★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ STREET FIGHTER 1 (c) GO! ★ |
A100% | CPC Revue |
Des coups de poing dans la... figure, des coups de pied dans les... parties, des arcades sourcilières défoncées, des pommettes éclatées, des côtes brisées, tels sont les quelques risques que l'on prend lorsque l'on veut imposer sa loi dans la rue. Grâce à STREET FIGHTER, vous allez pouvoir jouer les gros bras malgré votre mètre quarante-six et vos trente et un kilos.INTERROGATION ECRITE Allez, on se fait un petit récapitulatif? Well. vous vous souvenez du premier soft de combat digne de ce nom qui ait tourné sur nos chers petits CPC ? Humm ... ? Je vois des mains qui se lèvent, d'autres réfléchissent encore... Alors ? On sèche ? Bon. vous inscrivez tous votre réponse sur votre petit cahier Clairefontaine (avec la supercouverture glacée que même que quand on fait tomber du café dessus, c'est pas grave parce que le liquide glisse sans pénétrer, merci Claire fontaine), vous ne regardez pas par-dessus 1 épaule du voisin ou de la voisine, vous ne jetez pas un coup d'œil discret dans votre collection d'Amstrad Cent Pour Cent, et le premier qui est pris avec une antisèche, on lui attache sur la tête un Walkman autoreverse qui diffuse sans arrêt les greatest hits de Dalida (nyark nyark, chuis doué, moi, pour les sévices). Bon. Faites passer les cahiers au premier rang lorsque vous avez inscrit votre réponse. Bien. Voyons voir ça... — Elève Sined. vous avez tout faux !!! Barbarian n'est pas le premier sort de combat sur CPC. Allez, je vous écris ça sur le grand tableau noir... Il s'agit de The... scritah.., Way... scratch... scroutch... of The... scritch... scrotch... Exploding... scratch... CRAAAC !! Mince, j'ai cassé ma craie !! ton, il s'agissait de The Way of The Exploding Fist. Traductionné en bon français, ça pourrait donner : la Voie du poing qui explose. The Way of The Exploding Fist, de Melbourne House, a ouvert en 1985, année de sa sortie, la voie (justement) à toute une série de softs de combat Après cet énorme succès, ses petits frères sont : The Way of The Tiger, Kung-fu Master. Avenger. Uchi-mata, etc. Septh vous décrit tout ça clans un test un peu plus loin. Et n'oublions pas Barbarian. qui est dans un autre registre. le meilleur soft de combat disponible sur CPC.
MA PAROLE, MAIS IL A INSULTE MA MERE? Ha oui. les softs de combat, vous les appréciez particulièrement hein ? Ces jeux bêtes et méchants, où vous tabassez des brutes immondes, vous en raffolez. Il y a peut-être un petit problème ; à force de faire des jeux de ce style, on finit par retrouver toujours un peu la même sauce. Fâcheux, non ? Voyons voir ce que donne STREET FIGHTER... STREET FIGHTER est entièrement en mode 1 et en quatre couleurs. Le scénario n'est pas des plus fins : vous êtes un combattant des rues voyageant à travers le monde pour se bastonner avec des adversaires de différentes nationalités. Boa le scénario, on l'oublie. Vous allez en fait affronter deux combattants dans chacun des pays que vous visiterez. Il y a cinq pays, ce qui nous fait un total de dix gaillards à corriger.
Chaque combat se joue au meilleur des trois manches. C'est-à-dire qu'il vous faudra mettre deux fois K.-O. un adversaire avant de passer au suivant Si vous échouez, vous perdez une vie, et il vous en reste deux sur un total de trois pour ressayer de vaincre votre adversaire. Au niveau de la réalisation technique, ce soft est tout à fait honnête. Il reprend tous les tableaux de la borne d'arcade. Ne vous attendez pas à des graphismes époustouflants ; toutefois, notons que la taille des personnages est proportionnellement la même que celle de la version arcade. Cela nous donne des sprites d'une taille inhabituelle sur CPC. Ainsi, en Angleterre, vous affronterez un punk bien plus grand que vous ou un Thaïlandais plus gros qu'en... Thaïlande bien sûr. Les décors au second plan de l'écran représentent chacun des pays que vous traversez ; nous avons donc droit à cinq décors (Japon, Etats-Unis. Angleterre. Chine et Thaïlande) qui. détail non négligeable, scrollent lorsque les déplacements latéraux des personnages les amènent à sortir de l'écran de jeu (chaque décor occupe environ trois écrans du CPC). A peine a-t-on commencé à admirer le paysage que l'on s'aperçoit que l'adversaire, qui le connaît déjà (le paysage), commence à vous démolir le portrait que vous connaissez mieux (votre portrait). Bien sûr, et pour rompre la monotonie, chaque ennemi possède sa propre technique de combat : Unie! distribue des coups de boule, tel autre lance des shurikens (étoile en acier dont les pointes, aiguisées pour pénétrer, sont empoisonnées [là, ça devient méchant] Robby le loubard STREET FIGHTER de GO! Test par Robby , A100% n°7 p24-25 |
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Page créée en 717 millisecondes et consultée 5390 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |