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Discology v2.x | Applications Disque |
Il s'agit certainement de l'utilitaire le plus connu et le plus secret du petit monde de l'informatique Amstradienne. En effet, le nom de Discology circule partout, mais sous le manteau.La partie émergée de l'iceberg étant constituée par le copieur. Nous ne parlerons ici que de l'unique copie de sauvegarde autorisée par la loi. Il n'est pas question de faire ici l'apologie du piratage, mais bien de souligner les points forts d'un utilitaire pour disquettes. Et des points forts, il en possède le bougre ! Jugez-en plutôt : le menu vous propose trois options : l'éditeur, le copieur et l'exploreur. Avant d'examiner chaque module, il faut noter que la présentation est à chaque fois la même : des zones réservées contenant les têtes de rubriques ainsi que les menus déroulants. Les options sont accessibles grâce aux touches fléchées. En fait, cinq touches sont amplement suffisantes pour utiliser quasiment toutes les caractéristiques de ce programme. L'EDITEUR C'est le module le plus fourni en menus (il en possède dix). Tout d'abord, les “modes” permettent de définir une édition par pistes, par secteurs ou par fichiers. Cette dernière fonction est d'ailleurs très performante puisqu'elle indique le début d'un fichier et le nombre de blocs occupés par celui-ci. Méfiance donc : lorsque vous changez de secteurs, votre disquette risque une écriture inopportune. Les ordres physiques et logiques concernent l'organisation des secteurs qui ne se suivent pas forcément par numéros croissants (cela permet une plus grande vitesse d'accès aux secteurs). La visualisation des secteurs peut se faire en décimal, octal, binaire ou hexa (l'option par défaut). Si l'on choisit bien l'octet de départ, on peut lister un programme en BASIC directement et même désassembler sur écran ou imprimante une partie de secteur. La fonction “coder” permet de décrypter certains fichiers en employant une “clé” ou au contraire de coder vos fichiers. Vous trouverez également une recherche de caractères, des fonctions couper, copier, coller : vous définissez un bloc d'octets que vous pouvez déplacer ou copier n'importe où sur la disquette. Le menu divers vous propose un catalogue, une calculatrice et le choix des couleurs de l'écran. Les divers messages affichés en permanence concernent le secteur et le bloc en cours d'édition ainsi que les différents modes de travail (manuel ou automatique). LE COPIEUR C'est la partie la plus “sensible” de Discology. Les performances sont là aussi au rendez-vous : deux systèmes de copie peuvent être utilisés : la copie rapide et la copie intégrale, toutes deux possèdent une routine de compression qui permet de diminuer le nombre d'échanges de disquettes. De plus, grâce à la reconnaissance des types de machines (464-6128), Discology se réserve un buf-fer en conséquence : 27 Ko pour les 464 et 86 Ko pour les 6128. Ceci autorise une rapidité de traitement exemplaire pour celui qui ne connaît pas DISCKIT 3 du CPM + . Discology reconnaît 100 pistes, des flopées de secteurs ainsi que la densité employée. Les copies de fichiers sont possibles de disquettes à disquettes et de cassettes à disquettes. Toutes ces fonctions bénéficient également du buffer. Ainsi, il est souvent possible de copier tous les fichiers contenus sur une disquette en une seule “passe” ; quoi de plus rapide ? Les programmes sur cassettes bénéficient d'une vitesse de lecture paramétrable et d'une routine de “relogement” (utile pour les fichiers binaires implantés assez haut dans la mémoire). L'EXPLOREUR Il s'agit du seul utilitaire sur Amstrad, à ma connaissance, qui offre ce type de fonction : une représentation graphique du disque courant. L'exploration peut porter sur la “structure” du disque c'est-à-dire l'organisation des pistes et des secteurs. L'autre partie propose la localisation des fichiers sur la disquette et la visualisation de l'occupation globale du disque. L'exploration “étendue” porte le nombre de pistes accessibles à 43 (à n'utiliser qu'avec prudence, certains lecteurs de disques ne pouvant pas s'en remettre). Les déplacements sur le “plan” sont effectués grâce aux touches fléchées : le secteur apparaît alors en “grisé” pendant que sur une fenêtre auxiliaire s'affichent les caractéristiques de la piste et du secteur. Vous pourrez également connaître les adresses d'implantation, d'exécution et la taille réelle des fichiers présents au catalogue. Ces trois modules sont rattachés les uns aux autres et il est possible de revenir au menu pour répartir sur l'un d'entre eux ces sous-programmes. Que dire de plus si ce n'est de souligner la convivialité du programme : menus déroulants, utilisation simplissime, la rapidité et les performances : le formatage DATA s'effectue en 14 secondes !, lecture de secteurs allant jusqu'à 4096 octets. Si on y ajoute la possibilité de travail sur un deuxième lecteur (3”, 3” ½ ou 5”l/4), le changement des couleurs de l'écran, les différentes sorties sur imprimante ainsi que la fonction “Aide” présente dans les 3 modules, on obtient l'un des meilleurs, si ce n'est le meilleur utilitaire sur Amstrad toutes catégories confondues. A posséder absolument.
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