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Routines (Logistrad 10)Applications Programmation
Pourquoi rouler dans une 2 CV, alors qu'on peut rouler en Mercédes?

* LE BASIC DU CPC

Celui-ci est parfaitement confortable, et la comparaison avec ceux disponibles sur d'autres machines tourne souvent à l'avantage de celui de l'Amstrad. (D'ailleurs pour certaines machines, le BASIC n'est même pas implanté en mémoire, d'autre part, on peut trouver plusieurs BASIC différents). En fait, il faudrait aussi parler des "différents" BASIC "des" CPC, car celui du 6128 comporte, par rapport à celui du 464, quelques instructions supplémentaires, environ une dizaine, comme:
COPYCHR$, CURSOR, FRAME, GRAPHICS, ON BREAK, etc.

Une autre de ses caractéristiques est de posséder des instructions dites "structurées", comme les boucles "WHILE-WEND", absentes chez beaucoup de concurrents, ainsi que des possibilités de "déclarations", comme les instructions DEFINT a-c, par exemple. (Toutes les variables commençant par a, b ou c seront des nombres entiers).

* LES RSX

Les possesseurs d'un 6128 ou d'un 664 connaissent déjà un certain nombre de commandes qui commencent toutes par le symbole symbole

obtenu en appuyant simultanément sur les touches [SHIFT] + [@] (arrobas) sur les claviers QWERTY ou [SHIFT] + [ù] sur les claviers AZERTY. C'est ce qu'on appelle les commandes externes, elles permettent d'enrichir le répertoire du Basic en lui ajoutant de nouvelles commandes. Celles que nous allons nommer sont implantées en mémoire morte du 6128 (ROM), ce sont:

|a; | b; |tape; | dise; | dir; |era; |ren; |user;

qui permettent par exemple de recevoir des données sur magnétophone ou d'effacer des fichiers sur un disque.

Le RSX ou "extensions Résidentes du Système" sont de nouvelles commandes qui vont être incorporées cette fois, en mémoire vive (RAM), dans l'ordinateur. Elles fonctionnent de la même façon que les commandes externes, mais elles doivent être chargées à partir de la cassette (ou de la disquette), chaque fois que vous allumez votre ordinateur ou que

vous réinitialisez. Elles servent souvent à commander des périphériques genre souris ou crayon optique, voire synthétiseurs de paroles, mais rien ne vous empêche d'en fabriquer de personnelles que vous incorporerez dans vos propres programmes.

* ROUTINES

Celles que nous vous proposons ici vous donneront un confort particulier. Elles permettent par exemple de faire démarrer une musique, d'arrêter le chargement d'un programme, de trouver une présentation originale de vos réalisations, de dessiner facilement des figures fermées (ou pas).

Quand vous aurez chargé le programme, un premier menu apparaîtra vous proposant soit une démonstration soit l'installation des différentes routines. Appuyer sur la touche 1, une nouvelle page de présentation se dévoilera devant vous, proposant cette fois ci 4 possibilités.

motor.on - | motor.off [1]
effect. 1 - | effect.2 [2]
shape-|shaper [3]
menu [4]

Si vous appuyez sur [4], vous retournerez à la page précédente.
Commençons donc par la première RSX.

* | MOTOR.ON -| MOTOR.OFF

L'action de cette instruction est tout à fait évidente. Dans la démonstration, vous entendrez le bruit caractéristique du moteur qui se met en marche et au bout de quelques instants, le bruit de son arrêt. Bien entendu pour vous servir de cette instruction, il faudra au préalable que vous ayez enclanché la touche [PLAY] de votre 464. A quoi peut servir cette instruction? Elle peut intervenir pour stopper le chargement d'un programme en attendant qu'un traitement soit fait, en voici un tout petit exemple:

10 load" partiel"
20 |motor.off
30 input"QUEL EST LE MOT DE PASSE: ",a$
40 if a$ = "sesame" then load"partie2": |motor.on else goto 30

Ce programme ne chargera la partie 2 (qui est peut-être un ensemble de données), que lorsqu'on aura répondu à la question par "sesame".

*|EFFECT.1 - |EFFECT.2

Même un petit titre de rien du tout dans une page de présentation, grâce à cette instruction, peut donner un cachet personnel à vos programmes. Pour interrompre la démonstration, appuyer sur la barre d'espacement de façon continue. Au bout de quelques secondes vous retournerez à la page de présentation.

|EFFECT.1 provoque une disparition de l'image. L'écran se ferme comme un diaphragme. C'est tout à fait saisissant.

|EFFECT.2 est l'effet inverse de |EFFECT.1, il produit donc un retour de l'image, comme un éclatement.

* |WAIT.KEY

Pas besoin d'un long programme ni d'une longue démonstration pour comprendre le fonctionnement et l'utilité de cette instruction. Elle interrompt un programme tant que l'utilisateur n'a pas appuyé sur une touche. Essayez le petit programme suivant, vous comprendrez tout de suite. 10 ?" Ne touchez pas à votre clavier"

20 |WAIT.KEY
30 ?"Vous avez DESOBEI !!": goto 10

*|SHAPE,STYLO,X1,Y1, X2,Y2,...,XN,YN

SHAPE en anglais signifie forme. Cette instruction permet de tracer des lignes brisées continues. La syntaxe de l'instruction est la suivante:

STYLO: indiquez un nombre de 0 à 15 X1,Y1 : coordonnées dans le mode graphique du point d'origine de la ligne brisée X2,Y2 : coordonnées du 2e point de cette ligne : et ainsi de suite, jusqu'aux ... Xn,Yn : coordonnées du dernier point de la ligne

Nous vous rappelons que le bord inférieur gauche de l'écran a pour coordonnées 0,0 tandis que le bord supérieur droit a pour coordonnées 639,399. L'instruction | SHAPE fonctionne donc en coordonnées graphiques absolues. Voici un exemple d'utilisation qui dessine une étoile.

10 |shape, 1,100,100,150, 250,200,100,90,190,210, 190,100,100

* |SHAPER,STYLO,X1,Y1, X2,Y2,...,XN,YN

Cette instruction ressemble fortement à la précédente sauf qu'ici les coordonnées d'un point sont "relatives" à la position de celui qui est défini juste avant. Ainsi pour dessiner cette étoile, on pourrait prendre le programme suivant:

10 |shaper, 1,100,100,50, 150,50,-150,-110,90,120, 0,-110,-90

L'instruction | SHAPER fonctionne donc en coordonnées graphiques absolues. (Vous avez la même distinction entre MOVE X, Y et MOVER X,Y. Voir le manuel du CPC). Ces instructions sont suffisamment souples pour accepter des variables en XN et YN comme vous pourrez le constater avec les démonstrations et dans l'exemple qui suit:

5 INK 1,14:INK 0,0: INK 3,6: INK 2,1
10 CLG: |SHAPER,2,0,399, 200,0,0,-10,-200,0,0,10
20 FOR i = 1 TO 50:|SHAPER,i,0 + 2*i,399-2*i,200,0,0,-10,-200,0,0,10:NEXT
25 |WAIT.KEY:CLG
30 FOR i = k TO 50 + k:|SHAPER, i,0 + i,399-i, 200 + 2*i,0,0,-10-2*i, -200-2*i,0,0,10 + 2*i :NEXT
35 |WAIT.KEY
40 k = k+10:goto 30 EXT

Nous vous conseillons de regarder 3 fois la démonstration de | SHAPE, car elle change de mode à chaque fois et s'effectue donc dans les 3 modes différents du CPC. Vous pourrez ainsi juger des effets de couleur que nous avons rajoutés. Une pression prolongée sur la barre d'espacement vous fera revenir au menu principal.

*INSTALLATION

Appuyez sur la touche [2], vos routines seront installées et vous aurez à l'écran le rappel des différentes RSX disponibles. Faites-en bon usage!

LOGISTRAD

★ EDITEUR: LOGIPRESSE
★ ANNÉE: 1987
★ CONFIG: ???
★ LANGAGE:
★ LiCENCE: COMMERCIALE
★ COLLECTIONS: LOGISTRAD , LOGISTRAD 10
★ AUTEUR(S): ???

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CPCrulez[Content Management System] v8.7-desktop/c
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L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent  du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko.