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L'informatique, comme chacun sait, en est encore à ses premiers balbutiements. Si nombre d'entre nous l'avons reçue comme une contrainte, nos enfants eux, l'accueilleront au même titre qu'un autre acquis culturel. Il faut donc les y préparer activement, ou tout au moins les amener progressivement à savoir utiliser les multiples possibilités dont l'informatique regorge “in potentio”.Avec l'Ecrivain, qui corrobore parfaitement le mot d'ordre de Hatier : “apprendre à apprendre”, l'enfant, quelque soit son âge, pourra se familiariser simplement avec l'outil majeur qu'offre l'ordinateur : le traitement de textes. Fonctionnant selon le principe en vogue des icônes, l'Ecrivain, tout en étant simple à utiliser (il suffit en effet de savoir taper sur un clavier), offre des performances étonnantes. La quasi-totalité des fonctions habituelles des traitement de textes dit professionnels s'y retrouvent : insertion, copie, collage, centrage, recherche, etc. Le programme comporte en outre un certain nombre d'utilitaires divers, tels que : les dictionnaires, pratiques pour la recherche de mots ou de synonymes (ceux-ci peuvent être aisément modifiés ou créés de toutes pièces par l'utilisateur grâce à l'éditeur de dictionnaire), l'éditeur de plans, qui permet de planifier un texte avant d'en débuter la rédaction et enfin l'éditeur de caractères offrant la possibilité de définir sa ou ses propres polices.
Les menus Vue d'ensemble Dans le cadre d'un apprentissage des rudiments du traitement de textes aux enfants de 10 à 14 ans, l'Ecrivain s'avère être la bonne formule. Simple, bien' documenté et surtout agréablement présenté, il peut être perçu plus comme un jeu destiné à plagier le travail des “grands” que comme un exercice au sens large du terme. Cependant, l'âge de la cible (commercialement parlant) n'étant à aucun moment cité explicitement ni dans le manuel, ni dans le logiciel, on peut décemment se demander s'il ne s'adresse qu'aux enfants. Auquel cas, quelques remarques s'imposent. D'une part la relative lenteur. Il est un fait que le CPC n'a qu'une mémoire assez limitée et qu'il était donc difficile d'y entrer la totalité du programme et des utilitaires. Néanmoins, il eut été judicieux de sacrifier un peu la présentation, très soignée soit dit en passant, au profit de la vélocité. Le dictionnaire, par exemple demande un temps de chargement considérable si l'on tient compte de la durée d'utilisation très courte qui en est faite. Une mise au point aurait été souhaitable. Il n'en demeure pas moins que le logiciel en lui-même est plein de qualités et qu'il mérite que l'on s'y intéresse. Amstrad Magazine n°29 |
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