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A100% | Amstrad Sinclair Ocio |
Peut-être connaissez-vous cette merveilleuse série anglaise, pendant de notre Bébête Show, qui est passée sur une chaîne privée à tendance culturelle l'année dernière. Allons, faites un effort, Maggie avec un dentier de trois mètres de haut et Ronny avec un nez rouge, vous vous rappelez ?Pour ceux à qui ça ne dit vraiment rien, ils n'ont qu'à essayer de penser à Margaret Thatcher et Ronald Reagan en train de danser en se faisant des mamours. Bon, eh bien, imaginez que ces charmants personnages se retrouvent sur le petit écran de votre CPC. Comment ? Eh oui ! Par quelle magie s'y sont-ils introduits ? Simple, une stupide histoire de conflit mondial et d'impérialisme. En effet, sur Terre, c'est le chaos, et six des plus brillants impérialistes que la Terre ait connus cherchent à empêcher un être immonde et s'emparer du pouvoir planétaire. DIALOGUE DE SOURD — Maggie : Décidément on retrouve toujours les mêmes caractères, n'est-il pas mon cher Ronny ? DU TRILOGUE AU CATALOGUE — Khomeiny : Par la barbe du prophète, quelle horreur, une femme non voilée ! Cachez ces dents que je ne saurais voir!
CRISE DE CONSCIENCE Comme vous avez pu vous en rendre compte, ces six figures représentatives de la politique internationale ne s'entendent pas à merveille et c'est juste ce qu'il nous faut. Car seul un de ces dirigeants aura l'honneur de combattre ce monstre. Qui est-il ? Personne ne le sait, mais avant de le rencontrer, il faut d'abord effectuer la sélection. Personnellement, je choisis d'incarner Khomeiny, pour commencer. Et pourquoi pas lui faire combattre le pape, après tout, ce sont les deux seules autorités religieuses. C'est le défenseur qui se bat sur son terrain. Nous retrouvons donc ces deux adeptes de la jupe longue sur la place Saint-Pierre à Rome. A ma gauche, l'ayatollah Khomeiny, champion d'intégrisme toute catégorie, à ma droite le pape, le plus italien des Polonais. Dès le début le pape se retrouve à terre, euh... non, c'est une erreur de ma part, il vient juste de s'agenouiller pour embrasser le sol. comme il le fait à chaque descente d'avion. Certains ont d'ailleurs fait courir le bruit qu'en fait c'est le mal de l'air qui le poussait à se mettre à genoux. Attention, le combat commence enfin. Cet horrible Khomeiny vient de faire son coup favori : le lancer de barbe (Salut Robert, ça boume l'armée ?). Le pape a du mal à s'en remettre, d'autant plus que l'ayatollah fait suivre ce coup tordu par sa botte secrète. Il s'agit d'un petit ayatollah qui arrive de la gauche.
soulève sa djellaba, découvrant ainsi la partie charnue de son individu et déféquant en direction du Saint-Père. Après quelques coups de cet acabit, ce dernier tombe sans connaissance. Première partie pour l'Ayatollah. Mais pour qu'un des deux joueurs gagne le match, il faut qu'il remporte quatre combats. Mais dans cette confrontation, Papy ne fait pas le poids et rend l'âme à son patron. LE COUP DU TELEPHONE ROUGE Le second match oppose Ronny à Gorby. Heureusement, il ne reste plus sur Terre la moindre petite bombe. C'est donc presque à mains nues que les deux adversaires vont s'affronter, je dis presque car Gorby est venu avec son yoyo et Ronny s'est fait greffer pour l'occasion un merveilleux coup à rallonge. Les deux derniers belligérants sont Maggie et Botha. Ce dernier ne trouve en général rien de mieux que pisser sur la dame de fer ; il pense sûrement de cette façon la faire rouiller. Quant à Maggy, son cigare et ses gants de boxe font un malheur. Lorsque tous les combats se sont déroulés dans la joie et la bonne humeur et que, sur le tableau de présentation, tous les personnages, sauf un, sont remplacés par la mort, le survivant se voit provoquer pour un duel des plus sombres. Les coups pleuvent et, malheureusement, on n'y voit goutte. Brusquement, le vainqueur sort de l'ombre. Horreur : c'est le leader tant redouté, une vieille connaissance, surnommé "un muscle deux cerveaux", mais à vous de découvrir qui il est. Je n'ai qu'une chose à ajouter : si ce jeu n'est pas très amusant à jouer, il est en revanche, éclatant à découvrir, plein d'humour et très bien réalisé. Mais le jeu en vaut-il la chandelle... triste cire ? Lipfy , A100% n°11 , p28-29 |
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Page créée en 247 millisecondes et consultée 3993 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |