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Entrez un mot de trois à six lettres, et ce programme affiche à l'écran ou sur imprimante toutes les combinaisons de ses lettres, c'est-à-dire ses anagrammes. Autre possibilité : entrez une à une les syllabes d'un mot ou d'une phrase (six éléments maximum), et ce sont alors ces combinaisons que l'on appelle contrepèteries.Le nombre de combinaisons est égal au "factoriel" du nombre d'éléments ; exemple avec quatre : 4! = 1 x 2 x 3 x 3 - 24. Ainsi, on a 2! = 2 ; 3! = 6, 4!-24 ; 5! = 1 20 ; 6! = 720 et 7! = 5040. Vous comprenez alors pourquoi on a limité le nombre d'éléments de trois à six. Certes, ce programme peut être classé "utilitaire" pour certains usages rares, comme pour créer un nom pour une société, un produit nouveau, un pseudonyme, etc., mais en toute sincérité, il a été conçu pour jouer, car certaines "solutions" affichées sont inattendues. Exemple : demandez les anagrammes du mot ECRAN et parmi les 120 solutions, vous trouverez : CARNE, CRANE, ANCRE, ENCRA, CERNA et NACRE (essayez le mot ABUSIF et vous aurez une surprise assez drôle... ). Lorsqu'il y a plus de six lettres, il faut passer en option "Contrepèterie", où l'on entre des fragments du mot à mouliner. Peu importe l'orthographe, ici seule la consonnance finale est intéressante. Ainsi "piraté" va donner "thérapie", alors qu'en anagrammes on obtient "paître", ".patrie", "partie" et "repait". On y passe des heures... (souvent tardives). LE LISTING Le sous-programme en 7000 est un titre fantaisie, avec un peu de son. Le programme réel commence en 1000 par le menu "anagrammes ou contrepèteries". LA PARTIE CONTREPETRIE invite à entrer élément par élément (avec ENTER) ; ou conclue par une action sur ENTER. Cette fois, les M$(l) représentent des groupes de lettres (éléments). On L'ECRAN est en MODE 2 avec deux WIN-DOW : un bandeau supérieur de trois lignes ( # 1 ) où l'on trouve les deux options en fin d'affichage, à savoir M = retour au menu principal et P pour passer à la page d'écran suivante. En haut à droite, le numéro de la page d'écran en cours. Un trait continu sépare les deux WINDOW. La partie inférieure de l'écran comprend vingt lignes d'affichage. LE TRAITEMENT C'est bien sûr le "gros morceau" (merci Aspro.... ). C'est une suite de boucles FOR NEXT imbriquées avec des GOTO conditionnels aux NEXT correspondants (lignes 3240 à 3290). A chaque "remplissage de case" A1, A2, A3, etc., on contrôle que cet élément n'a pas été utilisé antérieurement. S'il est "neuf", on fe concatène à la chaîne B$ en cours de construction. Lorsque B$ a ses L éléments, on l'envoie en GOSUB 5000 (ligne 3220) pour se faire afficher ; B$ est ensuite remise à zéro (ligne 5070) et on recommence jusqu'à la fin des combinaisons possibles. L'ECRITURE Les solutions B$ sont écrites à la suite mais comptabilisées sur une ligne par T, jusqu'à T = NPL où il y a saut de ligne. Ligne 5030, la fonction VPOS arrête l'écriture lorsque l'écran est rempli. On est alors dans l'attente de frappe de "M" ou "P". Lorsque l'ordinateur a terminé son travail, il le signale par un "son étrange venu d'ailleurs" (ligne 3310). Les 120 anagrammes d'un mot de cinq lettres tiennent sur une demi-page d'écran ; les 720 anagrammes d'un mot de six lettres demandent trois pages et demi. En revanche, une contrepèterie de cinq éléments, mais totalisant quinze caractères, ira jusqu'à la moitié de la page deux. Si en anagrammes vous avez opté pour l'imprimante, c'est beaucoup plus simple, car il n'y a plus de discontinuité dans l'écriture (ligne 5060 avec flag IMP=1). LE TITRE Nous sommes en MODE 0 et chaque chaîne paraît bizarre puisqu'il s'agit d'anagrammes. Puis, lettre par lettre, tout est remis dans l'ordre. Un autre son "étrange" (ligne 7500) fait la transition avec la page menu. LE FINAL Appelé par l'option "F" du menu : BORDER, PAPER et PEN sont remis aux valeurs habituelles par défaut ; puis CLS et END. CONCLUSION On peut, bien sûr, entrer des chiffres ou des signes de ponctuation, combiner anagrammes et contrepèteries en plusieurs passes. Les moules au minet ! Hein ? Heu... pardon... : Moulinez les mots !
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