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AMSTRAD ET TÉLÉVISION D'AMATEUR (MEGAHERTZ)Amstrad et Television d'Amateur (Rectificatif)
Avant d'aborder la partie technique consacrée à l'analyse du signal vidéo de l'ordinateur, examinons le logiciel. Quelques remarques importantes permettront de mieux le comprendre :
  • Le cahier des charges était de s'affranchir des habituelles constructions avec matrices à diodes, etc. Mais, on s'aperçoit bien vite que l'ordinateur permet la création d'images plus compliquées.
  • Il ne s'agit pas ici de rentrer dans le domaine un peu rébarbatif de la programmation en langage machine, le Basic de l'AMSTRAD est assez rapide pour autoriser une construction d'écrans tout à fait acceptable.
  • La vitesse n'est d'ailleurs pas le but recherché. Au contraire, il sera souhaitable d'obtenir, dans certains cas, une animation de l'image qui produira un effet plus agréable.
  • Lorsque la vitesse d'acquisition des images doit être la plus rapide possible, la forme de Basic employée (incorporant quelques CALL et autres POKE) sera à la hauteur de nos besoins.
  • Vous trouverez, à l'exécution de ce logiciel, les mires connues des habitués de la télévision d'amateur : DAMIERS, GRILLE, BARRES, etc.
  • Un détail qui a son importance : le sempiternel BORDER de tous les écrans d'ordinateurs domestiques subsiste ; ce qui ne permet pas de “remplir” convenablement l'écran du téléviseur de votre correspondant. On en voit très bien les “paliers” sur l'écran de l'oscilloscope. Il vous suffira d'en tenir compte au moment des réglages.
  • Pas de “Menu” après le chargement du programme. Il nous faut une image directement exploitable, ou pas d'image du tout. Il sera donc préférable de noter à part, sur un bristol par exemple, les différentes commandes.
  • Le clavier du micro-ordinateur sera changé en “Mini-régie-vidéo”.
  • Les clés du clavier devront agir comme des interrupteurs.
  • On pourra “inverser”la vidéo. En fait, inverser les couleurs, c'est-à-dire de noir sur blanc et vice-versa. “INVERSION VIDEO” est un terme impropre mais pratique d'emploi.
  • Le retour au menu devra exister dans le déroulement du programme. Sans apparaître sur l'écran, mais en se signalant par un écran noir que l'on nommera “pseudo-menu” par commodité.
  • En règle générale, le retour au pseudo-menu sera exécutable par la touche ENTER et l'inversion par la touche -I-.

TAPER ET SAUVEGARDER

Le programme se compose de trois parties. Il faudra les taper successivement, et les sauvegarder de même sur une cassette. Chacune est conçue pour “lancer” la suivante. Les lignes avec des CHAIN MERGE sont là pour ça, elles s'auto-détruiront à l'exécution du programme.

Il est impératif de respecter la numérotation des lignes... Ne faites pas de RENUM intempestif...

Vous ferez SAVE“ATV1” pour la première partie, SAVE“MIRE” pour la seconde, et SAVE“ATV2” pour la troisième.

VOICI LES COMMANDES ACCESSIBLES AU CLAVIER

  • A damier grands carreaux
  • B damier petits carreaux
  • C grille
  • D barres verticales
  • E barres horizontales
  • F dégradé de gris (dix bandes verticales)
  • G dégradé de gris (dix bandes verticales)
  • H dégradé de gris (comme G mais plus rapide)
  • I rappel automatique de vos indicatif et locator que le soft vous demande en cours de chargement J mode “grands caractères” (huit fois plus grands)
  • K TVTELETYPE (pour les fans de RTTY)
  • L mire type “TDF”
  • M accès successif, et temporisé à la demande, aux mires A, B, C, D, E, F, G, H, I et L.

Ceci est le MENU, voyons ce qui le compose en détail.

ATTENTION : Pour rentrer les chiffres, utilisez uniquement le pavé numérique (sauf pour la temporisation).

D'une manière générale, après la composition des mires A, B, C, D, E et I, le programme vous dirige automatiquement vers le sous-programme d'inversion vidéo.

Une fois l'écran “en image”, vous pouvez, à l'aide de la touche I procéder à cette opération autant de fois que vous le souhaitez.

Pour quitter l'image en cours, qu'elle soit noir sur blanc ou bien l'inverse, vous tapez sur ENTER, ce qui vous ramène au pseudo-menu.

Pas d'inversion possible avec les mires F, G, H, K, L et M. C'est néanmoins exploitable en mode J, par l'exécution en cours d'image de CTRL 1 + ENTER.

Ensuite, la touche I vous donnera l'inversion habituelle. Tapez ENTER pour revenir au mode J, cette fois dans la couleur de votre choix.

Vous reviendrez au pseudo-menu par CTRL L +ENTER.

Ne quittons pas cet affichage de caractères “géants” sans avoir expliqué son emploi : vous afficherez les caractères tapés au clavier soit en majuscules, soit en minuscules. N'oubliez pas que vous serez limité à dix par ligne, espaces compris.

Vous pourrez corriger votre texte de dix caractères, avant de l'envoyer “en gros” sur l'écran par la touche ENTER.

Une fois les trois lignes disponibles remplies, vous pourrez continuer à rentrer du texte. Un “SCROLLING” de l'écran fera disparaître la première ligne.

NOTE : En tapant directement CTRL I + ENTER, vous aurez un écran noir ou blanc au rythme de la commande I d'inversion vidéo. L'intérêt de cette manœuvre est de disposer des niveaux extrêmes de modulation vidéo...

Tapons CTRL L +ENTER et allons voir un peu plus loin...

Les dégradés de gris (accès par F et G) s'exécutent par un lent scrolling. Ceci est volontaire, afin de créer une image animée.

Vous aurez accès (par H) au même dégradé de gris, mais beaucoup plus rapidement (environ 10 fois).

En F, G et H, le retour au pseudomenu n'effacera pas l'image, mais changera simplement la couleur du bord (BORDER) en noir.

Vous pourrez ainsi visualiser les “paliers” de gris sur l'oscilloscope sans être géné par le niveau du blanc. Lors du chargement du programme, celui-ci vous demande vos indicatif et locator. Vous pourrez rappeler cet écran plus tard (accès par I). Comme nous l'avons déjà vu, vous pourrez en inverser les couleurs.

En K, baptisé “TVTELETYPE”, vous accédez à un mode conversationnel. Vous reconnaîtrez le MODE 0 de l'ordinateur qui est très lisible à la réception.

NOTE : L'auteur a réalisé ainsi des QSO avec trois watts HF, et ce à des distances allant jusqu'à vingt kilomètres.

Dans cette partie, vous pourrez à tout moment effacer l'écran avec CTRL L. Cependant, la fenêtre où s'inscrira votre indicatif restera intacte.

NOTE : Si vous devez “BREAKER” le programme, il faudra ré-entrer vos coordonnées par accès I. Sinon la fenêtre restera vierge d'inscription. Pour le retour... toujours ENTER.

Par l'accès L, vous obtiendrez une mire de type “TDF”. Il s'agit d'une reconstitution simplifiée.

En effet, l'original possède des caractéristiques électroniques qui ne sont pas reproductibles avec un microordinateur familial, tant en ce qui concerne les éléments de géométrie, de luminance, de chrominance que les
signaux de convergence statique et dynamique.

La grande complexité de la mire qu'on peut observer sur nos écrans interdit toute prétention autre que l'imitation. Il n'empêche que sa présentation par notre logiciel est suffisamment “professionnelle” pour nécessiter certaines mises au point.

Il faut savoir que PHILIPS vend aux télévisions du monde entier (URSS, Pays Arabes, RAI, NEDELAND 1 et 2, etc.) l'appareil synthétisant cette mire.

Elle a été mise au point en relation avec les techniciens de ces pays et le matériel est produit dans tous les standards : SECAM, PAL, NTSC...

De nombreux brevets internationaux en protègent la propriété industrielle et intellectuelle. Si.l'amateur n'a sans doute rien à craindre dans ces domaines, il n'en irait pas de même pour ceux qui tenteraient d'en faire commerce. Les nombreux contacts que nous avons pris avec des responsables techniques et juridiques de TDF et PHILIPS nous en ont convaincus. Pour finir, quelques mots sur l'accès M. En tapant cette touche, le microordinateur vous demandera : TEMPORISATION ? Vous répondrez en entrant un chiffre ou un nombre correspondant au temps d'arrêt désiré entre chaque passage de mire. Vous indiquerez cette durée en secondes.

Exception à la règle : ne vous servez pas du pavé numérique !

Cette option (Accès M) définit un défilement des images accessibles normalement par A, B, C, D, E, F, G, H, I et L..

NOTE : La durée de pause sera doublée derrière l'image correspondant à l'affichage de vos coordonnées (accès habituel I).

En fin d'exécution, la mire type “TDF” restera à l'écran tant que vous ne ferez pas ENTER pour, rappelons-le, revenir au pseudo-menu.

Il ne vous reste plus qu'à vous armer de courage pour taper ce logiciel qui, nous le souhaitons, vous donnera satisfaction.

La mise en œuvre détaillée de ces programmes sera décrite dans le prochain numéro de MEGAHERTZ.

MEGAHERTZ n°42 (1986-07)

★ PUBLISHER: MEGAHERTZ
★ ANNÉE: 1986
★ CONFIG: 64K + AMSDOS
★ LANGAGE:
★ LiCENCE: LISTING
★ AUTEUR: Jean-Louis CHEYNARD
 

★ AMSTRAD CPC ★ DOWNLOAD ★

Type-in/Listings:
» AMSTRAD  et  Television  d  Amateur-Rectificatif    (Megahertz)    FRENCH    LISTINGDATE: 2022-02-06
DL: 136
TYPE: PDF
SiZE: 397Ko
NOTE: Supplied by www.acpc.me ; 2 pages/PDFlib v1.6

» AMSTRAD  et  Television  d  Amateur    (Megahertz)    FRENCH    LISTINGDATE: 2022-02-06
DL: 120
TYPE: PDF
SiZE: 1817Ko
NOTE: Supplied by www.acpc.me ; 3 pages/PDFlib v1.6

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L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent  du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko.