Le retour du héros en babyslip sur nos écrans cépéciens. Qui c'est t'y que r'v'là, vous demandez-vous, interrogateur ? Bon sang, mais c'est bien sûr ! C'est Tom-Tom, alias Wonderboy, qui se repointe. Pour le plus grand euh... le pl... la joie très mesurée des plus petits.
Cette fois Tom-Tom se retrouve au pays des monstres. Recouvert de son armure de papier mâché (vous voyez un gamin avec une véritable armure effectuer des bonds de plusieurs mètres, vous ?) et armé de sa fidèle épée nommée "Tétine", qu'il a encore tendance à trop sucer ; il se mesure aux monstres les plus féroces. Jugez plutôt (et là, je lis la notice) : "Des anacondas diaboliques (brrr), de vicieuses chauves-souris vampires (hou ! là ! là !), des hommes de boue fous (maman !) et des squelettes hurlants (arrêtez, j'en peux plus !), pour n'en citer que quel-ques-uns (ouffff !)." TOM-TOM S'EN VA EN GUERREUUU... Tipitipitipiti... Tom-Tom avance le long d'un paysage "plate-formique" suivant un scrolling horizontal sans saccades mais assez lent Tout au long de son parcours, il rencontre d'affreuses créatures dont je ne nommerai pas encore une fois le nom sous peine de défaillir. Pour certains de ces monstres, un coup de son épée, qui ressemble plus à une lime à ongles à cause de sa taille, est mortel. Pour d autres, deux, voire trois coups peuvent s'avérer nécessaires. Et je ne parle pas des monstres de fin de niveau : de véritables coffres-forts. Occises, les méchantes bébêtes laissent échapper de leur carcasse sans âme un petit pécule que Tom-Tom s'empresse de saisir. L'argent ainsi ramassé servira à acheter des armes plus performantes ou à acquérir un regain d'énergie dans une des nombreuses boutiques qui se trouvent sur son chemin, qui sera long avant sa rencontre avec le dragon Meka. Je sais, même le nom fait vachement peur. ET SE RETROUVE AU CIMETIEREUUU... Pourquoi au cimetière ? Parce que le vestiaire des filles, ce serait indécent à son âge. Et puis, surtout, parce que ce soft je vais bien être obligé, et là je souligne la notion de contrainte, quon ne me prenne pas pour un gros sadique, je vais être obligé, disais-je, de renfoncer. Je m'explique : la fenêtre de jeu est excessivement réduite, ce que son origine nippone n'excuse pas. Les graphismes, euh... si vous n'avez pas tourné la page en voyant les photos c'est que, déjà, vous êtes bien courageux Les sons sont complètement, irrémédiablement et malheureusement pourris. Les musiquettes guillerettes de la présentation et de la pause ne consolent guère le joueur dégoûté. Et je ne vous parle pas des bizzareries en tout genre que j'ai pu admirer ! Oh et puis si, après tout, je suis là pour ça. Ne vous étonnez donc pas de voir le héros de poche marcher sur des nuages ou effectuer des bonds sur la mer (c'est une armure gonflée à l'hélium, j'vous dis !), par exemple. Dans la longue lignée des softs à mettre à la poubelle... Chris, qui ménage vos achats, ACPC |