1983-1987 (168 numéros)
Ce journal hebdomadaire fondé par Gérard Ceccaldi en 1983 est dans un premier temps constitué principalement de listings de logiciels de jeux écrits par ses lecteurs pour tous les ordinateurs de l'époque, des plus connus aux plus confidentiels. Un an plus tard, le journal contient davantage d'articles et de tests de logiciels au ton extrêmement corrosif, ainsi que des dessins absurdes de Carali ; Michel Desangles, puis Cyrille Baron rejoignent la rédaction. C'est à ce moment-là que Hebdogiciel devient ce qui est considéré (à juste titre) comme l'équivalent micro-informatique de Hara-Kiri. Les logiciels ratés sont descendus en flammes, les mauvaises pratiques des constructeurs sont dénoncées impitoyablement. Lorsqu'Hebdogiciel chante les louanges d'un ordinateur (l'Amstrad CPC) ou d'un logiciel (Crafton & Xunk, Elite parmi tant d'autres), on peut être sûr que c'est mérité. Hebdogiciel n'hésite pas non plus à publier les moyens de faire sauter certaines protections logicielles pour se faire une copie de sauvegarde. Certaines de leurs unes sont restées dans les mémoires : « Désolé, l'informatique c'est de la merde », « IBM : charlots », « Amstrad : des Mickeys ! » (avec une photo d'Alan Michael Sugar affublé de deux grandes oreilles rondes). Amstrad leur a d'ailleurs intenté trois procès, tous perdus. L'hebdomadaire s'étoffe progressivement avec des rubriques ciné, TV, BD et musique. En 1986, pour protester contre les marges réalisées par les distributeurs et grossistes sur les logiciels, ils lancent le club Hebdogiciel, qui permet d'acheter des jeux pratiquement à prix coûtant. La réaction ne se fait pas attendre : les distributeurs envoient des lettres à plusieurs éditeurs français et étrangers les menaçant de ne plus distribuer leurs logiciels s'ils continuent à fournir Hebdogiciel ! Par lassitude, Gérard Ceccaldi cesse brutalement la parution de son journal au tout début de l'année 1987, sans prévenir. L' « HHHHHebdo » a accompagné l'éclosion agitée de la micro-informatique française dans les années 80 ; sa disparition est assez symbolique de la concentration du marché autour d'un petit nombre de modèles d'ordinateurs et de la professionnalisation croissante du milieu. ★ AMSTRAD CPC ★ DOWNLOAD ★ |
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CPCrulez[Content Management System] v8.7-desktop/c Page créée en 234 millisecondes et consultée 2267 foisL'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
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