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Programmez Votre Imprimante

La plupart des possesseurs d'imprimante n'utilisent que 5% des possibilités de leur machine, à savoir LIST # 8 et pour certains logiciels "tout faits", genre traitements de textes. Il est vrai que la lecture du manuel (quand il n'est pas en anglais...) n'a rien de très engageant pour se lancer dans la programmation des "codes EPSON"

Dans un premier temps, nous allons expliquer le PRINCIPE de la programmation de ces codes, car il est ici essentiel de comprendre "comment ça marche". Après cela, tout devient alors très clair.

Ensuite, l'application pratique, non par des programmes démo qui ne servent à rien, mais par deux programmes qui vous seront très utiles : l'un imprime une adresse sur une enveloppe (complément obligatoire de tous les traitements de textes) ; l'autre imprime des étiquettes à coller sur cassettes ou disquettes (3 et 5 pouces). Le but caché étant de vous donner envie de recevoir des programmes pour imprimante, aux usages les plus divers.

La conversation micro-imprimante

Lorsque le CPC envoie un texte à l'imprimante (LIST #8 ou PRINT # 8) le débit en caractères/seconde est énorme, très supérieur aux 100 caractères par seconde ( = CPS) de l'imprimante. Celle-ci doit alors pouvoir dire au micro "Stop, j'en ai plein le buffer, je n'ai pas fini d'imprimer...

Ça y est, c'est fini, envoie la suite". Ou encore "Non! je ne veux pas recevoir ton texte parce que je ne suis pas en état d'imprimer". Motifs : plus de papier, arrêt par "OFF LINE", en panne, etc.

En somme, le micro doit toujours attendre le "feu vert" de l'imprimante pour envoyer son texte. Si vous commandez une impression alors que l'imprimante est éteinte ou le câble de raccordement non branché, vous comprenez alors pourquoi le micro est bloqué! Il attend le signal d'accord de l'imprimante qui, bien sûr, ne vient pas.

Certains modèles ont un "Buffer d'entrée" (Buffer = mémoire tampon) de deux, quatre, six ou huit kilo-octets, selon les modèles. Dès le "feu vert", le micro y déverse son texte : s'il tient dans ce buffer, le micro "reprend la main" (Ready) et c'est à l'imprimante de se débrouiller avec ce qu'elle dans sa RAM.
Si le texte à éditer est plus gros que le buffer, le micro complète ce dernier au fur et à mesure que l'imprimante le vide sur le papier.

C'est la raison pour laquelle, avec ces imprimantes, le micro peut poursuivre son programme ou afficher "Ready" alors que l'imprimante continue son travail, sans s'occuper de ce qui se passe sur le micro (que vous pouvez même éteindre!).

Que passe-t-il par le câble?

Le micro ne sait envoyer que des NOMBRES à l'imprimante, des codes ASCII : PRINT #8,"A" transmet en fait 65, le code ASCII du A majuscule. PRINT #8,CHRS (65) a exactement le même effet. C'est le programme résidant dans la ROM de l'imprimante qui va actionner la tête d'impression et ses aiguilles pour dessiner un A sur papier.

Toute imprimante reçoit ces nombres, octet par octet : un octet = 8 bits = de 0 à 255. Hélas, nos CPC ne savent envoyer que sept bits sur huit. Donc on ne peut envoyer que des codes ASCII compris entre 0 et 127, ce qui nous prive des caractères graphiques de codes 128 à 255 qui résident dans la ROM de l'imprimante. Vraiment dommage...

CPC

★ ANNÉE: ???
★ AUTEUR: Michel ARCHAMBAULT

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L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent  du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko.