APPLICATIONSPAO/PRESSE ★ CHOIX D UNE IMPRIMANTE (CPC REVUE) ★

Choix d une imprimante (CPC Revue)Applications Pao/presse
C'est un outil quasi indispensable pour programmer en Basic dès que l'on dépasse le stade du débutant. Une imprimante constitue aussi la finalité de nombreux logiciels utilitaires, exemples courrier (très supérieur à une bonne machine à écrire), éditions de tableaux, de fichiers, etc.

C'est un investissement lourd, mais de longue durée ; une imprimante ne se démode pas comme un micro-ordinateur. Donc, deux raisons pour ne pas se tromper : mieux vaut économiser encore quelques mois plutôt que d'acquérir un modèle médiocre, générateur d'ennuis de tous genres.

LES TROIS TECHNOLOGIES D'ECRITURE

Les thermiques

Elles utilisent un papier spécial qui bleuit à la température. C'est très silencieux, assez rapide, bon marché (la machine, pas le papier), mais la qualité d'écriture laisse fort à désirer ; et ce n'est pas photocopiable. A déconseiller en micro-informatique domestique.

A stylos-billes

Généralement à quatre couleurs (quatre stylos spéciaux montés sur barillet). Peu bruyantes, belle écriture mais d'une lenteur désespérante. Deux avantages : le prix et la fonction "table traçante”, c'est-à-dire que grâce à certains ordres spécifiques à la machine (équivalant à PLOT et DRAW), on peut dessiner, et en plusieurs couleurs. A ne pas confondre avec la "copie d'écran" qui très souvent est impossible.

A aiguilles

Ou "matricielles''. Jadis hors de prix (d'où l'ancienne vogue des thermiques), elles sont aujourd'hui à peine plus chères que les autres. C'est la technologie que nous conseillons : très rapides (100 à 200 caractères par seconde), très belle écriture (sauf certains modèles bon marché), papier ordinaire, en bandes perforées standard ou en feuille à feuille ; au moins quatre tailles de caractères, plus les mêmes en italique ou en écriture "renforcée”, possibilité de copie d'écran graphique. Bref, des bêtes à tout faire, et en plus de cela, elles sont d'une surprenante robustesse mécanique (sauf une certaine marque). Deux défauts : aussi bruyantes qu'une machine à écrire — une seule couleur d'encre, le noir.

Les autres ...

Pour usages professionnels très spécifiques, à savoir les imprimantes à "marguerites'' (analogues aux machines à écrire à boule IBM) Super qualité courrier, mais très lentes ( = 15 CPS = caractères par seconde) et caractères limités à ceux de la marguerite installée. Plus chères que les matricielles, leurs prix ont tendance à baisser. Réservées exclusivement au traitement de texte classe PRO.

Les imprimantes à jet d'encre, pour des tables traçantes professionnelles.

Les imprimantes au Laser. Tout pour plaire : qualité, rapidité (environ une page en six secondes...), mais encore hors de prix, même en pro. Leur principe rappelle celui de la photocopie lancée par XEROX.

Combien faut-il compter pour une bonne imprimante à aiguilles ? Entre 3000 et 4500 francs TTC. Certes, c'est cher, mais c'est pour longtemps. On change de micro-ordinateur, mais on conserve son imprimante. La preuve, vous n'en voyez pratiquement pas en occasion ; sauf des modèles bas de gamme dont on veut se débarasser.

COMMENT ÇA MARCHE ?

L'électronique d'une imprimante rappelle celle d'un micro-ordinateur : elle a sa ROM (son langage) et une petite RAM appelée "buffer" ou "tampon”. Supposons que le micro lui envoie la lettre A majuscule, code ASCII 65, donc envoi du nombre 65 en binaire sur un octet. Les huit bits en même temps ; il y a donc, dans le câble de liaison, au moins huit fils numérotés "D0" à "D7" (voir le schéma de la page A5.2 du manuel AMSTRAD), auxquels s'ajoutent un fil de masse plus deux autres de "conversation" appelés STROBE et BUSY. Dialogue du genre : "Es-tu prête à recevoir ?" "Non, je n'ai pas fini d'imprimer... Vas-y ! ... Stop ! mon buffer est plein", etc. Nous venons de décrire le mode de transmission "parallèle" (les 8 bits ensemble) aussi appelé standard "CENTRONICS" ; nom du fabricant d'imprimantes qui l'a lancé. C'est celui utilisé par AMSTRAD et la grande majorité des autres micro-ordinateurs domestiques ou professionnels. Toutes les prises côté imprimante respectent cette norme, mais pas côté micros, d'où des câbles spécifiques à chaque marque de micros, ce qui est complètement stupide et regrettable.

Il existe aussi la transmission en "série" ou "RS 232 C" (câble à deux conducteurs). C'est (heureusement I) beaucoup plus rare et très mal normalisé. N'en parlons pas.

Donc, notre imprimante reçoit pour "A" le nombre 65 : sa ROM va commander les aiguilles de la tête d'impression afin qu'elles impriment tel dessin, ici le A. Quelle forme de A ? La forme banale, courante, prise par défaut dès la mise sous tension de l'imprimante. C'est la taille "PICA", 80 caractères par ligne de 20 cm de long. Voulez-vous d'autres tailles de caractères ? Facile : envoyons d'abord à l'imprimante des ordres codés qu'elle va conserver en RAM dans son "buffer de consignes".

LES CODES DE CONSIGNES

Ils commencent généralement par CHR$(27). Exemple :

PRINT #8,CHR$(27);"4"; "Vivement Dimanche"

va provoquer la forme dite en "italique". Les phrases suivantes seront aussi en italique. Pour annuler cette consigne, trois méthodes :

— un code de contre-ordre, ici CHR$(27);"5" ;
— un code qui vide tout le buffer : CHR$(27);" " ;
— éteindre et rallumer l'imprimante.

Un point noir (si j'ose dire...), toutes les imprimantes n'ont pas le même langage. Celui que nous illustrons est celui des imprimantes Epson, langage heureusement identique sur bien d'autres marques. C'est une sorte de "standard" officieux, un peu comme le Basic de l'AMSTRAD qui est considéré comme "standard" parce que très ressemblant au "Basic MICROSOFT". Dans notre exemple, il y a le listing du programme Basic et ensuite ce que cela donne sur la plupart des imprimantes.

Dans ce petit programme de démonstration, nous avons illustré quelques fonctions parmi les 53 dont on dispose sur l'EPSON RX80.

LA TETE D'IMPRESSION

Une merveille de micromécanique ! Dans le texte mobile, il y a neuf aiguilles disposées les unes au-dessus des autres ; soit neuf pistons métalliques commandés par neuf micro-électro-aimants. Elles viennent frapper un ruban encreur derrière lequel est le papier. La frappe d'un caractère, un A par exemple, se fait en cinq déplacements latéraux de la tête de gauche à droite. Cent caractères par seconde, cela fait donc 500 frappes par seconde I On reste confondu devant une telle vitesse, une telle précision et aussi une telle robustesse. Je connais des petites imprimantes qui tournent cinq à six heures par jour depuis un an et demi sans toujours la moindre panne... Seul le ruban est changé tous les mois (voire tous les deux mois).

LA QUALITE D'IMPRESSION

Certains modèles bon marché ont moins de neuf aiguilles, et le résultat n'est pas très joli, surtout en minuscules où il n'y a pas de jambages inférieurs. Ainsi, les lettres "f, g, j, p et y" sont "remontées" dans la ligne. C'est le cas de l'imprimante rebaptisée par AMSTRAD et de nombreux modèles SEIKOSHA. Voilà pourquoi elles sont moins chères... Ce n'est absolument pas présentable pour du courrier (avis personnel largement partagé).

Autre point à vérifier : la nature du ruban encreur. Il faut qu'il soit très long, type machine à écrire. S'il est présenté en cartouche, attention au réapprovisionnement pour les marques peu connus, car chaque fabricant a ses modèles de cartouches... Un bon point pour la GEMINI STAR qui utilise une bobine standard. Un zéro pointé pour le modèle étiqueté AMSTRAND dont la (chère) cartouche ne contient qu'une boucle de 50 cm avec passage sur une ampoule d'encre ! Résultats : démarrages avec ruban sec et caractères pâles et une rente en cartouches. Où se trouve alors l'économie ?

LA COMPATIBILITE

Le cas est rare, mais on rencontre parfois des incompatibilités d'humeur entre tel micro et telle imprimante. Par exemple, saut de ligne entre chaque ligne ("LINE FEED"). Souvent, il suffit de modifier la position d'un switch dans l'imprimante, parfois il n'y a pas de solution.

Donc, avant d'acheter une imprimante, essayez-la chez le vendeur, avec un AMSTRAD et un câble approprié.

LES CRITERES DE DIVISION

Nous venons de voir les deux principaux, à savoir les jambages inférieurs des minuscules et la nature du ruban encreur. En voici quelques autres importants :

— La possibilité de "clavier" français, qui permet d'imprimer les caractères minuscules accentués. C'est quasi indispensable.
— L'écriture renforcée. C'est très pratique lorsque le ruban demande sa mise à la retraite.
— Friction/Traction. La position "Friction" permet de charger des feuilles séparées, à en-tête, par exemple.
— Pour faire du "Hard Copy" d'écran (graphiques), il est obligatoire de disposer du BIT IMAGE et du pas d'interligne variable.
A l'inverse, ne vous laissez pas séduire par des caractéristiques en fait peu importantes, à savoir :
— La vitesse : 80 CPS est bien suffisant.
— Les tabulations horizontales, verticales et la marge droite. Même si vous les avez, un bon conseil, ne vous en servez pas ! Programmez des SPC et comptez vos lignes en Basic, c'est beaucoup plus sûr... Pour le nombre de caractères par ligne, utilisez la commande AMSTRAD WIDTH. Après un WIDTH(40), un LIST # 8 fournira un listing identique à celui de l'écran en MODE 1. Attention ! une commande WIDTH reste dans le buffer de l'AMSTRAD, pas dans celui de l'imprimante...

Je pense que vous avez tous les éléments pour décider de cet achat ou non. Un dernier détail : à l'image des téléviseurs et des machines à laver, les fabricants d'imprimantes sont très peu nombreux, mais les "marques" sont, elles, très nombreuses.

CPC n°2

★ EDITEUR: CPC Revue
★ ANNÉE: 1985
★ CONFIG: 64K + AMSDOS
★ LANGAGE:
★ LiCENCE: LISTING
★ COLLECTION: CPC REVUE 1985
★ AUTEUR: Michel ARCHAMBAULT
 

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Type-in/Listing:
» Choix  d  une  imprimante-Demonstration  d  impressions  sur  Epson  RX-80    (CPC  Revue)    LISTING    FRENCHDATE: 2022-12-19
DL: 78
TYPE: PDF
SiZE: 381Ko
NOTE: Supplied by www.acpc.me ; 1 page/PDFlib v1.6

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Lien(s):
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L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent  du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko.