★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ PREHISTORIK 1 (c) TITUS ★ |
JOYSTICK | A100% | TILT |
Il fout manger pour vivre, telle est la loi de Prehistorik. Dure loi à laquelle est soumis le héros de la dernière production de Titus. De jolis graphismes, des décors soignés, une bonne dose d'humour, des surprises, une difficulté progressive pour un jeu qui. malgré quelques imperfections, procurera des heures de plaisir. Tout a commencé il y a fort longtemps. Les hommes des cavernes se tapaient dessus et pourchassaient les étranges animaux de l'époque afin de satisfaire leurs besoins en nourriture. La chasse était de toute façon une des seules occupations. Et c'est ainsi que vivait Grawagars. notre ancêtre selon Titus, Armé d'un gourdin, Grawagers s'en va donc à la quête du rumsteak. Le premier niveau est une mise en train et nous laisse apprécier les différentes subtilités du programme. Les monstres ne sont pas bien méchants il faut les assommer de deux, trois, voire cinq coups de massue selon qu'il s'agit d'un dino, d'un ours ou encore d'une tortue géante. Autour du crâne des malheureux tournent alors des étoiles du plus bel effet. On en aurait presque pitié s'il ne s'agissait pas de ... manger. Car en leur passant dessus pendant leur étourdissement, vous les faites directement entrer dans votre estomac. C'est magique,.. Vous remarquez en fin observateur qu'avant de vous attaquer sauvagement, chacune de ces charmantes bestioles surgit d'une caverne. Vous trouverez à l'intérieur un véritable garde-manger ; bananes, cerises et autres cuissots, mais aussi des vies supplémentaires ou bien des armes plus puissantes comme la hache. Avec cette dernière, un coup suffira où deux étaient nécessaires. Mais ne vous risquez pas dans les cavernes sans raison ! Certains aliments ne valent vraiment pas la peine qu'on se décarcasse. Il faut manger pour vivre, mais tout de même ... Les niveaux suivants sont de la même trempe. Le décor change (banquise, forêt... ) , les personnages aussi (pingouins, ours blancs, oiseaux obstinés), mais le principe reste le même, en plus corsé. Car la mission, je vous le rappelle, est de collecter le maximum de victuailles. Un compteur en haut de l'écran se remplit au furet à mesure, la difficulté provient bien entendu de la raréfaction de l'approvisionnement. Et vous ne pourrez passer le niveau suivant qu'une lois rassasié, quitte à vous en retourner compléter voire besace. Ah ! Vicieux ces programmeurs... De temps en temps, un gourou en méditation surgit de nulle part en se demandant ce qu'il peut bien faire ici. Côté réalisation, les graphismes sont bien rendus ( les cheveux de Grawagars volent au vent à chacun de ses sauts).
Quelques reproches toute fois. Tout d'abord, les feux qu'il faut sauter dans les grottes. Les programmeurs les ont calculé de telle façon qu'il faut se placer au pixel près. Tout est fait pour que vous ressembliez à un poulet rôti. Enfin, parmi les nombreux objets que vous tentez de collecter, aucun n a été prévu pour reconstituer la barre d'énergie qui se trouve en haut de l'écran. Et quand elle arrive à zéro, vous perdez une vie ... Les codes pour accéder aux niveaux ultérieurs ou la possibilité de sauvegarde font également défaut. Cependant, Prehistorik vous apportera de longues heures de plaisir, tant par sa difficulté progressive que par les surprises qu'il vous réserve. Certains bonus sont cachés et n'apparaissent qu'en tapant à un endroit précis (sur le panneau de début de tableau par exemple) et des salles secrètes sont à découvrir ( dans le niveau 1 , il faut plonger dans la fosse d'où ne surgit aucun poisson ... ). Une production Titus comme on les aimes
D.T. , TILT n°76 |
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Page créée en 120 millisecondes et consultée 5480 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |