★ CODING ★ INITIATION A CP/M 7 - CPC n°13 ★ |
Initiation a CP/M (07/xx) (CPC Revue n°13) |
Nous terminons l'étude des commandes externes se rapportant à la gestion des fichiers et du système en général. STAT Spécifique CP/M 2.2, cette commande permet d'effectuer en partie les mêmes opérations que SET et SHOW en CP/M Plus. Voyons donc les différentes syntaxes possibles suivant la fonction désirée : Indications sur la taille des fichiers Syntaxe : STAT d: | Nom de fichier $S En voici quelques exemples : Aide, assignation des périphériques, caractéristiques d'une disquette, indication des zones "USER” Syntaxe : STAT VAL: | DEV: | d: DSK: | USR: En voici le détail par des exemples : Positionnement des attributs fichiers Syntaxe : STAT Nom fichier $R/0 I $R/W I $SYS | $DIR SUBMIT Cette commande existe en CP/M 2.2 et en CP/M Plus. Nous préciserons donc les différences existant entre les deux versions. Syntaxe : SUBMIT Nom de fichier ( Paramètre 1, Paramètre 2,... Paramètre 9 Le nom de fichier doit être spécifié sans extension et celle-ci est obligatoirement .SUB. Contenu du fichier de commandes Un fichier de commandes est un fichier ASCII qui contient des lignes, et peut être créé avec ED ou un éditeur de texte. Les lignes sont : – des commandes CP/M valides, internes ou externes, des appels de programmes ; 10 paramètres maxi. Le paramètre $0 correspond au nom du fichier de corn mande, puis $1 est le premier paramètre, $2 le deuxième, etc. jusqu'au neuvième $9 ; – si la commande doit contenir le signe $, il suffit de doubler celui-ci ; Exécution automatique lors du démarrage de CP/M – En CP/M Plus, lors du démarrage du système, le CCP recherche s'il existe un fichier PROFILE.SUB qui sera alors exécuté automatiquement, à condition que SUBMIT.COM soit sur la disquette de démarrage. Voici quelques exemples de commandes. Exemple d'un PROFILE.SUB en CP/M Plus : PALETTE 0,44 Ce fichier change les couleurs du fond et des caractères, puis programme les touches du clavier par l'intermédiaire de l'utilitaire SETKEYS. Enfin, il provoque la demande de mise à jour de la date et de l'heure. Un autre exemple de fichier de commandes ; LISTE.SUB. En voici le contenu : DIR * ASM DIR * BAS et l'appel : ce qui provoque deux listes successives, une des fichiers source en ASM, et une autre des fichiers en .BAS Voici maintenant un exemple avec des arguments : EDITE.SUB. En voici le contenu : ed $1.ASM édition du programme source assembleur REMARQUE : En CP/M Plus, il est inutile de taper explicitement SUBMIT Fichier ; il suffit de taper Fichier tout court, ainsi notre exemple devient : A > EDITE ESSAI Ceci est possible après une commande SETDEF |ORDER = (COM,SUB)| qui indique que lorsque l'on tape une Il faut bien entendu que SUBMIT.COM soit accessible, car il va être chargé automatiquement. Les possibilités d'utilisation des fichiers de commandes sont très étendues, et il suffit de se rappeler que toute commande valide peut se trouver dans un fichier de commandes. En cas de problème sur une commande, erreur dans le paramétrage ou l'écriture, programme non trouvé, on passe à la ligne suivante dans le fichier ; il n'y a aucun moyen pour arrêter l'enchaînement des commandes. SYSGEN Cette commande spécifique CP* M 2.2 permet de recopier CP/M sur les pistes système qui lui sont réservées. Attention, cette commande ne doit pas être effectuée sur un disque au format données, qui ne possède pas de pistes réser vées. En voici la syntaxe : SYSGEN | * | Nom de fichier En voici des exemples : A > SYSGEN * Prend le CP/M généré en mémoire par un MOVCPM préalable, et le copie sur le disque destination. A>SYSGEN CPM44.COM Lit le fichier CPM44.COM qui contient un CP/M préalablement créé par un MOVCPM suivi d'un SAVE et copie de ce CP/M sur disque destination. A> SYSGEN Va demander disque source ou lire le CP/M ainsi que le disque destination. Rappelons que cette commande n'est pas suffisante pour créer un disque système CP/M 2.2, il faut aussi effectuer un BOOTGEN qui copie les secteurs d'amorce et de configuration. Un disque système peut aussi être créé par DISCCOPY ou COPYDISC qui copient tous deux l'intégralité d'une disquette XSUB Cette commande spécifique CP/M 2.2 permet de préciser que la suite des lignes de commandes d'un fichier de comman des est destinée au programme qui suit et non pas au CCP. Elle joue un rôle équivalent au signe > de CP/M Plus. Syntaxe : XSUB Exemple d'un fichier XSUB : VISU.SUB. XSUB Son exécution par SUBMIT VISU ESSAI va provoquer la série de commandes suivantes : A> XSUB Puis, une fois ED chargé, dans ED exécution automatique de : #A – chargement de ESSAI.ASM en mémoire 20 T liste des 20 premières lignes. On peut alors taper d'autres commandes de ED, pour visualiser d'autres parties du fichier. Il n'est cependant pas conseillé de faire une édition, car XSUB est toujours actif et continuera à chercher s'il y a une suite au fichier de commandes VISU.SUB, ce qui se traduira par des accès disque. L'utilisation de XSUB est donc très spécifique et est à réserver aux connaisseurs. Ceci termine notre étude des commandes externes de CP/M se rapportant aux fichiers et à la gestion du système en général. Le mois prochain, nous verrons les possibilités offertes par CP/M Plus dans le domaine dit de la redirection des entrées/sorties par les commandes externes GET et PUT.
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