★ GAMES ★ AUTEURS DE JEUX ★ SAPIENS : VOICI LES AUTEURS (AMSTRAD MAGAZINE) ★ |
Sapiens : voici les auteurs (Amstrad Magazine) | Games Auteurs De Jeux |
Ils sont trois, ont 24 et 19 ans et viennent d'achever leur œuvre : Sapiens. Et puis maintenant ils sentent « comme un vide dans leur vie » (ben tiens !), ils en seraient presque à s'embêter, alors au hasard de leurs déambulations tristes et presque sans but, ils sont passés nous voir à la rédaction.Ils sont trois, ont 24 et 19 ans et viennent d'achever leur œuvre : Sapiens. Et puis maintenant ils sentent « comme un vide dans leur vie » (ben tiens !), ils en seraient presque à s'embêter, alors au hasard de leurs déambulations tristes et presque sans but, ils sont passés nous voir à la rédaction. Le pire dans tout ce que je viens de vous dire, c'est que c'est vrai : les pauvres, ils viennent d'achever un « maître » logiciel et au lieu de pavoiser, d'exulter de fierté, les voilà qui s'embêtent ! Une chose est donc certaine : ils sont très modestes. Ils : Didier Guillon, 24 ans, son frère Olivier Guillon 19 ans et leur copain Gilles Soulet 19 ans à qui l'on doit toute la musique. Tous les trois encore à la fac, ils ont commencé leur deuxième “best” (le premier c'était « 5e Axe ») en janvier 1986. Mais Évidemment je vous dis « d'où l'emploi... » et cela vous semble très simple, mais ce n'est pas du tout le cas. Pour parvenir à leurs buts, Didier, Olivier et Gilles se sont crées leur propre Assembleur, « en travaillant tout sur Mo 5, le 6809 étant plus facile à manipuler que le Z 80 » ; ils se sont crées leurs propres utilitaires de dessin et de musique. Pour les versions Amstrad il leur a fallu transmettre directement le programme code depuis le Mo 5, et toute la partie sonore depuis un Commodore 64. Et puis ils ont travaillé comme des fous, tout seuls, tous les trois. Quand ils ont enfin pu estimer leur œuvre terminée (ils sont très exigeants avec eux-mêmes), ils en ont envoyé une disquette à Laurent Wiell , tout simplement. Ils n'avaient jamais travaillé dans les locaux de Loriciels, c'est-à-dire avec l'aide d'autres programmeurs. Laurent Weill a dû dire “OK” ou quelque chose d'approchant, et les voilà tous les trois devenus les auteurs d'un futur best-seller. Pour notre part et devant les nombreuses qualités de Sapiens, nous espérons que ce jeu va battre des records de vente, leur faire gagner « plein de sous » et leur permettre ainsi de pouvoir concrétiser certains espoirs. Cela serait trop bête de voir une nouvelle fois tant de matière « grise » enfermée faute de moyens, ou faute d'un peu de confiance de la part des plus « vieux ». En attendant, nous partageons tous un regret : que Sapiens n'ait pas eu droit à un « Tilt d'Or ».
|