★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ SKY HUNTER (c) ERE INFORMATIQUE ★ |
A100% | SoftwareAccion |
SKY HUNTER AU-DELA DES ETOILESPar la grâce de l'arche du capitaine Blood et de Crafton et Xunk réunis, ne voilà-t-il pas qu'un nouveau soft français de qualité vient de sortir chez Ere Informatique ! Son nom est SKYHUNTER.il vous fera passer de nombreuses nuits blanches, pâle et exsangue devant votre CPC adoré. N'attendez aucun répit de ce jeu. Vos nerfs, vos réflexes et votre sagacité seront mis à rude épreuve. SKY HUNTER est destiné aux fortiches, à ceux qui sont pas encore ramollo du cerveau, aux cracks de l'arcade et de l'aventure, bref à tous les lecteurs â'AMSTRAD Cent Pour Cent qui ne sont pas encore morts d'épuisement à lire et à relire notre prose détonante… Mais qu'est-il arrivé a Khnorg ?... Fils de l'empereur, envoyé en mission, il fut capturé sur une planète inconnue. Papa Khnorg est furax, il ne peut supporter que son fils préféré soit retenu en otage par une sorte de zombie aux yeux jaunes qui se camoufle sous une soutane de curé. Aux grands maux, les grands remèdes, il faut combattre le mal par le mal ! L'arme la plus puissante de 1 empire est envoyée sur la planète maudite. La poursuite infernale va commencer... Ainsi débute l'aventure, mais laissons tomber les prémices; finalement, on se moque du fiston Khnorg et de son papa ; ce qui nous intéresse, cest l'action, le jeu, et comme dirait Germaine : "Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse..." Adonc, si le début ne nous préoccupe pas, parlons de la fin du jeu. Il se terminera lorsque vous aurez retrouvé l'épée du zombie habillé en curé. C'est la rançon qu'il exige pour libérer son otage, le désormais célèbre Khnorg, fils du non moins célébrissime empereur. Mais cette épée a été brisée en six morceaux, qui sont détenus par six rebelles que vous devrez retrouver pour reformer le glaive du zombie. Maintenant que vous connaissez les tenants et les aboutissants de cette histoire, voyons un peu comment relier ces deux extrémités. LA LIGNE DROITE Le plus court chemin d'un point à un autre, c'est la ligne droite. Rappelez-vous cet axiome car. il vous sera utile... Lorsque le jeu commence, vous vous trouvez à bord d'un tank. La partie centrale de l'écran est occupée par un demi-cercle dans lequel vont apparaître les personnages et les décors. En oas à gauche, se trouvent deux fenêtres. Dans la première défilent des icônes qui vont vous servir à vous déplacer et à dialoguer avec les personnages. Et dans la deuxième, apparaissent les objets dont vous devrez vous munir afin de les échanger contre les morceaux de l'épée. Pour trouver les objets, il faut se déplacer dans les différentes salles (il y en a environ soixante-dix) où se trouvent des robots télécommandés qui vont vous agresser et que vous devrez détruire à coups de rayon laser. Ensuite, tout est question de jugeote ; il vous faudra déterminer quel objet convient à quel personnage, tout en sachant que rien n'est vraiment évident Par exemple, l'objet qu'il faut échanger avec le guerrier blond n'est pas la hache mais la bague, et la charmante jeune fille blonde est une fieffée menteuse à qui il ne faut rien donner du tout. Mais il y a un hic; en effet, vous ne pouvez transporter qu'un seul objet à la fois et, pour mener à bien votre mission, il sera nécessaire de faire un plan des salles, afin de ne pas vous égarer. Car si le temps ne compte pas, tous les déplacements que vous faites avec votre tank consomment de l'essence, et si vous ne choisissez pas le plus court chemin, vous vous trouverez à court de carburant, ce qui mettra fin à la partie... Souvenez-vous de la ligne droite... LE ZOMBIE C'est lui la clé de votre succès. Sous sa soutane et son air lugubre se cache sa véritable personnalité. Il est le maître de la planète sur laquelle vous évoluez. Avant toute chose, c'est lui qu'il vous faudra retrouver. Sans lui, il vous sera impossible de faire parier les autres personnages et donc de savoir quels sont les objets dont ils ont besoin, D est la pierre angulaire de toute l'histoire, le passage obligatoire par lequel transite le succès de votre mission. Comme de bien entendu, ce personnage dont vous avez absolument besoin est absolument introuvable. Il se cache derrière une porte bleue où vont se briser tous vos rêves de victoire. Mais ne désespérez pas, voici quelques indices qui vous permettront de le faire sortir de son repaire... Là première chose à faire, c'est de trouver l'objet représentant une grenade (c'est une petite icône verte qui se trouve au sud-est de la salle de départ). Une fois que vous avez repéré la salle où se trouve la grenade, vous la prenez grâce à la pince. Ensuite, vous repassez par la case départ (vous ne touchez pas 20 000 F) pour vous diriger cette fois-ci vers le sud-ouest, où se situe la fameuse salle avec la porte bleue. Vous déposez alors la grenade face à la porte et, devant vos yeux ébahis, la grenade explose, libérant le passage qui vous conduira dans le ténébreux repaire du zombie aux yeux jaunes...
ISSUE DE SECOURS Désormais, le résultat est entre vos mains. De toute façon, vous n'y arriverez pas du premier coup, ni même au bout de la dixième tentative, alors patience et persévérance. Elaborez des parcours, affinez vos hypothèses de départ, n'ayez pas peur de détruire l'ermite et la jeune fille blonde, de donner la hache au bûcheron, la table des lois à l'esprit et la glace au monstre jaune... Stop, j'arrête, j'en ai déjà trop dit, à vous de trouver la suite... De longues nuits de rage et d'espoirs déçus vous attendent, je ne voudrais surtout pas gâcher votre plaisir... SKY HUNTER de ERE INFORMATIQUE A100% n°4 , MAI 88 |
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Page créée en 175 millisecondes et consultée 3738 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |