★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ STUNT CAR RACER (c) MICRO STYLE ★ |
A100% | Amstrad Action | JOYSTICK | GEN4 |
Lassé des grands prix de F1, où j'ai accumulé pôle positions et victoires pendant des années, j'étais à la recherche de quelque chose de nouveau, qui puisse me redonner l'envie de piloter, me faire vibrer et frissonner comme au temps de mes débuts dans les sports mécaniques. C'est alors que j'ai découvert le Stunt Car...A la frontière entre le stock-car et les courses de dragster, le Stunt Car est vraiment un sport réservé aux fous furieux, comme moi ! Imaginez : à bord de bolides fabrication maison, profilés comme des fusées et équipés de moteurs V8 à compresseur volumétrique et adjonction d'acide (nitrique, c'est le meilleur), les pilotes s'affrontent par paires, sur des circuits où même des cascadeurs chevronnés n'oseraient pas s'aventurer. Si après ce que je viens de vous dire, vous n'avez pas les jetons, c'est que vous êtes OK (toqués plutôt) et que vous pouvez vous lancer avec moi dans la compétition. QUATRE MARCHES VERS LA GLOIRE Le championnat du monde de Stunt Car comprend quatre divisions, la quatrième étant la moins prestigieuse, mais aussi la plus facile. De toute façon, c'est par là qu'il faut commencer, en affrontant tour à tour deux autres pilotes (qui ont des blazes pas possibles, du genre Jumping Jack ou Dare Devil), sur deux circuits différents. Chaque victoire rapporte deux points. et celui qui établit le meilleur temps au tour récolte un point. Au terme des six courses (celles où je ne participe pas se déroulent hors écran), le pilote qui a le plus de points passe dans la division supérieure. A ses risques et périls.
DUELS EN ALTITUDE La difficulté - je devrais dire la dange-rosité - des circuits change d'une division à l'autre. Un seul point commun : ils se déroulent tous en altitude, et sans barrières de sécurité, bien sûr. Chacun possède une particularité qui lui a valu son nom : le Tremplin, la Grande Rampe, les Montagnes russes et autre Pont basculant. A côté, le rallye de Corse est un jeu d'enfant. Avant la compétition, j'ai la possibilité de pratiquer des essais sur le circuit de mon choix. Autant commencer très fort avec le Grand Saut, en division 2. Pour me donner un avant-goût, je consulte une représentation en 3D du circuit, avec changements de l'angle de vue à volonté. Impressionnant mais j'aurais aimé voir la ligne de départ et connaître le sens de rotation. Malheureusement, cela n'a pas été prévu par les organisateurs. EN VOITURE SIMONE ! Je suis maintenant dans mon dragster, auquel sont attachées les deux solides chaînes de la grue qui me dépose sur la ligne de départ. Devant moi s'étale le circuit en 3D. comme s'il était constitué d'énormes blocs imbriqués les uns dans les autres. J'aperçois également les tuyères de mon V8 et, au tout premier plan, le tableau de bord. Celui-ci se décompose comme suit : en haut, le compteur de vitesse, en bas à gauche, un ordinateur m'indique le nombre de tours réalisés, la distance qui me sépare de mon adversaire (la valeur est positive s'il est devant, négative dans le cas inverse) et la quantité d'acide qu'il me reste pour alimenter le booster. La partie inférieure droite est réservée aux chronos. Pour ce qui est du pilotage, pas de surprises : quatre touches (ou quatre positions du joystick) pour accélérer. freiner, se déplacer à droite ou à gauche, et une touche (ou le bouton de feu) pour mettre en marche le booster, quand le besoin s"en ressent. Assez causé, je mets les gaz... FELE DU BULBE ET DU CHASSIS Pour un dragster. on ne peut pas dire que l'accélération soit foudroyante ! Je z'y mets un coup de booster et déjà tout va mieux. Je profite de la ligne droite pour me réconcilier avec la vitesse, et j'ai à peine le temps de voir arriver le premier virage relevé, que je négocie comme je peux. En sortie de virage, ma roue gauche heurte une bosse, déséquilibrant mon bolide sur le côté. Dérapant sur les graviers qui bordent le gouffre, je parviens à rétablir la situation pour attaquer, toujours plein tube, une côte à quarante-douze pour cent. Arrivé au sommet, je sens le circuit se dérober sous mes roues, et en avant pour le saut de la mort !... L'atterrissage est assez brutal. Mauvais pour ma caisse, ça. Le châssis, symbolisé par la barre horizontale supérieure du cadre de l'écran de jeu. en a pris pour son grade ! Des fissures sont apparues à gauche. Si elles atteignent le côté droit, le dragster est fichu... Il va falloir que j'apprenne à me calmer et à coller un peu plus à la route. D'autant plus que les chocs violents occasionnent des trous dans le châssis, lesquels font progresser plus vite les fissures. Et si les fissures sont réparées après chaque course, les trous, eux. restent jusqu'à la fin de la saison. RETOUR AU BERCAIL ET BILAN Ah, mes aïeux, quelle journée d'enfer ! Je n'avais pas ressenti un tel frisson depuis belle lurette (depuis Hard Drivin' pour être précis). Les graphismes en 3D, servis par une animation exceptionnelle, rendent parfaitement les sinuosités verticales et horizontales du circuit et la sensation de vitesse, pour un peu qu'on mette la gomme. Dans les Montagnes russes, j'étais à deux doigts de gerber tout mon ragoût ! Quant à la victoire en division 1. on verra plus tard. Mes adversaires, sans être invincibles, sont de sacrés pilotes. En conclusion, Stunt Car Racer présente toutes les caractéristiques du soft parfait. Peut-être peut-on regretter l'absence de musique pour accompagner la page de présentation et les menus, ou le fait que, malgré l'utilisation du mode 0 (16 couleurs), la piste du circuit soit de la même couleur que le décor. Mais trêve de pinailleries et de méchancetés injustifiées : Stunt Car Racer est LE soft des pilotes chevronnés. Soizoc , A100% n°29 |
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Page créée en 254 millisecondes et consultée 6527 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |