★ APPLICATIONS ★ INITIATION A CP/M - AMSTRAD MAGAZINE n°11: Basigraph ★ |
Initiation à CP/M : Basigraph (Amstrad Magazine) |
Si les possibilités graphiques d'une machine représentent un pôle d'attraction pour les programmeurs passionnés, elles n'en sont pas moins restées jusqu'à présent très obscures pour les possesseurs de PCW. Avec l'arrivée récente sur le marché de logiciels graphiques de haute qualité (DR.DRAW, DR.GRAPH et accessoirement C.BASIC COMPILER qui permet lui aussi de faire du graphisme) on a redécouvert le système d'exploitation graphique GSX qui était resté dans l'ombre depuis quelques mois.GSX, voilà le mot magique prononcé, j'entends déjà les questions venir de toutes parts : pas de panique nous y arrivons ! GSX Tout d'abord il est nécessaire d'effectuer une petite mise au point. Beaucoup d'entre vous se sont plaints et se plaignent encore du manque de documentation sur GSX. Tout d'abord sachez, chers lecteurs, qu'il n'y a pas plus de documentation sur ce mystérieux système d'exploitation graphique en Angleterre qu'en France, idem pour l'Allemagne généralement assez dynamique en ce domaine. Mais pourquoi donc ? En fait pour tous les systèmes opératoires évolués, quels qu'ils soient, surtout ceux conçernant le graphisme, il devient de plus en plus difficile de se documenter. En effet les sociétés de développement telles Digital Research qui investissent de grosses sommes d'argent dans leurs projets, ont trouvé qu'il serait plus simple pour elles d'amortir ces frais en vendant des kits de développement (bien souvent très chers et donc inabordables pour le hobbyiste). Il y a donc fort peu de chances pour que vous disposiez un jour d'une quelconque documentation sur le GSX, par contre, il est fort possible que nous voyons apparaître sur le marché dans les mois qui viennent une floraison de logiciels utilisant GSX sur le PCW. Les caractéristiques techniques de GSX : Vous trouverez dans l'encadré ci-après les différents codes utilisés pour l'interface graphique GSX, nous verrons plus loin corn-ment les utiliser. Dans tous les codes disponibles avec le GSX dont nous vous parlons, il y a quelques petites nuances toutefois entre le PCW et le 6128, essentiellement en ce qui concerne la gestion des couleurs, les codes de celles-ci étant ignorés sur le GSX du PCW (mais néanmoins présents, toujours dans un but de portabilité des logiciels). Le mode opératoire Il est très simple. Une fois l'interface logicielle réalisée entre le GSX et l'application, il suffit d'envoyer des séquences de codes, qui permettront d'exécuter les fonctions ordonnées. Tous ces codes sont stockés dans un tableau afin de permettre la sauvegarde et l'utilisation sur toutes les machines CP/M +, les codes étant sauvés en chaînes de caractères et non sous forme graphique. Ceci a pour avantage de pouvoir effacer ou retravailler tout ou partie de l'image, en atteignant les couches successives de codes, empilées dans le tableau (les habitués de DR. DRAW ont pu le constater, surtout lorsqu'ils désirent corriger un dessin ou déplacer une partie de celui-ci, déjà surimpressionnée, en n'importe quel endroit de l'écran). Basigraph Nous avons donc étudié la partie technique de GSX, voyons maintenant une application concrète avec la création d'un Basic graphique (baptisé pour la circonstance PCW Basigraph). Le programme décrit à la suite de cet article possède toute la structure nécessaire à l'utilisation de GSX. Vous pourrez modifier cette démonstration pour réaliser vos propres applications. Pour commencer il vous faut créer un Basic GSX à l'aide de l'utilitaire GENGRAPH.COM. La syntaxe est du type : A>GENGRAPH BASIC.COM Disposez ensuite sur la disquette le Basic nouvellement crée, ainsi que le fichier GSX. Vous avez désormais une partie du Basic graphique. Vérifiez le bon fonctionnement de celui-ci en tapant : A> BASICLe message GSX doit apparaître à l'écran. Si ce n'est pas le cas une erreur s'est produite, il vous faut recommencer l'opération. Eric Boulou 'Nba, Amstrad Magazine
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