR ★ DIGITALISEUR ARA ★ |
DIGITALISEUR ARA (c) JAGOT & LEON (CPC Revue) | A.R.A. DIGITALISEUR : PLUS BEAU, TU MEURS ! (Amstrad Magazine) |
ARA: LE DIGITALISEUR FRANÇAISAgrémenter ses disquettes ou ses logiciels au moyen d'images digitalisées est désormais possible et ce, grâce à une extension et un logiciel remarquablement bien conçus et, qui plus est, "Made in France". C'est sur le stand Jagot & Léon, lors de l'AMSTRAD Expo de novembre 1986, que nous avions vu, pour la première fois, ce produit tant attendu par les amateurs de vidéo et de microinformatique. Certes, il existait déjà un produit venu d'Outre-Manche, mais pourquoi acheter à l'étranger ce qui est disponible chez nous à un prix fort compétitif... Qu'est-ce que "la digitalisation" d'image ? C'est tout simplement un procédé qui consiste à analyser l'image produite par une source vidéo et à la traiter de manière à pouvoir la stocker dans la mémoire d'un ordinateur. Certes, on perd généralement en qualité, car il serait illusoire de penser que l'on puisse ranger une image prélevée à la sortie d'une caméra, d'un magnétoscope ou d'une source vidéo quelconque, dans la mémoire étriquée de nos ordinateurs familiaux. Comment procède-t-on ? En schématisant, on découpe le signal d'origine en fines tranches (miam-miam) que l'on nomme "échantillons". Plus l'échantillonnage est rapide, meilleure est la qualité du signal restitué. Si cette opération s'effectue sur des signaux à basse fréquence, tels ceux produits par la parole ou la musique, il n'y a pas trop de problèmes, et encore... En effet, pour que ce traitement soit acceptable, il faut que la fréquence de l'échantillonnage soit environ 10 fois supérieure à celle du signal à traiter. Avec un signal vidéo occupant environ 6 MHz de bande passante, l'opération devient plus délicate... Le circuit utilisé pratique une conversion "analogique-digitale". L'amplitude de l'échantillon prélevé est codée sous forme numérique. C'est sous cette forme qu'elle sera rangée en mémoire. Comme il serait trop compliqué (et donc trop cher) de digitaliser, en tenant compte de la couleur, l'opération se fait en ne codant que la luminosité du signal. La couleur est ajoutée ensuite de manière "artificielle" par le logiciel. Côté matériel, le digitaliseur se présente comme une petite boîte ( format synthé vocal TMPI ) qui se connecte sur le bus extension de l'AMSTRAD. L'interface disque du 464 peut néanmoins être mise en place derrière le digitaliseur. Un câble terminé par un connecteur de type PERITEL est fourni avec TARA. Il faudra parfois prévoir un câble différent, en fonction de la source vidéo utilisée (les caméras ont rarement une prise PERITEL...). Sur la disquette contenant le logiciel ont été enregistrées quelques images qui donnent une idée des possibilités du digitaliseur. Nous avons fait nos essais sur un téléviseur, en prélevant des images de types différents : tournages en studio, dessins animés, images soufflées captées sur antenne intérieure afin de juger des qualités de l'ARA. La digitalisation s'effectue au rythme de 3 images par seconde, ce qui est très honorable. On peut également opérer en mode "image par image". Les deux dernières images mémorisées peuvent être rappelées. Selon le type d'image traité, il faudra choisir entre les deux modes d'écrans proposés : Mode 0 ou Mode 1. En règle générale, c'est ce dernier qui donne les meilleurs résultats sur des visages ou des paysages. Le mode 0 pourra être retenu pour des dessins animés, par exemple, là où il faut davantage de couleurs. En fonction de la luminosité de l'image, un réglage par soft permet d'affiner la qualité du traitement. Des réglages de contraste et de tramage ont également été prévus. Tous ces réglages agissent, bien entendu, en temps réel. Autre aspect du logiciel, et non des moindres, la possibilité de modifier des images reçues. Coloriage, incrustation, tramage permettent les effets les plus spectaculaires ou artistiques. Une fonction "Zoom" autorise un travail très précis. La recopie d'écran sur imprimante fonctionne sur DMP-2000 ou "compatibles EPSON". Bien conçue, elle permet de sélectionner le nombre de passages par ligne, le style de niveaux de gris (régulier ou tramé) et le cadrage horizontal pour conserver à l'image de bonnes proportions. Les images enregistrées seront facilement récupérées pour une utilisation ultérieure. Elles occupent 16 K sur le disque car elle ne sont pas "compressées". Comme le précise la notice, on n'y gagne rien à compresser ce genre d'images... Avec les images, sont stockés 32 octets restituant divers paramètres de couleur d'encre, papier, bordure, tramage... A l'utilisation, on doit se rendre à l'évidence : le logiciel de traitement d'images ARA a été fort bien pensé et il est difficile de lui trouver des faiblesses. La notice est livrée "sur la disquette" et pourra être sortie sur imprimante, au gré de l'utilisateur. Que faire avec ces images digitalisées ? Là, devront intervenir l'imagination ou les besoins de l'utilisateur : Un dernier mot : un logiciel de transformation des images digitalisées en images Vidéotex est en cours de mise au point... Voilà une excellente nouvelle pour les passionnés de télématique ayant déjà mis en œuvre un serveur... Denis BONOMO , CPC Revue |
|
|